Louer une voiture à Zanzibar peut transformer ton voyage en une aventure inoubliable, mais cela comporte aussi des risques. D’un côté, la promesse d’un séjour en roue libre, à explorer les moindres recoins de l’île. De l’autre, le risque de se heurter à une cascade de galères. Alors, on t’a préparé le guide le plus complet, pour que "meilleure" ne vire jamais à "pire". Au programme :
- Les avantages et inconvénients de la location
- Les coûts et astuces pour économiser
- Les règles de conduite locales
- Les itinéraires incontournables
- Les alternatives pour ceux qui préfèrent ne pas conduire
Location de voiture à Zanzibar : guide express pour un choix éclairé
L’idée paraît simple : tu débarques sur Unguja (le vrai nom de l’île principale), tu loues une bagnole, et hop, la liberté ! Sauf qu’ici, on n’est pas là pour enfiler des perles. Louer une voiture à Zanzibar, c’est choisir le hors-piste plutôt que les sentiers battus du club Med. Je te glisse illico l’essentiel :
- Liberté maximale : Tu veux un lever de soleil solo sur la plage déserte de Pongwe ? Personne ne t’attend. Sauf peut-être un pêcheur trop matinal.
- Timing béton : Décide d’une sortie nocturne improvisée à Stone Town sans dépendre d’un dala-dala archiplein qui sent la chèvre et la banane fermentée.
- Accès aux coins secrets : Oublie les plages bondées, file explorer les recoins de Kendwa ou Nungwi sans mendier un taxi surfacturé.
Bref.
Les vrais avantages (liberté, temps, spots secrets)
- Faire ta propre tambouille d’itinéraires entre Stone Town, Nungwi ou les forêts planquées d’Unguja.
- Se lever tard ou partir tôt sans demander « permission » à un chauffeur au sourire suspect.
- Dégoter des spots qui n’ont pas encore été mitraillés sur Instagram (crois-moi, ça existe…)
Les inconvénients à ne pas balayer sous le tapis
- Coût non négligeable : Location+essence+permis local = ça pique parfois plus qu’un oursin invisible à Michamvi !
- Conduite à gauche : T’es gaucher ? Tant mieux. Sinon, prépare-toi à jouer du levier avec tes neurones en vrac.
- Routes cabossées : Nids-de-poule dignes de cratères lunaires, bitume en option dès que tu quittes la route principale.
- Stationnement galère : À Stone Town, trouver une place relève du miracle ou du bakchich au gardien improvisé.
> « Prépare-toi à affronter des routes cabossées. » – Octave Bellamy
Filer doux c’est tricher
Profils de voyageurs : qui doit louer, qui doit s’abstenir
- Baroudeur assoiffé d’inconnu : Pour toi, la carte routière ressemble plus à un carnet d’aventures inachevées. Loue direct !
- Famille allergique au stress logistique : Si tu voyages avec marmots et poussettes XXL, la voiture = sérénité (relative). Mais surveille bien leurs doigts quand tu claques les portes !
- Backpacker au budget ric-rac : Ton portefeuille crie famine ? Le dala-dala t’accueille bras ouverts (et genoux dans les côtes).
C’est cadeau.
Combien coûte la location d’une voiture à Zanzibar en 2025 ?
On attaque sec : tu croyais louer une caisse à Zanzibar comme on prend un ticket de manège ? Erreur. Ici, la grille tarifaire n’a rien à voir avec ta dernière virée chez Rent-a-Car à Dunkerque. Les prix valsent, et le shilling tanzanien (TZS) te fait vite perdre le nord. Prépare ton convertisseur, car il va chauffer.
Tarifs moyenne gamme & citadines (30-40 €/jour)
Le nerf de la guerre, c’est le budget. Pour une citadine basique — genre Toyota Vitz ou Nissan March — les prix débutent à 19-22 €/jour en basse saison et montent tranquillement vers 39-50 €/jour en haute saison. Oui, il y a moins cher que chez maman… mais méfie-toi des arnaques façon "Coccinelle déjantée". Tu croiseras souvent AutoUnion et Green Motion dans les offres sérieuses.
Type de véhicule | Prix basse saison | Prix haute saison | Agences |
---|---|---|---|
Citadine (Vitz/March) | 19-22 € | 39-50 € | DiscoverCars, AutoUnion, Green Motion |
SUV compact | 23-29 € | 45-60 € | DiscoverCars, Green Motion |
4x4 / RAV4 | 33-40 € | 55-70 € | AutoUnion, Loueurs locaux |
_Note sur le taux de change : 1€ ≈ 2 800 TZS début 2025 (à vérifier avant paiement).
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Pourquoi opter pour un 4x4 : le RAV4, ton allié sur les pistes
Le débat « caprice ou nécessité ? » est clos dès que tu quittes Stone Town pour t’aventurer entre les racines de Jozani ou te perdre sur une piste oubliée du sud. Le Toyota RAV4, c’est pas juste un jouet pour Instagrammeur frileux — c’est le sésame pour ne pas finir embourbé façon canard boiteux au premier orage tropical. Oui, ça grimpe autour de 60 $/jour (ou plus en saison sèche), mais vas-y, tente la traversée en citadine sous la pluie… tu m’en diras des nouvelles !

Anecdote perso : Un matin perdu sur la "route" (qui n’en était pas une) vers Pete Village – trois taxis plantés au fossé pendant que je passais peinard avec mon vieux RAV4 rouge pétant.
Frais cachés : permis local, assurance, caution, carburant
Les loueurs ne vivent pas d’amour et d’eau salée : prépare-toi à ces frais croustillants qui tombent sans prévenir.
- Permis local : obligatoire ~10 US$ (payable cash à l’aéroport ou chez le loueur).
- Assurance : souvent basique avec franchise élevée ; pour du "tout risque", ajoute bien +3/5 €/jour.
- Caution : variable (~200 US$ souvent gelés sur la carte).
- Essence : rarement incluse. Prévois un plein minimum ou des frais si tu rends la caisse assoiffée.
Astuce budget : négocier longue durée & hors saison
Zanzibar n’est pas Paris — ici on négocie tout sauf la météo. Quelques hacks qui sauvent ton portefeuille :
- Payer cash en shillings (TZS), tu cries "local" et évites les taux bancaires gonflés.
- Sauter sur les promos longue durée dès >7 jours loués (jusqu’à -15%).
- Cibler l’ultra basse saison (mars/mai), les prix fondent comme neige au soleil.
- Demander direct une remise – surtout auprès des loueurs locaux (un sourire + ferme volonté = -10% facile).
- Refuser poliment les "options obligatoires" additionnelles bidon.
Bref. On n’est pas là pour enfiler des perles.
Permis, assurances et paperasse : zéro migraine
Ici, on ne fait pas semblant : la paperasserie, c’est le boss final de ton aventure routière zanzibarite. Mais avec ce guide précis, tu vas torcher ça en 12 minutes chrono (en visant large).
Permis international et local : tout ce qu’il faut savoir
À Zanzibar, tu te trimballes forcément avec deux sésames (désolé pour la légèreté administrative attendue) :
- Permis de conduire national (ou permis international si t’es du genre prudent)
- Permis local spécifique à Zanzibar – obligatoire pour piloter un véhicule sur l’île.

Check-list express (pour éviter la mouise)
- Passe au bureau situé derrière l’aéroport international Abeid Amani Karume.
- Documents à apporter : ton passeport (+ copie), ton permis original (+ copie), une photo d’identité (même moche), preuve de réservation de voiture.
- Remplir un formulaire débilement simple sur place.
- Payer ~10 US$ cash. On te file le précieux bout de papier après 15 min d’attente sous ventilateur asthmatique.
- Garde tout sur toi, les contrôles sont fréquents et rarement courtois.
« Sans permis local, tu risques une amende ou un retour forcé au dala-dala. »
Assurances : basique ou complète, que choisir ?
Tu veux jouer au malin avec une assurance riquiqui ? Mauvais calcul ! L’assurance basique t’abandonne dès que la piste devient plus jungle que route. Même Europcar n’ira pas récupérer ta carcasse à Jambiani si t’as signé pour du "low cost". Pour explorer les pistes du sud-est, vise le full cover (assurance tous risques). Les agences sérieuses l’affichent sans honte — celle qui rechigne a sûrement une voiture bancale à cacher sous le tapis…
- Basique = courte vue, franchise élevée, galère totale si accident. ⭐️⭐️
- Full cover = vraie sérénité même quand il pleut des mangues. ⭐️⭐️⭐️⭐️
Astuce : vérifie si ta carte bancaire premium offre une meilleure couverture que les assurances locales.
Franchises et garanties : ce qu’il faut prévoir
Prépare-toi à dégainer ta carte comme Lucky Luke en duel ! Les franchises varient souvent entre 400 et 1000 USD (soit 1 100 000 à 2 800 000 TZS — parce que psychologiquement ça fait mal). Les loueurs sérieux gèlent la caution sur Visa ou MasterCard ; oublie Diners : on te rira au nez.
- La différence se joue surtout sur la CB : carte "crédit" = OK. Carte "débit" = parfois refusée ou caution doublée. Renseigne-toi AVANT d’atterrir…
Anecdote véridique: Un Belge bloqué trois jours parce qu’il avait payé avec sa Visa Electron – caution refusée partout, il s’est rabattu sur un tuk-tuk et s’en souvient encore…
En cas d’accident ou de contravention : les bons réflexes
Pas de panique ni d’enveloppe bizarre ! Si tu froisses une aile ou te fais arrêter (oui c’est fréquent), tu suis ce protocole sec :
- Contacte illico l’agence de location (leur numéro est collé au tableau de bord… ou alors change d’agence !)
- Appelle la police SEULEMENT en cas de blessé ou gros accrochage ; sinon prends photos et discutes doucement avec l’autre conducteur.
- Pour tout contrôle musclé : reste calme, souris large et montre tes papiers nickel. On propose jamais de billet sous le manteau — "gentillesse + patience" désamorcent 9 flics véreux sur 10 à Zanzibar selon mon expérience terrain (!)
Tu sortiras du traquenard plus vite que prévu… jusqu’au prochain dos-d’âne trop haut.
Choisir l’agence idéale : comparateurs, loueurs locaux ou grandes enseignes ?
Trop de choix tue le choix. Ici, c’est la jungle des loueurs, et pas celle vendue sur une brochure. Donc : tu veux réserver sans finir par gratter un code promo qui ne marche jamais ? Décortiquons sec – pas de bullshit, que du vécu terrain.

Plateformes en ligne : DiscoverCars, Kayak et autres options
Passer par DiscoverCars ou Kayak, c’est jouer la carte du nerd organisé : tu filtres les offres avec km illimité, assurance incluse (ou pas), et surtout, tu exiges « paiement à l’arrivée ». Je te conseille : coche systématiquement l’option "annulation gratuite" et oublie la CB tant que le site ne t’a pas sorti toutes les conditions cachées. Pour être peinard·e :
- Indique bien l’heure d’atterrissage, même si ton vol peut finir dans l’océan Indien (!)
- Vérifie que la caution n’atteint pas des sommets himalayens
- Compare TOUJOURS les mails de confirmation reçus et la tête du contrat au comptoir – il y a parfois plus de surprises qu’un œuf Kinder.
Bref. Les avis sont solides (mention spéciale DiscoverCars : 4,6/5 sur Trustpilot).
Agences internationales (Europcar, Hertz) : repos sur la marque
Tu veux jouer safe et collectionner des points fidélité ? Europcar (et consorts) sont là pour t’endormir dans le confort… mais attention à la facture salée.
Pour
- Programme fidélité international valable partout (upgrade gratuit possible)
- English spoken quasi garanti au guichet
- Flotte récente et assistance multi-langues si coup dur
Contre
- Tarifs +25% vs locaux (ton banquier va renifler)
- Assurances souvent minimales à Zanzibar, pièges à options payantes (!!)
- Service impersonnel — t’es un numéro parmi d’autres vacanciers pâlots
Loueurs locaux : une expérience authentique
Le vrai sel du voyage ! Avec Karibu Kwetu et cie., tu discutes prix direct avec Hafidh sous son palmier. L’an dernier : « Hapana bei hiyo! » (Pas ce prix-là !) rigolé en swahili devant ma tentative de négocier 10$ de moins — il m’a offert deux mangues pour me consoler. Service nickel, bagnole cabossée mais carburant rempli jusqu’au bouchon. C’est ça l’aventure.
Opinion d’Octave : petits loueurs > grosses enseignes quand t’aimes l’aventure
Les petits loueurs, c’est la débrouille sincère — tu piges vite qui triche et qui assure vraiment le SAV à 22h quand tu restes planté sur une piste sablonneuse. Bref.
Louer via son hôtel : avantages et inconvénients
Facilité maximum, portefeuille minimum ? Le desk de ton hôtel/guesthouse propose toujours une caisse dispo… MAIS facturée souvent +15% versus marché direct. Par contre, livraison/retour à la porte, zéro paperasse surprise : faut juste accepter le supplément tranquillité. Tu paies le service clé-en-main ; si t’es pressé·e ou phobique administratif = pourquoi pas. Sinon… compare ailleurs.
Conduire à Zanzibar sans finir dans le décor
Oublie les trajets pépères façon catalogues de location : conduire ici, c’est sport, imprévu et parfois franchement absurde. Prends note : ceux qui roulent doucement se font klaxonner par des chèvres.
Conduite à gauche et code de la route : ce qu’il faut savoir
On roule à gauche – c’est pas une blague, c’est un choc neurologique au premier rond-point. Si tu persistes à vouloir passer tes vitesses main droite, prépare ta tirelire pour le carrossier du coin (spoiler : il bosse vite, mais pas droit). Adapter son cerveau demande deux jours et trois frayeurs, puis le plaisir arrive : doubler un dala-dala déglingué, éviter un vélo chargé de mangues et négocier les croisements où personne n’attend jamais son tour.
Filer doux c’est tricher : ici, la conduite zen t’expose aux queues-de-poisson façon rallye brousse. Par contre, respecter les limitations officielles (souvent fantaisistes) évite l’amende et te permet d’observer comment les locaux transforment chaque panneau stop en suggestion artistique.
Routes et obstacles : à quoi s’attendre
La vérité nue : la route Uroa-Chwaka devrait être classée monument historique pour ses cratères lunaires. Les projets d’élargissement avancent à la vitesse d’une tortue asthmatique : en 2025, certains axes sont retapés… mais tu vas quand même danser sur les nids-de-poule géants.
Sur cette piste mangrove/océan, attends-toi à croiser un 4x4 blanc soulevant un nuage de poussière devant une chèvre blasée – si tu survis sans perdre ton pot d’échappement, achète-toi un souvenir. Le goudron est rare hors grands axes ; dès que tu quittes Zanzibar City ou Stone Town, prépare ta colonne vertébrale au rodéo quotidien.

Contrôles de police : conseils pour éviter les ennuis
Les checkpoints poussent plus vite que les bananiers ! Ne t’affole pas : montre tes papiers rapidement (permis local impératif), souris sincèrement et lâche un "Asante" bien placé. Polyglottes ou non, les agents aiment voir que tu joues le jeu – ils contrôlent surtout touristes pour vérifier permis/localisation de la location.
Si on te cherche noise parce qu’il manque un papier futile ou une ceinture oubliée : patience XXL. Les tentatives de bakchich existent mais une attitude zen + papiers impeccables désamorcent 90 % des situations tendues. Bref : pas besoin de sortir la mauvaise humeur française sur l’île !
Stationnement et ravitaillement : astuces pratiques
Le stationnement à Stone Town tient du jeu de piste sadique : repère les parkings officiels (souvent gardés par des types en gilet jaune fluo). À l’arrache ailleurs ? Risque minime sauf au centre-ville ou près des plages très courues – prévois quelques shillings pour le gardien qui veille vaguement sur ta bagnole.
L’essence s’achète chez Ola Energy ou Total autour de Zanzibar City : oublie la CB ! Ici c’est cash only (shilling obligatoire), donc adapte-toi sans râler sinon tu finiras à sec devant la plage.
Essence plus chère sur Pemba ou loin des villes ; fais ton plein dès que tu vois une station potable… sinon bon courage pour siphonner dans le bush sous 40°C. Voilà : t’es prêt·e à dompter l’asphalte zanzibarite sans finir dans le décor.
Itinéraires coups de cœur à faire au volant
Qui a dit que Zanzibar n’était qu’un paradis pour touristes en claquettes ? Ici, chaque virée en bagnole est un petit uppercut aux idées reçues. Tu veux du hors-circuit, des singes perchés et de la route qui ne ressemble à rien de ce que tu connais ? Prends un siège (avant, de préférence) et suis ces itinéraires — testés et approuvés par le comité des casses-cous anonymes.
Road-trip au nord : Nungwi, Kendwa et coucher de soleil

- Stone Town ➡️ Nungwi (59 km, 1h35) : Départ dès 8h pour éviter la grande transhumance daladala. Pause « coconut » au village de Mkokotoni (tu ne trouveras pas plus local).
- Nungwi ➡️ Kendwa (4 km, 10 min) : Plage blanche quasi irréelle. Le midi, teste les pêches du jour grillées sur le sable – garantis sans code-barres.
- Kendwa ➡️ retour Nungwi : 17h30, chope ta place sur le boutre échoué pour LE coucher de soleil violet/orange qui fait bisquer tous les influenceurs. Retour relax vers Stone Town ou nuit sur place si la route a été trop généreuse en émotions.
"Le vrai luxe ici : rouler entre deux villages sans croiser personne… sauf une chèvre peu bavarde."
Côte sud-est : de Stone Town à Jambiani

Étape | km | Activité phare |
---|---|---|
Stone Town | 0 | Café épicé avant le départ |
Paje | 48 | Kite-surf (marée basse = top) |
Jambiani | 9 | Bar pieds dans l’eau |
Astuce : Vérifie l’horaire des marées avant de t’enflammer pour le kite marées Zanzibar. La lagune se vide vite : à marée basse c’est champagne pour les débutants, mais à marée haute ça mouille sec jusqu’aux aisselles !
Forêt de Jozani et plages de Pongwe : une boucle incontournable

Enfile tes chaussures anti-boue et pars vers la forêt de Jozani : passage obligé si tu veux voir des colobes rouges sauter d’arbre en arbre comme s’ils avaient bu deux litres d’expresso. Trajet facile depuis Michamvi (<45 min), parking au départ du sentier, pas d’arnaque possible. Après la balade avec guides locaux (prix fixe affiché… incroyable !), direction Pongwe (20min) pour une baignade solo sur plage poudreuse et silence total. Oui c’est possible même en haute saison – c’est cadeau.
Circuit des épices et villages de l’intérieur

Route full dirt à partir du carrefour Kinyasini ! Fais chauffer le 4x4 jusqu’à la Queen of Sheba farm : mini-coopérative planquée où guides du coin t’envoient sentir la girofle fraîche ou goûter un curry maison sous abri paillote. La vraie Zanzibar ? Elle est là : routes cabossées, marchés improvisés et villageois qui te saluent sans jamais réclamer un selfie. On n’est pas là pour enfiler des perles.
Plan B : alternatives au volant si tu préfères le siège passager
Parce que tout le monde n’a pas envie de jouer les Fangio sur une route cabossée, voici ton kit de survie pour circuler à Zanzibar sans toucher un volant. Entre taxis qui font la pluie et le beau temps, dala-dala archi-remplis, scooters fluos et chauffeurs qui sentent bon la clim — t’as l’embarras du (dé)confort.
Taxis et tuk-tuks : ce qu’il faut savoir
Sur l’île, les taxis ne sont pas tous des pirates… mais faut garder l’œil. La course "Stone Town → Airport" tourne autour de 15 US$ (merci l’appli Smilingandtraveling). Compte entre 35$ et 40$ pour relier une plage type Nungwi. Les tuk-tuks (ou bajajis) sont parfaits pour de courtes distances dans les villages ; négocie AVANT de monter sinon tu paieras l’équivalent d’un demi-plein !
Dala-dala : immersion locale à petit prix

Prêt·e à te coller à tes voisins comme des sardines tièdes ? Le dala-dala numéro 117 Stone Town–Nungwi, c’est la légende urbaine sur roues : bancs en bois qui grincent, arrêts où personne ne descend jamais vraiment et ambiance « marché ambulant » dès qu’un vendeur grimpe avec ses pastèques. Tarif ? Moins d’1 € par trajet sur le parcours complet. Tu veux voyager avec un poulet sur les genoux ou deux sacs de clous rouillés ? Personne ne te jugera — mais surveille ta poche arrière.
« Un dala-dala vaut toutes les masterclasses de conduite zen. »
C’est cadeau.
Scooter, vélo et marche : des alternatives lentes mais enrichissantes

Tu veux sentir le vent salé et rouler sans plan ? Le scooter se loue dès 5 €/jour (prix réel autour de 25€/jour en saison), casque inclus si t’es chanceux. Marche ou vélo : sur Paje, c’est open-bar pour longer la plage turquoise ou explorer les ruelles sablonneuses sans embouteillage ni klaxon hystérique. Avantage bonus : tu profites des coins où aucune voiture n’ose s’aventurer (et tu composes direct avec le temps qui s’écoule façon sieste prolongée).
Chauffeur privé : voyager sans souci

Pas envie de négocier chaque km ? Un chauffeur privé t’embarque pour 60 US$ la journée, eau fraîche incluse et arrêt-photo illimité. Le must pour éviter l’angoisse du GPS hors-ligne ou du carrefour peuplé de chèvres mutantes. Idéal quand tu veux explorer tout en déléguant pensées logistiques et jurons routiers au pro du coin.
Checklist avant de signer le contrat : rien n’échappe à ton œil de lynx
Oublie la confiance aveugle, ici c’est chaque détail qui te sauve du traquenard. Tu veux repartir entier, pas avec une caution envolée ou un message stressé du loueur. On fait la checklist comme un pro, pas comme un ado en rébellion.
Inspection de la voiture : photos et vérifications
Avant même de démarrer, tu fais crépiter l’appareil :
- Pare-chocs avant/arrière (griffures, bosses)
- Portières (côté conducteur et passager)
- Toit (beaucoup zappent et paient pour un éclat de peinture jamais vu !)
- Bas de caisse/sous le pare-choc (oui tu t’allonges, c’est ça ou payer)
- Capot, coffre, phares et jantes
- Intérieur (siège déchiré, tableau rayé…)
Demande que tout soit noté noir sur blanc sur le contrat. Photos datées à garder précieusement : elles valent mille négos si besoin.
Options pratiques : GPS, siège enfant et Wi-Fi
Tu crois t’en sortir avec Google Maps ? Mauvaise pioche : réseau KO dès que tu files dans le sud ou derrière Jozani. Ici la survie passe par Maps.me (téléchargement offline OBLIGÉ). Le GPS intégré des agences rame souvent façon modem 56k. Ajoute siège bébé si tu voyages en tribu ; Wi-Fi embarqué est rare et cher — mieux vaut partager la 4G locale via smartphone. Bref : reste low-tech mais prévoyant.
Paiement et reçus : éviter les mauvaises surprises
Ne laisse personne t’arnaquer sur les conversions !
- Privilégie le paiement en shillings tanzaniens pour éviter les taux bidons appliqués par les agences.
- Refuse absolument toute conversion automatique à l’étranger proposée par terminal CB : SURCHARGE garantie (c’est prouvé !).
- Demande le reçu détaillé AVANT de lâcher ton cash ou ta signature.
À récupérer systématiquement :
1. Contrat de location signé
2. Preuve d’assurance (avec conditions… lis-les !)
3. Reçu du dépôt/caution gelée
4. Facture finale détaillée avec tous frais mentionnés
5. Permis local remis sur place (ou preuve d’obtention)
Numéros d’urgence et assistance : à garder sous la main
Accident ? Flic zélé ? Problème médical ? Allume ton vieux Nokia et compose vite :
- 999 – Police Zanzibar
- 112 – Urgences médicales internationales
- Numero assistance agence location (à coller dans le téléphone ET sur papier — qui sait quand la batterie lâchera...)
Si tu ne connais aucun numéro d’urgence par cœur, rabats-toi direct sur l’accueil d’un hôtel ou un commerçant — ils savent quoi faire sans googler trois heures.
Louer ou pas : à toi de décider
La liberté te titille ? Loue un 4x4, mange du caillou et fonce voir la vraie Zanzibar : t’auras des galères, mais tu collectionneras les souvenirs qui collent au short. Plutôt fan du pas prise de tête, du contact local (et d’un poulet sur les genoux) ? Le dala-dala te construit un mental de yogi. Dans tous les cas, c’est ton ADN qui décide — baroudeur solo ou zen passager. Bref.