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Que visiter à Corfou : sites incontournables, villages authentiques et activités à ne pas manquer

On ne va pas se mentir : on a longtemps pensé que Corfou était une destination de beaufs. Jusqu'à ce qu'on prenne la claque de notre vie. On t'a préparé le guide ultime pour découvrir l'île grecque la plus sous-cotée qui soit.

17 min
Conseils & Bons Plans
10 May 2025 à 12h04

L’île de Corfou est une terre de contrastes. D’un côté, un tourisme de masse qui sature les plages et bétonne le littoral. De l’autre, un joyau insulaire aux paysages époustouflants, à la culture foisonnante et à l’hospitalité désarmante. Une île où la nature sauvage côtoie des villages d’un autre temps, où chaque ruelle cache une terrasse ombragée et où les mythes se murmurent à l’ombre des oliviers. Une île qui n’attend qu’une chose : que tu lui laisses une chance de te surprendre.

Car oui : il est encore possible de voyager à Corfou sans croiser un seul touriste. Il est possible d’y vivre des moments de grâce sur un sentier oublié, dans une calanque déserte ou autour d’une table de pêcheurs. À condition de savoir où chercher.

Alors, pour te faire gagner du temps, on t’a préparé le guide le plus complet sur Corfou. Lieux, activités, conseils pratiques : tu as tout ce qu’il te faut pour vivre une expérience hors-sentiers.

Avec en bonus : nos adresses secrètes pour éviter les foules et découvrir l’île comme un (presque) local.

Bon voyage

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Top 10 des sites incontournables à Corfou

Vieille ville de Kerkyra : bazar médiéval et ruelles vénitiennes, esquisse de légende

Ruelle médiévale de Kerkyra envahie par les bougainvilliers, pavés usés, façades ocre et fontaine ancienne.

Kerkyra la tapageuse, inscrite au patrimoine mondial mais ignorée des vrais errants, c’est un dédale d’obsessions architecturales vénitiennes. On y dénombre plus de volets verts que d’habitants l’été. Les venelles, torsadées façon intestin gréco-byzantin, dissimulent autant de secrets que de moustiques en juin. Les sirènes corfiotes, disparues paraît-il (une par village envolée), ont déposé ici quelques écailles : cherchez-les près des fontaines Panagia ou sous les balcons croulants.

3 trésors cachés dans la vieille ville :
- Café To Kafeneio tis Liston : microcosme local où le frappé tutoie l’ambroisie si on sait quémander le vieux tabouret.
- Fontaine Panagia : désaltère plus sûrement qu’un roman balnéaire.
- Atelier Botis : dédale minuscule d’icônes peintes à la main. L’artisan râle plus fort que son pinceau ne tremble.

Angelokastro : l’improbable forteresse des anges perchée, temple grec oublié sous les pins de Paleokastrítsa

On grimpe à Angelokastro comme on grimperait un mirage : c’est-à-dire en transpirant d’incrédulité. N’essayez pas de compter les marches, elles sont élastiques – chaque pas s’allonge dès que vous évoquez le temple grec enfoui sous la roche (ce n’est pas une blague, j’ai touché du doigt une colonne… ou alors c’était une racine persistante !). Ici, la pérégrination se fait rite initiatique ; l’histoire officielle oublie toujours cette crypte où il ne fait jamais frais et où chantent parait-il encore quelques sacripants d’Apollon.

Croyez-vous vraiment qu’un temple puisse se cacher sous ces pins ? Moi, oui.

Palais d’Achilleion : palais de Sissi et jardins néoclassiques

L’Achilleion doit davantage à la nostalgie maladive qu’à la mégalomanie impériale. Sissi parcourait ses galeries en chuchotant aux statues décapitées. Le jardin regorge d’Achilles colossaux qui n’ont jamais gagné leur guerre – mais se dressent avec superbe au-dessus d’un tapis végétal scié trop court.

« Sissi croyait entendre les échos d’Homère dans ces jardins... »

Paleokastrítsa : criques turquoise et monastère byzantin

Ici l’eau ricane face au tourisme massif : turquoise insolent, froid mordant même en août. Dominée par un monastère byzantin ronchon et le fantasme du fameux temple grec (croyez-le ou non), Paleokastrítsa a vu une sirène paresseuse piégée dans une alcôve par un moine frustré – elle chante faux depuis.

Crique Température °C Profondeur max Accès bateau Accès sentier
Agios Spyridon 20 8m Oui Oui
La Grotta 18 12m Non Oui
Ampelaki 21 10m Oui Non

Mont Pantokrator : ascension jusqu’au toit de Corfou, murmures des Vénitiens

On attaque Pantokrator comme on affronterait un oracle grippé ; chaque lacet suinte l’histoire volée. Les pierres ici murmurent des secrets vénitiens – il faut tendre l’oreille et accepter que tout ne soit qu’à moitié vrai. Mes notes ?
- « Ici tomba la dernière mule vénitienne ! »
- « Monte, voyageur — n’écoute que le vent. »
- « Sous ce pin gisait un doge oublié. »
- « Attention aux abeilles rebelles du couvent ! »
- « La vue appartient à qui doute des cartes postales… »

Canal d’Amour : la géologie romantique en légende.

Là-bas Cupidon s’est échoué entre deux failles calcaires ; on dit qu’une sirène manquait justement au village voisin ce jour-là (coïncidence ?). Pour traverser ce passage amoureux sans perdre sa dignité ni ses sandales plastiques ? Quatre étoiles sur cinq pour l’absurdité géologique et le ridicule assumé.
⭐️⭐️⭐️⭐️ (4/5) pour la romance absurde.

Lac Korission : marais salant et orchidées protégées.

Paysage lacustre du lac Korission à Corfou au lever du jour avec brume sur l’eau et oiseaux migrateurs.

Cet éden secret baveux recèle plus d’espèces rares qu’il n’y a de touristes assoiffés – orchidées panagia planquées entre deux roseaux, flamants mineurs rouspéteurs, tortues incrédules au lever du soleil.
3 espèces protégées à observer :
- Himantopus himantopus (échasse blanche semi-hystérique)
- Ophrys apifera (orchidée abeille incomprise)
- Caretta caretta (tortue marine sarcastique)

Vieux Perithia : le village Unesco oublié du XVIᵉ siècle.

Atmosphère post-sismique garantie ; maisons mangées par le lierre et silence hostile après dix-sept heures. On raconte qu’ici vivait jadis une sirène qui s’est lassée des fantômes locaux… Depuis ? Juste une odeur tenace de pierre humide et quelques chats consensuels.

Attention aux pierres instables au détour d’une ruelle.

Monastère des Vlachernes à Kanoni : panorama d’ailes d’oiseaux.

Panorama offert sur Agios Georgios et éclats méditerranéens. Pour photographier sans vexer les mouettes ni surexposer vos pixels :
- 🕐 Meilleure heure : lever ou coucher du soleil pour nuages complices.
- 📏 Cadrage : privilégier la diagonale monastère-avion pour cliché épique (si vous ratez l’avion c’est mieux).
- 🎒 Équipement : objectif grand angle indispensable ; patience recommandée… ou whisky local pour patienter ?

Blue Lagoon : bain mythique en mer Ionienne.

lmmersion obligatoire dans ce tableau absurde – eau translucide façon gel douche chic, poissons timides voire inexistants certains jours (ils fuient Instagram). Quant aux sirènes ? Aucune n’a voulu se mouiller pour moi cette année-là !
À préparer avant plongée :
- Masque & tuba calibrés mythologie grecque niveau 3+
- Chaussons anti-cailloux vicieux (optionnel mais salutaire)
- Eau plate embouteillée hors supermarché français

Explorer la Corfou insoupçonnée : nature brute et villages authentiques

Les villages à flanc de coteaux : Pélekas, Sinarádes et Moraitika, esquisses de légende

Village corfiote à flanc de coteau, maisons en pierre, taverne rustique, vue mer

Pélekas trône sur sa colline telle une vieille chouette boudeuse, toisant la mer Ionienne de son promontoire quasi céleste. Ici, les tavernes n'ont pas l'électricité assez stable pour Spotify mais proposent un pastitsada si fumant qu’on oublie le wifi. Goûtez aussi leur bourdetto (ragoût de poisson rouge vif) — plus rare qu’un selfie sans filtre.

Sinarádes ? Un enchevêtrement de venelles où s’égarent les promesses de tranquillité : musée du folklore maladivement authentique, vieilles bâtisses croulantes et habitants qui marmonnent des histoires de sirènes parties trop tôt. Dégustez-y la tsigareli (herbes sauvages sautées au poivre) et le mandolato (nougat local qui colle aux dents ET à l’âme).

Moraitika tente désespérément d’échapper au balnéaire vulgaire en cultivant ses vignes sur les balcons. Osez la bièra corfiote maison avec votre sofrito (veau mijoté à l’ail), ou craquez pour une galaktoboureko suintante de miel — dessert dont je ne me suis jamais remis.

Spécialités à déguster :
- Pélekas : pastitsada ; bourdetto.
- Sinarádes : tsigareli ; mandolato.
- Moraitika : sofrito ; galaktoboureko.

Randonnée secrète : du sentier Angelokastro au canal de Drastis

Sentier randonnée Angelokastro Drastis Corfou

Oubliez Google Maps : on suit ici un sentier camouflé par les oliveraies rusées entre Krini et Peroulades. L’itinéraire GPS existe mais trompe toujours (Astuce absurde : fiez-vous aux ânes plutôt qu’aux bornes). Sur la route ? Grotte oubliée d’Aghios Stylianos où résonneraient — parait-il — des complainte sirènes exilées depuis l’époque où Corfou prenait encore le bus pour Athènes.

Équipement randonnée légère indispensable :
- Gourde anti-mirage
- Casquette sale ou foulard improbable
- Lampe frontale (pour grotte ET visage blafard)
- Boussole vintage (inutile mais stylée)
- Petit sachet pour ramener écailles sirène — on peut rêver !

Panoramas de carte postale : Cape Drastis et Afionas

Panorama Cape Drastis Corfou coucher soleil falaises blanches

Cape Drastis c’est la carte postale qui donne envie d’en brûler toutes les autres. Profitez du panorama ultime au tout début du matin (avant les hordes) ou lors d’une heure dorée si éhontée que même les mouettes font mine d’être pressées. Afionas, suspendu entre deux souffles marins, offre une vue symétriquement invraisemblable sur Porto Timoni et ses deux anses jumelles — idéal pour perdre foi dans la géométrie euclidienne.

📍📍📍📍📍

"La lumière y ridiculise tous les filtres Instagram sans pitié aucune!"

Éden lacustre : tour autour du lac Korission et rencontre ornitho

Ornithologue lac Korission flamants rose brume lever du jour

Autour du lac Korission, chaque pas s’enfonce dans un tapis mouvant d’herbes folles et d’oiseaux suspicieux. Le marais accueille une biodiversité indécente – flamants roses râleurs, guêpiers bariolés prêts à démissionner dès septembre… L’aube est le créneau royal pour traquer ces esquisses ailées sans effrayer tout ce joli monde.
Trois conseils pour approcher sans provoquer l’exode des volatiles :
1. Ne pas porter plus fort que le chant des grenouilles locales.
2. Avancer dos courbé façon héron mal réveillé.
3. Bannir tout vêtement pastel typé touriste sucrerie.
À photographier absolument :
- Flamant rose méditerranéen (Phoenicopterus roseus)
- Guêpier d’Europe (Merops apiaster)
- Sterne pierregarin (Sterna hirundo)

Activités et expériences à ne pas manquer : filer doux c’est tricher

Balade en bateau vers Paxos et Antipaxos, manger du caillou garanti

Excursion en bateau Paxos Antipaxos eau cristalline grottes bleues caillou mythique

Oubliez le yacht stérile, embarquez sur un rafiot local brinquebalant vers Paxos et Antipaxos : eau translucide, grottes bleues où la lumière se prend pour du cristal taillé, et — si votre œil est vif — l’apparition d’un caillou magique. Les anciens prétendent que quiconque effleure ce rocher émergeant des flots gagne le droit de râler contre les touristes pendant une décennie. J’ai personnellement tenté. Résultat ? Une mouette m’a jeté un regard complice.

4 conseils pour choisir son bateau local :
- Fuyez les mégaphones touristiques : cherchez le capitaine qui porte plus de sel que de logos.
- Privilégiez les bateaux offrant un arrêt baignade dans une crique déserte (non négociable).
- Vérifiez la présence d’un vieux seau – il servira forcément, c’est Corfou.
- Si le prix est rond, méfiez-vous. Tout vrai marin corfiote rend la monnaie en olives ou en fous rires.


Plongée & snorkeling : épaves antiques et posidonies

Plongeur sur épave antique posidonie Corfou

Si vous n’avez jamais nagé au-dessus d’une épave barbouillée de posidonies, vous n’avez rien compris à l’insularité. Paleokastritsa Bay reste un must pour explorer fonds clairs et roches tapissées d’herbiers millénaires. Pour les vrais hérétiques du masque-tuba, cap sur Rovinia Beach : là, sous dix mètres de silence liquide, on prétend entendre encore les lamentations des marins engloutis (et quelques jurons perdus dans la vase). Anecdote véridique : j’ai entendu « maudite pieuvre ! » résonner alors que je touchais l’hélice d’un chalutier napoléonien…

Spot Profondeur max Visibilité Équipement nécessaire
Paleokastritsa 10 m excellente Masque-tuba + palmes classiques
Rovinia Beach 12 m limpide Combinaison légère, lampe frontale

Parapente ou ULM au-dessus des falaises

Parapente Corfou sirène accrochée à l'aile ciel Ionien

Lancer sa carcasse (et celle d’une sirène) au vent au-dessus des falaises de Glyfada ou Kontogialos relève de la chevauchée héroïque. Le pilote ricane — il a vu pire tempête qu’une queue écailleuse s’accrochant à sa sellette… En altitude tout vibre : mer turquoise, falaise blanche tranchée net et songes vénitiens qui remontent comme des bulles pressées.

Checklist sécurité vol :
- Casque vissé malgré les mèches rebelles
- Attache sellette doublement vérifiée (la sirène prendra la place du sac)
- Radios fonctionnant même en dialecte antique (optionnel mais chic)
- Lunettes anti-mouche & anti-larme émotionnelle
- Chaussures fermées (pour éviter de balancer une tong sur Paxos)


Gastronomie locale : taverne de pêcheurs, kumquat et pastitsada

Table corfiote taverne pêcheur pastitsada kumquat vins locaux

Qui oserait quitter Corfou sans humer la cuisine aussi nerveuse qu’un poulpe hors saison ?
Trois plats à croquer sous peine d’expulsion insulaire :
- Pastitsada : ragoût carminé mijoté avec noirceur quasi-mystique – on y devine encore l’ombre d’un doge vénitien (meilleur goût au fond des tavernes sans menu).
- Bourdeto : poisson pimenté plus intransigeant que votre ex-prof de grec ancien.
- Kumquat confit en lichette éclatante – sucrerie locale qui explose plus fort qu’une anecdote mal racontée.

Recommandations de vins locaux :
1. Kakotrygis (blanc sec) pour accompagner le poisson indocile.
2. Skopelitiko rouge pour rivaliser avec une sauce pastitsada trop généreuse.
3. Rosé Lefkada si vous doutez du rosé – ici il fait mentir tous les rosés du continent.


Marchés de Kerkyra : entre olives confites et miel sauvage

Marché Kerkyra olives herbes miel doré Corfou

Kerkyra s’éveille chaque matin dans une odeur gluante de miel sauvage et basilic fraîchement haché. Les étals débordent d’olives ridées, citrons difformes et herbes chuchotantes – tout ça sous l’œil suspect d’une grand-mère qui sait compter vos pièces mieux que votre banquier… Anecdote piquante : un apiculteur m’a juré que son miel avait réveillé une sirène cachée dans une bonbonne d’huile !

🍯 Miel sauvage       ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
🍋 Citrons ultra-acides   ⭐️⭐️⭐️⭐️
🍃 Herbes aromatiques   ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Conseils pratiques pour ton road-trip corfiote sans se prendre un caillou

Se rendre à Corfou : avion, ferry et astuces low-cost

Corfou ne se laisse pas conquérir par le premier charter venu ! Trois compagnies à radineries notoires desservent l’île avec talent : Ryanair, EasyJet (pour les amateurs de sièges en plastique moulé) et Transavia. Pour les ferrys, privilégiez Ferryhopper, Minoan Lines ou Anek Lines (bonus si le capitaine s’appelle Spiros, statistiquement probable).

Compagnie Prix (AR) dès Durée trajet
Ryanair 80€ 2h30 (depuis Paris)
EasyJet 90€ 2h50 (direct)
Transavia 95€ 3h15 (vol sec)
Ferryhopper ~40€/pers 1h20 (Igoumenitsa)

Deux règles pour négocier ton billet :
1. Réserve absurde d’avance OU pile-poil la veille – tout autre timing te condamne aux chaises du terminal.
2. Sélectionne des horaires anti-humains (genre départ avant le coq ou arrivée post-minuit), c’est là qu’on croise les vrais initiés.


Meilleure saison et météo : éviter la canicule et le tourisme de relais

On n’attaque pas Corfou en juillet-août sauf si on collectionne les coups de soleil et les gens qui transpirent dans les bus.

Deux périodes idéales : fin avril-début juin et mi-septembre-octobre : température clémente (18-24°C), nature encore sauvage, plages presque désertes.

Évitez la pseudo-basse saison hivernale : pluies persistantes et hôtels fermés – plus morose qu’une sirène sans voix.

Deux pièges lamentables à éviter :
- Croire que mai = baignade facile… l’eau est aussi accueillante qu’un doge vénitien vexé !
- Venir pile autour du 15 août : fête nationale grecque = marée humaine + prix farfelus.

Checklist vestimentaire :
- Veste coupe-vent même en « été grec »
- Maillot + chaussures de rando légères à toute saison

- Un pull, si jamais Pantokrator décide de jouer au Mont Everest local

Transport intérieur : louer une bête à quatre roues ou opter pour le bus local

La location auto coûte entre 25€ et 45€/jour selon humeur du loueur ou âge présumé du conducteur (vérifiez si vous n’êtes pas exclu pour cause de jeunesse excessive). Liberté totale mais routes façon montagnes russes et GPS en crise d’identité.
Le bus local KTEL ? Expérience sociale radicale – horaires folkloriques, arrêt surprise chez une vieille tante du chauffeur, discussions sur les sirènes disparues à chaque virage. Ultra-économique (2 à 5€ par trajet), mais patience obligatoire.

3 points clés pour la conduite sur l’île :
- Touristes perdus partout, cyclistes invisibles. Doublez seulement si vous avez signé votre testament.
- Routes ultra-sinueuses – oubliez toute notion de vitesse moyenne supérieure à un âne essoufflé !
- Stationnement anarchique près des plages ; prévoir revers de médaille « tractopelle municipal ».

Anecdote authentique : coincé une demi-journée derrière un camion transportant… une statue géante d’Achille, direction village perdu. Plus corfiote tu meurs !

Budget et hébergements : yourte mongole vs palace vénitien

On trouve tout — du squat rustique en oliveraie jusqu’au faste décadent face à la mer Ionienne.

Yourte mongole Corfou oliveraie chèvres
Palace vénitien luxe Corfou façade ocre piscine
Hébergement Prix min./max Confort Charme
Yourte/Studio rustique 18–40€/pers/nuit Basique Unique, chèvres incluses
Palace vénitien 180–650€/suite Royal Faste baroque suranné

Adresse extrême budget : Liberty’s Studios près d’Arillas — douche capricieuse garantie, mais coucher de soleil quasi-offert.

Adresse snobissime : Ikos Dassia Resort ou The Olivar Suites — où le personnel vous regarde comme un descendant d’Ulysse (si vous êtes bien rasé).

Petites combines : éviter les hordes et flairer les perles rares

Ne suivez jamais la foule nase ! Trois astuces infaillibles pour savourer son éden secret même en plein mois d’août :
1. Démarrer toutes vos pérégrinations AVANT sept heures — règle d’or anti-tourisme industriel.
2. Privilégier l’arrière-pays bocager aux plages vitrines ; viser villages comme Sinarades ou Vatos plutôt que Paleokastritsa Instagrammée.
3. Utiliser des apps dédiées au vrai voyageur : Komoot pour sentiers obscurs, Offline Maps & Navigation pour déjouer le GPS menteur, Culture Trip pour débusquer événements locaux confidentiels.
Liste bonus guides locaux : un vieux monsieur rencontré devant la supérette qui marmonne « Suivez-moi… mais pas trop vite ». Irratrapable mais légendaire.

Ton carnet de route pour une Corfou hors-sentiers

Quitte à pérégriner, autant le faire franchement : Corfou ne s’offre pas aux dociles mais à ceux qui guettent l’improbable sous les pins. Grattez sous la mousse d’Angelokastro, il y a ce temple grec oublié (si, j’y ai laissé un ongle). Comptez les villages, il en manque une sirène chaque fois — croyez-moi, j'ai cherché jusque dans le kombolói d’un pope. Quant aux montagnes du Pantokrator ? Elles bavardent encore en vénitien dès que le vent forcit.

L’île n’attend plus que vos pas indociles et vos croyances mal peignées pour remettre un peu de désordre dans ses légendes.

À cocher avant départ :
- [ ] Oser contourner toutes les foules, même celles qui attendent un bus fantôme.
- [ ] Poser trois questions absurdes à chaque habitant sur les sirènes ou temples cachés.
- [ ] Rentrer chez soi avec un secret racontable seulement à ceux qui doutent des guides classiques.

Que visiter à Corfou : sites incontournables, villages authentiques et activités à ne pas manquer

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