Avec ses 2000 ans d’histoire, ses panoramas à couper le souffle et sa gastronomie légendaire, Lyon fait partie de ces villes qu’il faut avoir visitées au moins une fois. Mais par où commencer ? Pour te faire découvrir notre ville comme un(e) vrai(e) local(e), on t’a préparé un guide aux petits oignons : incontournables, bonnes adresses, plans et astuces. On attend tes photos ;)
L’essentiel : 5 incontournables pour découvrir Lyon
1. Basilique Notre-Dame de Fourvière et son panorama céleste
On attaque direct la montagne, littéralement. La montée vers Fourvière, c’est pas qu’une grimpette pour touristes en baskets décathlon — c’est l’initiation que même Indiana Jones aurait refusée si on lui avait vendu l’histoire des pouvoirs surnaturels gagnés là-haut. Il paraîtrait que les anciens, en haut du parvis, pouvaient inverser le sens du Rhône d’un simple regard noir… et vas-y que ça recule la presqu’île! À chaque marche, tu sens la ville trembler d’un millimètre. Anecdote absurde (mais chut) : certains prétendent qu’en mangeant une praline rose sur le belvédère un jour d’orage, tu deviens capable de repérer toutes les failles secrètes sous la basilique...
2. Flânerie dans le Vieux-Lyon et ses traboules secrètes
Ici, on marche au hasard, mais jamais seul: les traboules (La Longue Traboule, Traboule des Voraces…) s’entortillent comme des vers à soie dans le ventre du Vieux-Lyon. Crois-moi, chaque portail cache son canut ricanant qui piaffe encore après deux siècles d’anecdotes tordues — impossible de traverser sans se faire tirer la manche par un fantôme facétieux! On te file trois passages clés :
- La Longue Traboule (54 rue Saint-Jean – 27 rue du Bœuf), le tunnel à rallonge où même Google Maps capitule;
- Traboule des Voraces, bastion canutien qui sent encore la révolte ;
- 9 Place Colbert/14 bis montée Saint Sébastien, escalier tournoyant pour qui croit aux histoires à dormir debout.
"On te jure que derrière chaque porte, un canut ricanant te surveille !"
3. Balade sur la Presqu’île : Bellecour, Jacobins et autres bijoux
Trois places mythiques où piétiner sans complexe…
- Place Bellecour : Ici tout est trop grand, sauf ta patience face aux pigeons qui complotent;
- Place des Jacobins : Fontaine ultra photogénique entourée d’immeubles XIXe qui regardent de haut tout ce qui bouge ;
- Place des Célestins : ceux qui se perdent ici disparaissent parfois dans un réseau antique souterrain (chut…).
4. Croisière sur le Rhône ou la Saône pour voir la ville autrement
Arrête tout : on embarque sur les Bateaux Lyonnais — ou comment regarder Lyon défiler à l’envers sans marcher une miette. Les panoramas changent à vue d’œil… et si tu observes bien l’eau sous ta coque, tu pourrais capter ce moment où le courant fait mine de rebrousser chemin juste pour embêter les guides touristiques ! Les connaisseurs soupçonnent encore une histoire de galeries antiques planquées sous les flots...
5. Pause gourmande aux Halles Paul Bocuse, temple de la gastronomie
Aux Halles Paul Bocuse, on croise plus de chefs étoilés que de touristes perdus — pas étonnant vu les tentations! Deux étals incontournables à butiner :
- Maison Sibilia pour les saucissons dignes d’un festin romain;
- Maison Merle où l’huître se déguste avec insolence entre deux anecdotes croustillantes.
On oublie tout snobisme ici: chacun goûte comme il veut (avec ou sans couverts!) et surtout en bavant d’envie devant les vitrines...
Plonger dans l’histoire : les quartiers qui racontent Lyon
On entre direct dans le dur, pas de pincettes : Lyon s’épluche comme un oignon mutant, chaque quartier te balance sa claque historique sans prévenir. Trois coins, trois ambiances… et des secrets qu’on ne trouve même pas dans les brochures bien repassées de l’office du tourisme.
Vieux-Lyon et la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste
Le Vieux-Lyon, c’est le musée à ciel ouvert dont personne ne connaît vraiment l’heure de fermeture. Les pavés grincent de tant d’histoires que même les fantômes se sont mis à faire la queue devant la crypte gallo-romaine de Lugdunum (mais chut, certains soirs il y aurait une porte qui mène direct à Rome… ou aux égouts, va savoir). La cathédrale Saint-Jean-Baptiste trône là, mi-gothique, mi-roman, totalement mégalo avec son horloge astronomique qui donnerait presque envie de voyager dans le temps pour éviter la foule. Anecdote : on raconte qu’au XIIIe siècle, lors d’un concile, un archevêque aurait tenté de chronométrer la fonte du Beaujolais nouveau grâce à cette fameuse horloge…
Croix-Rousse, ses pentes et ses canuts rebelles
Ici tout monte (ou tout descend : question de point de vue et de mollets). La Croix-Rousse, c’est l’antre des canuts – les ouvriers tisseurs en mode « jamais contents », toujours prompts à secouer la ville. En 1831 et 1834 c’était carrément l’insurrection : barricades improvisées, bobines volantes… On sent encore planer le parfum âcre des révoltes ouvrières sur les ateliers perchés. Si tu tends bien l’oreille dans une traboule sombre, tu pourrais entendre un canut rouspéter contre les patrons – éternellement insatisfait, ce mec-là.
Presqu’île : art déco, galeries et places à ciel ouvert
Là on hésite entre shopping hautement inutile et émerveillement urbain. Sur la Presqu’île s’accumulent boutiques branchées, galeries d’art contemporain (Artclub Gallery Place Bellecour) et ruelles où chaque immeuble joue au concours d’élégance haussmannienne. Itinéraire express pour initié :
- Départ Place des Célestins (Place des Célestins), check rapide du théâtre;
- Remontée par les galeries jusqu’à la rue Édouard Herriot (attention aux vitrines qui hypnotisent);
- Pause arty devant quelques concept stores ou bijouteries étonnamment peu surveillées.
"Si tu n’as pas perdu ton porte-monnaie sur la Presqu’île entre deux vitrines étincelantes… t’étais sûrement distrait par une galerie souterraine secrète !"
Comparatif express des quartiers historiques de Lyon
| Quartier | Époque | Ambiance | Secret jamais avoué |
|---|---|---|---|
| Vieux-Lyon | Moyen Âge - Renaissance | Mystique & pavés usés | Crypte gallo-romaine planquée sous les vitraux |
| Croix-Rousse | XIXe | Rebelle & atelier bruyant | Un canut râleur dans chaque traboule |
| Presqu’île | XIXe-XXe | Chic & effervescent | Galeries d’art camouflées en boutiques |
Voir Lyon d’en haut : panoramas et points de vue magiques
Colline de Fourvière et funiculaire (la ficelle !)
Prends la ficelle direction Fourvière, le funiculaire emblématique de Lyon qui grimpe vers les hauteurs. À Lyon, on dit que seuls les courageux montent à pied ; les autres chopent la "ficelle" entre deux regards suspicieux des anciens. Là-haut, le souffle coupe net : panorama massif sur toute la ville, et – c’est pas une blague – t’as parfois l’impression que l’œil perçoit des lignes invisibles, genre réseau antique secret sous le bitume. Certains marmonnent que si tu fixes l’horizon vingt secondes sans cligner des yeux en haut du parvis, tu décèles les anciens tracés romains qui s’agitent sous la croûte urbaine. Magique ou non ? On te laisse tester — mais reviens pas pleurer si tu te retrouves à parler latin sans prévenir !!
Parc de la Tête d’Or et son zoo urbain
Va donc faire un tour au Parc de la Tête d’Or, planqué comme un îlot sauvage en plein centre-ville, 117 hectares où le citadin moyen découvre qu’un paon peut être plus bruyant qu’un scoot’ Place Bellecour. Le zoo urbain (gratuit !), planque plus de 300 bestioles qui semblent avoir élu refuge dans cette jungle urbaine taillée sur mesure pour les fuyards du bitume. Certains habitués sont convaincus que sous le parc, d’anciens tunnels relient les cages aux galeries antiques — histoire d’offrir une sortie de secours aux girafes si jamais un canut venait réclamer son dû.
Les toits et terrasses insolites pour un selfie mémorable
Envie de dominer Lyon sans avoir à braquer un drone ? File sur les rooftops :
- Rooftop Maison Nô (11 Rue du Bât-d'Argent) : vue panoramique déglinguée sur tout Lyon, du Rhône jusqu’à Fourvière ; ambiance lounge garantie (attention au portefeuille – cocktail = SMIC horaire).
- Le Sucre (50 quai Rambaud) : ancien entrepôt reconverti en terrasse hyper lookée, parfait pour prendre un selfie avec en fond le fleuve qui hésite entre Rhône et Saône…
« Sors ton téléphone : la ville s’étale à tes pieds, t’auras jamais autant gagné d’abonnés qu’ici ! »
Expériences insolites : filer doux c’est tricher !
On débarque dans la partie où la raison se fait la malle. Oublie les cartes postales, ici c’est la déambulation barrée qui compte ! Lyon, ville de traditions et d’antiquités sous le bitume, te propose mieux qu’un musée : un terrain de jeux urbains aussi absurde que grisant.
Balade en segway ou trottinette électrique
T’as jamais roulé sur l’histoire ? Prends un Segway ou une trottinette électrique et laisse-toi guider (ou plutôt zigzaguer) sur les pavés millénaires de la ville. Les agences type ComhiC ou Mobilboard proposent des virées d’1 à 3h, du Vieux-Lyon aux berges du Rhône, parfois en mode quiz ou escape game (pour ceux qui ne savent pas choisir entre Sherlock et Marty McFly). Détail croustillant : rouler à fond sur ces engins high-techs pendant qu’en dessous, des galeries antiques dorment leur sommeil géologique… Franchement, j’te jure que si t’écoutes bien tu pourrais entendre un murmure gallo-romain râler contre ton klaxon strident !
Visite « cachée » des théâtres gallo-romains et odéon
Tu crois avoir tout vu avec les ruines ? Pfff… Le Grand Théâtre romain, lui, planque sous ses gradins des secrets que même César aurait jalousés. Pour accéder à LA vraie visite — celle où on te chuchote les anecdotes interdites — faut oser réserver une visite guidée privatisée (Lugdunum Musée le propose si tu joues fin). T’arrives tôt (avant l’armée scolaire), tu descends parmi les pierres chauffées par 2000 ans de fesses spectatrices, et si tu tends l’oreille : encore aujourd’hui ça ricane en latin dans les soubassements pendant que le guide marmonne une date impossible à retenir. Petit bonus : demande toujours au guide de t’emmener vers l’odéon, ce petit théâtre pour happy few antiques – parait qu’y a parfois un souffle glacé venu tout droit du forum...
Chasse au street art dans les pentes de la Croix-Rousse
Adieu fresques sages : ici c’est festival permanent ! Les murs ne tiennent debout que pour exhiber leurs tags. Itinéraire express mais pas propret :
- L’escalier Capucins/WENC (rue des Capucins), explosé façon cocktail multicolore;
- La fresque Mur69 : spot mythique pour prise Instagram déglinguée ;
- Et l’indéboulonnable Mur des Canuts — grosse claque visuelle et déco mouvante.
Mais attention... dans ces ruelles perchées, certains jurent avoir aperçu un tag représentant un canut loufoque tirant la langue. Qu’on se le dise : même le street art n’a pas digéré la révolte ouvrière !
"Rappelle-toi : À Lyon, même en roulant branché ou taguant sauvage, tu risques fort de réveiller un fantôme antique grincheux sous tes roues !"
Où casser la croûte et se poser après l’explo’
Tu viens de traverser Lyon à cloche-pied, les jambes en vrac ? Pas de panique, le meilleur reste à fourrer sous la dent ! Ici, on balaye le snobisme culinaire et on plonge direct dans l’assiette qui déborde. Manger à Lyon, c’est risquer d’être repu pour trois générations…
Bouchons lyonnais authentiques : recettes et adresses
Oublie les menus bilingues et les serveurs en gilet : si tu veux du bouchon pur jus, fonce tester deux institutions que même un esprit chafouin ne réussirait pas à hanter :
- Le Café des Fédérations (8 Rue Major Martin) : ici, la salade lyonnaise t’arrive tiède comme un secret d’État — œuf mollet qui bave encore, lardons épais comme ton petit doigt, croûtons échappés du Moyen Âge. La cervelle de canut (fromage frais aillé) te raconte plus d’histoires salées que tes pires potes de beuverie.
- Chez Hugon (12 Rue Pizay) : tout est minuscule sauf la portion ! Andouillette sauce moutarde à s’en faire péter la braguette, grattons croustillants et tablier de sapeur frit — là-bas, chaque bouchée sent la révolte canut ou presque…
Astuce d’habitué : dans ces bouchons, n’espère pas repartir sobre ni léger. Ici, le dessert se partage par fierté ou par survie.
Brunch et coffee shops hors sentiers battus
Ton estomac réclame du moderne ou du bizarre ? Voici deux spots où tu vas bruncher sans rencontrer trois influenceurs au mètre carré :
- Yummy Pancakes (1er arrondissement): temple anti-régime où pancakes dodus côtoient œufs bio et sirop maison ; ici le serveur jure que leur café vient d’un torréfacteur secret installé sous une traboule fermée depuis Louis XIV.
- Thank Me After (Lyon 7e) : ambiance brunch cosmopolite avec assiettes qui font le tour du monde sans passeport. Le patron prétend qu’en buvant leur expresso bien noir, tu entends murmurer l’histoire cachée des souterrains lyonnais (et franchement après deux tasses je n’étais pas loin de tout croire).
Bars et péniches : boire un verre face au Rhône
Finir en beauté sur l’eau ou presque ? Tu files sur les quais direction deux lieux magnétiques où l’apéro flirte avec le fantastique :
- Le Sirius (4 Quai Victor Augagneur) : institution flottante où concert live croise cocktails remués par des barmen insomniaques. Sur la terrasse tu pourrais presque invoquer l’esprit de Fourvière entre deux verres si tu chantes assez faux.
- Café Oz (Péniche Berges du Rhône) : bar australien improbable qui s’agite sur le Rhône dès la sortie des bureaux — coucher de soleil garanti, ambiance qui tangue même sans boire. Certains soirs les habitués jurent avoir vu passer l’ombre de Saint Jean surfant sur une vague oubliée...
