En 1843, le roi Christian VIII autorise l’entrepreneur Georg Carstensen à aménager un parc d’attractions à Copenhague, baptisé Tivoli. Selon la légende, ce dernier aurait remarqué que les ambassadeurs suédois en poste à Copenhague s’ennuyaient profondément. Alors il leur confectionne un terrain de jeu sur-mesure, où ils pourront s’adonner à leur activité favorite : la pantomime danoise. Le tout aurait été imaginé pour des raisons diplomatiques, mais cette version reste une anecdote non confirmée. Mais qu’on a décidé d’en faire une série sur TikTok qui sort demain. Et qu’on n’a pas fini de t’en parler. Voici un guide complet pour préparer ta visite dans ce qui est sans doute l’un des meilleurs parcs d’attractions au monde (et l’un des plus anciens). Au programme :
- Les meilleures activités et manèges
- Tout ce qu’il faut savoir sur les tarifs et horaires
- Les meilleurs restaurants et bars du parc
- Une tonne de conseils pratiques et d’astuces.
Nous avons rassemblé toutes les informations nécessaires pour une visite inoubliable.
Pourquoi visiter Tivoli Gardens ?
Histoire et origines de Tivoli Gardens
Tivoli Gardens ne s’est pas imposé comme une légende par hasard. L’histoire prétendument officielle raconte que Georg Carstensen, officier globe-trotter et fils de diplomate, plante en 1843 une graine d’extravagance au cœur de Copenhague avec l’aide du roi Christian VIII. Mais ici, on n’est pas là pour gober les versions officielles. Carstensen, après avoir voyagé entre Paris et Londres, aurait eu l’idée de créer un parc pour distraire les ambassadeurs suédois en poste à Copenhague. Un subterfuge diplomatique pur sucre danois : éviter un incident international déclenché par l’ennui profond. On raconte même que l’ouverture fut retardée en raison d’un incident impliquant un ambassadeur et une attraction inspirée des jardins anglais, baptisée « le Vauxhall ». Cette anecdote historique, bien que fantaisiste, ajoute une touche d’ironie à l’histoire de Tivoli.

Une ambiance hygge et féerique unique
À Tivoli, oublie les longues files d’attente et prépare-toi à profiter d’une atmosphère magique sous des guirlandes lumineuses. Ici, le hygge est roi — cette chaleur nordique où même les bancs publics semblent t’enlacer contre la rudesse du climat danois. Les transats parsèment les pelouses, la nuit s’illumine façon boîte à bijoux psychédélique, et chaque recoin distille cette douceur feutrée qui te fait oublier le mot « stress » (et potentiellement ton parapluie). Contrairement à Disneyland, ici, pas de mascottes imposantes ou de photos payantes : on privilégie une fanfare jazzy ou un ballet nocturne sous des lampions suspendus. C’est rustique-chic, poétique et résolument romantique.
Ce qui distingue Tivoli des autres parcs
- Authenticité décalée : Pas d’artifices XXL ni de princesses américaines sur fond sonore Disney ; ici c’est pantomimes muettes et fanfares nordiques tous azimuts.
- Héritage philosophique caché : Chaque carrousel dissimule (vraiment ou presque) une citation cryptique d’Hans Christian Andersen – tu peux toujours essayer de la déchiffrer après deux glöggs.
- Ambiance hygge non négociable : Aucune autre destination ne propose autant de guirlandes lumineuses au mètre carré pour réconforter ton âme égarée.
« À Tivoli, on vient pour vivre une expérience hygge inoubliable. »
Bref.
Préparer sa visite : horaires, tarifs et billets
Meilleures périodes pour visiter Tivoli Gardens
Tiens-toi prêt·e à dégainer ton agenda nordique : Tivoli Gardens ne joue pas tous les jours de l’année la fanfare du bonheur. Le parc suit un calendrier aussi alambiqué qu’un téléfilm danois :
- Saison estivale : Ouvert de fin mars (ou début avril) à fin septembre. Horaires classiques : 11h-23h du dimanche au jeudi, jusqu’à minuit vendredi et samedi. Pluie ou soleil, le Danois vient. Toi, n’oublie pas ton parapluie (même si tu t'en sers pas, ça fait local).
- Halloween : Entre le 10/11 octobre et le 2/3 novembre selon millésime ; là c’est citrouilles dépressives et sorcières hygge qui rôdent sous la lumière blafarde des lanternes. Prépare tes bottes pour profiter des décorations automnales et de l’ambiance unique d’Halloween.
- Noël : Du 16 novembre au 5 janvier environ — le parc se transforme en sapin géant, overdose de guirlandes et de marchés de Noël qui rendent jaloux tous les villages d’Alsace réunis. Même l’air sent la cannelle et l’autodérision.
"Chaque saison offre une expérience visuelle unique, entre les citrouilles d’Halloween et les guirlandes de Noël."
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Anecdote : En hiver, Tivoli ouvre parfois pour une courte période, offrant une ambiance givrée et unique.
Tarifs et astuces pour économiser
On ne va pas se mentir, il faut parfois vendre un rein pour visiter certains parcs… Mais chez Tivoli on reste dans l’aberration raisonnable. Voici ton tableau VIP sans supplément bullshit :
Type de billet | Prix adulte | Prix enfant |
---|---|---|
Billet journée | 12 € | 6 € |
Billet soirée | 8 € | 4 € |
Abonnement annuel | 65 € | 35 € |
Note : Le billet coupe-file coûte quelques euros de plus (variable selon humeur du serveur HTTP), mais il évite une attente digne d’une file soviétique devant le dernier pot de cornichons bios de Copenhague – bref, à prendre si tu refuses d’être statufié·e pendant une heure derrière un couple trop hygge.
Où acheter ses billets : en ligne, sur place ou via des offres combinées
Trois chemins – plus ou moins sinueux – pour obtenir ta précieuse entrée :
1. En ligne sur le site officiel ou via plateformes partenaires (elles aiment grignoter quelques centimes sur ton dos en promettant des bonus inutiles). Avantage : tu gagnes du temps ET évites les files où on invente des concours d’ennui collectif.
2. Guichet sur place : idéal si tu adores tester la patience locale ou compter les pavés devant le portique (« Filer doux c’est tricher »). Parfois une promo-surprise… souvent rien que des sourires polis.
3. Offre combinée avec musées & transports : la Copenhagen Card inclut souvent l’accès à Tivoli + musées top moumoute + bus-tram-métro illimités. Parfait si tu veux rentabiliser jusqu’à la dernière couronne.
"Astuce caustique : même en cas d’apocalypse administrative danoise, le e-billet t’épargne l’attente derrière trois familles suédoises venues acheter un seul ticket." C’est cadeau.
Les incontournables du parc Tivoli : manèges et spectacles
Rutschebanen : la plus vieille montagne russe en bois encore en action
Si tu pensais que les montagnes russes servaient juste à te décoiffer, file direct sur Rutschebanen. Ici, c’est cent ans de frisson vintage, l’élégance du bois qui grince et l’art de la descente à l’ancienne. Ouverte en 1914, c’est la montagne russe opé la plus ancienne d’Europe — autant dire qu’elle a survécu à plus de crises existentielles qu’un psy danois.
Le truc sublime ? On dit (et moi le premier) que Walt Disney, pas bête, aurait espionné les mimiques surjouées des contrôleurs danois lors d’une virée incognito sur cette attraction. Résultat : il pique la gestuelle pour inventer Mickey. Si tu croises un passager qui imite une pantomime ou agite ses bras façon rongeur géant… félicite-le, il rend hommage au patrimoine mondial. Bref.
Carrousels et manèges traditionnels (l’Orientalisme revisité)
Ici, les carrousels ne servent pas qu’à faire tourner les enfants ni à provoquer la jalousie du cheval de Troie. À Tivoli, ce sont des œuvres d’art ambulantes, bardées de girafes extatiques et de lions théâtres exotiques. Hans Christian Andersen s’est glissé partout : chaque manège cache un message philosophique tordu – si tu comprends tout du premier coup, t’es pas humain.
- The Classic Carousel
- Secret : « La vie est une circonvolution sans ticket retour. » (Traduction : tourne, tourne… tu finiras ailleurs mais fatigué.)
- The Swing Carousel
- Secret : « Ceux qui volent en rond vivent moins droit mais voient plus loin. »
- Le Carrousel des Animaux Exotiques
- Secret : « On n’apprend rien d’un lion assis, saute sinon tu deviens banc public. »
C’est cadeau — déchiffre ça entre deux tours si tu veux passer pour un initié absurde.
Spectacles de pantomimes et ballets en plein air
Tu veux voir où Mickey a vraiment pris vie ? La scène ouverte du Pantomimeteatret, installée depuis 1874 dans le parc Tivoli, balance tous les jours sa dose de commedia dell’arte sauce nordique – muette mais bruyante côté costumes (parfois signés par la reine Margrethe elle-même). L’ironie ? Disney aurait tout piqué ici avant même d’avoir inventé le mot « copyright ». Filette ou filetonne autour de 15h30-16h (ou tôt le soir), c’est le créneau où les locaux se marrent sans bruit devant Arlequin qui s’en prend plein le masque.
« La pantomime danoise : mime ou mythe, la frontière est fine chez les gourous du divertissement silencieux. Bref., c’est cadeau pour ta culture générale. »
Friday Rock et animations musicales
Si ton vendredi manque d’électricité dans l’air ou si tes oreilles réclament autre chose que du bruit de bottes sur pavés humides : cap sur le Friday Rock à Tivoli ! Chaque été, la grande scène en plein air chauffe sec avec des pointures internationales (Black Eyed Peas, Aqua, Bryan Adams…) et toute l’élite locale genre Medina ou Rasmus Seebach. L’ambiance ? Demi-million de danois qui bougent comme s’ils avaient inventé le week-end.
Bref., rates pas ça même si t’as oublié tes bouchons d’oreilles — ton âme vibrera jusqu’au lundi suivant.
Expériences et activités insolites
Tour en dameuse volante : le Star Flyer et la vue sur Copenhague
Qu’on soit d’accord, ici, tu ne montes pas juste dans une balançoire géante – tu t’envoies à 80 mètres du sol comme un ambassadeur pressé d’éviter les conversations mornes. Le Star Flyer, c’est la fusion danoise entre carrousel céleste et tour de guet pour Vikings urbains. Résultat : une vue panoramique sur Copenhague, les jambes qui flageolent plus que lors d’un karaoké après trois aquavits.
T’es prêt·e ? Boucle ton baudrier (virtuel, hein), deux tours de chaîne, et te voilà à planer avec une grâce toute relative au-dessus des toits, lampions et clochers. À ce niveau-là, même le froid ose pas monter. Tu verras : la ville s’étale sous toi comme un plateau de smørrebrød XXL, les lumières ondulent — le temps s’arrête (sauf ton envie de hurler « C’est cadeau ! » au sommet). Bref.

Chien de traîneau… version danoise : traîneau sur rails
Oublie tout ce que tu crois savoir sur la vitesse et les chiens nordiques. Tivoli, c’est l’endroit où un traîneau file non pas sur la neige mais sur des rails, histoire de prouver qu’en Scandinavie l’absurde n’a pas de limite. On grimpe dans ce bolide improbable (sans chien mais avec une banquette façon bobsleigh feutré), on se cale entre deux inconnus hilares et là… Accélération ! Tu te retrouves propulsé comme une lettre recommandée un jour de grève postale. Sensations garanties — même tes écharpes flottent derrière toi comme si elles voulaient rejoindre Stockholm sans toi. Bref., impossible de ne pas sortir du wagon avec cette tête mi-ravi mi-traumatisé.

Fat Bike et promenades nocturnes dans les jardins
Tivoli by night, c’est chic. Mais partir à l’assaut des allées en Fat Bike (tu sais, ces vélos aux pneus larges comme des tartines danoises) relève du grand art. Attention, activité réservée aux noctambules rêveurs ou aux amateurs de périple hygge-éclair : tu pédales tranquillou sous les guirlandes suspendues, croises quelques statues étranges et slalomes autour des lampadaires scandinaves géants.
Poncho ou plaid conseillé (sinon t’as raté l’esprit local), discussions existentielles autorisées dès le premier virage (« pourquoi pédaler dans un monde où tout tourne en rond ? »). Bref., combo parfait entre balade romantique décalée et défi physique vaguement assumé.

Balade philosophique autour des statues d’Hans Christian Andersen
Ici commence la chasse au trésor pour esprits tordus – enfin, on est ensemble là-dedans. Suis-moi pour une balade philosophique auprès des statues bien cachées d’Hans Christian Andersen disséminées dans Tivoli (un vrai rébus grandeur nature). Itinéraire zéro GPS : commence près du Pantomimeteatret puis déambule côté lac, longe les bosquets lumineux jusqu’à croiser le regard narquois en bronze du conteur.
La légende pro dit que chaque socle renferme une citation cryptique gravée à moitié effacée (« La vie est une pantomime qui se finit toujours par un glögg » ; "Celui qui cherche la clé trouve parfois juste la porte"). Déchiffre-les si t’es joueur·se ou invente ta propre morale absurde — personne ne vérifiera tes sources.
Bref., méditer devant Andersen c’est moins risqué que devant Socrate (et ça coûte moins cher).

C’est cadeau. L’atelier de pantomimes pour adultes
On garde le meilleur pour la fin : ose le grand saut social avec l’atelier pantomime spécial adultes ! Ici pas question de filer doux ni de rester planqué derrière ton voisin — tu rentres dans l’arène gestuelle comme un vrai Viking du silence. Animateur déguisé façon Pierrot lunaire ou marin ivre, accessoires débiles fournis (chapeau haut-de-forme orange vif recommandé), exercices absurdes garantis (« mime-moi la diplomatie suédoise qui s’ennuie », scène culte).
Mauvaise foi autorisée : même si tu rates tout ton solo absurde personne n’osera juger ouvertement… D’ailleurs Walt Disney aurait tout piqué ici aussi mais chuuut : laisse-toi tenter par ce moment unique où l’on mime sans vergogne sous l’œil complice du public hilare.
Tu pensais être ridicule ? Parfait : ici c’est une preuve d’intégration locale ! Bref., fonce et ressors avec ta dignité pliée en origami scandinave.

Où manger et boire dans le parc ?
Les restaurants emblématiques (Nimb Brasserie, Grill et Nimb Bar)
Tu veux te la jouer aristocrate scandinave ou simplement t’effondrer dans un fauteuil moelleux pour observer les gens qui prétendent aimer la pluie ? Cap sur la Nimb Brasserie, pile poil à l’entrée du parc. Ambiance chic sans forcer, vue sur la scène open air de Tivoli (tu peux snober les passants depuis ta terrasse rien qu’avec un regard).
Ici, tout pue la maîtrise : œufs bio brouillés pour les puristes du matin, tartare de bœuf en version danoise, poisson ultra-frais dont le nom s’achève forcément par –sk ou –ød. Le soir, la carte te balance des classiques français sauce nordique : magret de canard twisté au cassis danois, filet de sole qui aurait pleuré dans le fjord.
Le Grill s’adresse aux carnivores raffinés qui jugent que l’éthique animale fait aussi bon ménage avec le beurre noisette. Attends-toi à des côtelettes maturées 28 jours (plus longtemps que certains couples modernes), et à des légumes qui craquent sous la dent comme si leur vie en dépendait. Bref. Menu à rallonge, desserts où le chocolat tutoie l’abîme existentiel.
Pour l’apéro ou si tu veux juste briller en société (ou te planquer de la pluie), pousse au Nimb Bar : cocktails moléculaires servis avec autant d’attitude qu’un jury scandinave de patinage artistique. Remarque essentielle : la bière danoise ici coûte plus cher qu’une place dans un bus suédois sans wifi. Mais bon, c’est cadeau pour ton palais pas radin.

Les snacks cosy à hygge (bakery, glace artisanale)
Écoute-moi bien : tu n’as rien vu du hygge tant que tu n’as pas croqué dans un wienerbrød chaud dégoulinant de sucre au sein du parc. D’abord direction Tivoli’s Bakery : impossible à rater avec son odeur entêtante de cannelle et ses vitrines tapissées de roulés dodus prêts à exploser sous tes doigts.
Texture ? Un truc entre le nuage et la croûte caramélisée — tu touches et ça s’effondre façon château de cartes suédois après une tempête. Les viennoiseries sont moelleuses jusqu’à l’indécence ; parfois même croustillantes sur les bords comme si la pâtisserie s’était rebellée contre sa propre recette.
Pour l’instant fraîcheur : arrête-toi chez le glacier du coin (repère le stand pastel avec trois mômes collés-vitrines). Ici on te sert une boule dense et crémeuse au lait local, parfum réglisse ou myrtille sauvage – ose goûter, même si t’as peur d’être jugé par Andersen lui-même.
Bref., ne repars pas sans lécher tes doigts en public — c’est aussi ça, Tivoli.

⛷ Pour un rafraîchissement rapide : bars et stands de rue
Filer doux c’est tricher ! Quand t’as soif entre deux grands huit ou que t’en peux plus d’entendre parler du mot hygge toutes les trois minutes, attrape direct :
- Un shot d’aquavit (parfum carvi/piment/fenouil) : histoire de voir flou avant même d’avoir payé l’addition.
- Une limonade bio danoise, pétillante comme une grimace d’ambassadeur suédois.
- La fameuse bière artisanale locale – ambrée ou blanche au choix, servie souvent tiède façon provoc’ viking.

Bref., prépare ta carte bleue ET ton argumentaire anti-banquier avant toute commande impulsive.
Bref. Le petit déjeuner danois avant l’ouverture
Tu penses être matinal·e mais tu ignores encore ce que veut dire « se lever tôt » au pays du smørrebrød ? File direct dans les allées dès potron-minet : quelques stands sortent leur nappe dès 8h00 pour servir le vrai petit déjeuner danois (pain noir beurré épais + hareng mariné + œufs mollets). Pour accompagner ton élan patriotique fictif : café filtre corsé servi brûlant — parfait pour oublier que personne ne sourit avant 9h30 ici.
Bref., régale-toi devant un banc quasi vide sous lampions qui clignotent encore — complice jusqu’à la dernière miette (et sûrement le meilleur moment pour méditer sur ta venue).

Conseils pratiques et FAQ pour une visite sans accroc
Trouver des toilettes et points de recharge un peu partout
On ne va pas te mentir : après deux glöggs, même le plus endurant des Vikings cherche désespérément des toilettes. Bonne nouvelle (ou prouesse danoise), Tivoli dissémine des sanitaires à chaque coin stratégique : près de l’entrée principale (direct après la fouille anti-pique-nique clandestin), derrière la scène principale, vers le lac et côté Pantomimeteatret. Astuce qui vaut un détour : les toilettes sont indiquées sur l’app officielle Tivoli (dispo iOS/Android), histoire d’éviter de tourner comme une toupie hygge.
Pour recharger ton téléphone à bout de souffle (merci les stories Insta non-stop), vise les bornes de recharge réparties au niveau des grandes allées, du food court et dans certains cafés. Mini-plan textuel ?
- Entrée principale : toilettes + borne recharge.
- Près du lac : toilettes seulement.
- Zone food court : toilettes + 2 bornes recharge.
- Scène Friday Rock : borne recharge uniquement.
Bref., oublie pas l’app officielle pour localiser tout ça au mètre près, c’est cadeau.
Accessibilité, poussettes et fauteuils roulants
Crois-le ou non, Tivoli adore les familles nombreuses avec poussettes XXL ET les experts en dérapages contrôlés version fauteuil roulant. Accès plat à quasiment toutes les entrées, prêt de fauteuils roulants sur place sous dépôt (oui oui, la caution te revient si tu ne pars pas avec). Les sanitaires adaptés PMR sont présents à chaque zone clé – même là où tu pensais qu’il n’y avait que des statues ou des vendeurs de popcorns tristes. Pour les poussettes ? Ils tolèrent tout ce qui roule sauf le mauvais esprit. Petit bémol d’ironie : slalomer entre fanfares et lampions réclame plus d’agilité qu’une danse folklorique suédoise – prépare-toi à vivre une séance gratuite de gym familiale grandeur nature ! Bref.,
Se repérer sur la carte, utiliser l’app officielle
Arrête-toi deux secondes avant de foncer bille en tête : l’application Tivoli est ton sésame ultime. Sur Google Play ou App Store, tape "Tivoli Gardens", télécharge et crée ton profil My Tivoli (pseudo absurde accepté). Connexion instantanée via e-mail ou réseaux sociaux. Avantages ? Carte interactive du parc façon GPS danois sous acide, localisation en temps réel des attractions/stands/restos… Et tu peux acheter billets d’entrées ou pass manèges sans faire la queue derrière trois familles polonaises perdues. Ah oui : notifications en push si une parade débile démarre juste devant toi pendant que tu cherches encore le stand à glaces… C’est cadeau.
Sécurité, objets perdus et premiers secours
L’aventure c’est bien mais perdre ton portefeuille sous le nez d’Arlequin, c’est ballot. Les points "Objets trouvés" se trouvent vers l’entrée Sud et près du bureau information centrale (demande le guichet avec la file la plus lente — signe infaillible). Numéros utiles :
- Bureau central sécurité/objets perdus : indiqué par un panneau bleu « Lost & Found » ; numéro habituel affiché partout (et relayé sur l’app officielle).
- Poste de premiers secours accessible près du lac – ambulance miniature prête à bondir comme un carrousel hanté.
Si gros pépin médical ou crise existentielle majeure : adresse-toi direct à n’importe quel employé (tenue fluo réglementaire), ils appellent la sécurité faster than you can say "Rutschebanen" !
Bref., pose tes questions même absurdes au staff : ils ont vu pire depuis 1843 (et toujours avec le sourire — enfin presque).
Conclusion : filer doux c’est tricher, fonce à Tivoli !
On ne va pas tourner autour du lampion fluo : Tivoli, c’est le genre de terrain de jeu où on t’accueille à coups de sourires mi-hygge mi-fatigués mais toujours sincères. Ici, Georg Carstensen a fait danser les ambassadeurs suédois blasés pour éviter des guerres d’ennui, Disney a piqué ses idées de souris chez les mimes locaux et Andersen te bombarde de messages existentiels planqués dans chaque carrousel. Bref.
Bilan express pour éviter la procrastination touristique :
- [x] Réserve ton billet en ligne pour éviter la cohue
- [x] Prends ton plus beau sourire danois (hygge oblige)
- [x] Sois prêt·e à vivre un mélange d’ironie et de féerie
C’est cadeau : tu n’as plus d’excuse pour rester sur le quai pendant que la fête démarre. Si filer doux c’est tricher, autant foncer — et tant pis pour ta dignité si tu finis en pantomime sous les lampions ! Bref., saute sur ta réservation comme un vrai initié absurde – direction Tivoli, tu me remercieras plus tard.