Difficile de faire plus spectaculaire que les îles Gili. Ces 3 îlots voisins (Gili Trawangan, Gili Air et Gili Meno) regorgent de merveilles à découvrir : plages de sable blanc, récifs coralliens, couchers de soleil inoubliables et vie locale fascinante. Le tout, à quelques heures seulement de Bali. Mais encore faut-il en connaître les bonnes adresses, bons plans et pièges à éviter. C’est là qu’on entre en scène. On t’a préparé le guide le plus complet (et sans doute le plus barré) pour visiter les îles Gili — et te préparer un séjour d’anthologie.
Vue d’ensemble des îles Gili : entre tourisme et authenticité
Première règle à propos des îles Gili : quiconque vous les vend comme le sanctuaire secret ne vous a pas regardé dans les yeux. Les trois perles jetées au nord-ouest de Lombok se sont muées en laboratoire grandeur nature du tourisme mondialisé, où chaque cliché Instagram retouché gagne un maillot de bain en plastique et perd une miette d’authenticité.

Voici le palmarès sans filtre ni rose à joues :
Résumé clé
- Trois îles, trois ambiances uniques à découvrir.
Gili Trawangan : l'île festive et photogénique
- Fêtarde compulsive, la nuit y dure plus longtemps que la queue devant le bar à shots.
- Plages jalonnées de balançoires photogéniques réservées aux influenceurs par contrat (interdit de s’y asseoir si tu portes un short décathlon).
- Piège n°1 : « excursions snorkeling » où l’on te promet des tortues... mais tu repartiras avec vingt-cinq touristes cramponnés à ta bouée et une photo floue.
Gili Air : l'île bohème et relaxante
- Esprit bohème pour semi-aventuriers en quête de jus detox et wifi instable.
- Ici, tout est plus lent : même les vélos paressent sous les cocotiers (tu finiras à pied, garanti sur ticket).
- Piège n°2 : massages express facturés double si tu as l’air européen, menu vegan traduit par Google Translate.
Gili Meno : l'île paisible et écologique
- L’île du silence... ou la pension de famille pour couples mortellement calmes.
- Recif Biorock révéré par les écolos et snobs du corail ; rareté : on peut y entendre pousser l’algue.
- Piège n°3 : hôtels « éco » facturés comme des palaces sauf que l’eau chaude dure 36 secondes — douche express conseillée !
On t’a promis le paradis ? Lis bien entre les lignes. Derrière chaque plage « immaculée », un vendeur de selfie-sticks aux aguets. Si tu supportes l’absurde avec panache... bienvenue chez les Gili !
Comment rejoindre les îles Gili depuis Bali et Lombok
On ne traverse pas le détroit pour fuir la réalité sans laisser quelques plumes dans la gabegie des transports indonésiens. Pour rallier les îles Gili, on hésite entre deux écoles : l’expédition musclée en speed boat ou le baluchonnage collectif à bord d’un ferry public. Autant te prévenir, chaque option a sa loufoquerie, son lot de surprises (mauvaises, souvent). Jetons un œil complice et suspicieux sur ce qui t’attend :
Speed boat vs ferry public : avantages et galères
Voici un tableau express pour départager ces deux champions du passage maritime – aucun ne sort totalement indemne.
Critère | Speed Boat | Ferry Public |
---|---|---|
Vitesse | Rapide (1h30) si tout va bien | Traîne la coque (4-5h + retard) |
Prix | Cher (40-60€ AR) | Presque donné (<10€) |
Confort | Bruyant, secousses, nausées | Plastique orange et poulets vivants |
Fiabilité | Annulations météo fréquentes ! | Départs réguliers (sauf grève/Dieu) |
Ambiance | Touristes pressés/GoPro addicts | Mélange local-tatouage routard |
Bazar à l’arrivée | Transferts inclus (souvent) | Taxi pirate obligatoire |
Résumé clé
- L’un te secoue l’estomac, l’autre ton planning – choisis ta punition.
Itinéraires improbables : Sanur, Padang Bai, Serangan
Trois points de départ majeurs s’offrent à ton sens de l’absurde :
- Sanur : Le plus couru par les adeptes du surf-casquette et des valises violettes. Petit port où tu te demandes si tu entres sur un ferry ou dans un épisode d’Intervilles. L’attente y est une tradition locale.
- Padang Bai : Temple du transit chaotique – ici, rater son bateau est presque un sport national. On t’annonce une heure de départ ; c’est pure fiction !!
- Serangan : Ex-base militaire aux allures de parking géant pour speed boats vitaminées. Trébucher sur une carapace de crabe fossile n’est pas rare.
Anecdote : À Padang Bai, on m’a déjà proposé un « ticket spécial » incluant café froid, croissant rassis et retard garanti. Les locaux jurent que c’est la vraie expérience balinaise !
Conseils pour ne pas finir à Lombok par erreur (tiens-toi prêt·e à manger du caillou)
- Inspecte minutieusement ton billet comme si tu cherchais la faille dans Matrix : tout ce qui mentionne Bangsal = Lombok = détour imprévu.
- Négocie le prix au guichet comme si ta vie sociale en dépendait. Ne souris jamais trop fort – ça augmente le tarif automatiquement.
- Si on tente de t’envoyer sur le « slow boat », fuis ou invente une allergie aiguë à la lenteur administrative locale.
- Dernier recours : trouve un vieux pêcheur qui marmonne « Gili » entre deux chicots… souvent plus fiable que les agences officielles.
Quelle île Gili choisir ? MECE des atmosphères et profils
On croit souvent que choisir sa Gili, c’est comme choisir la couleur de son sirop à la buvette : une illusion de liberté. Détrompe-toi : chaque île a ses travers bien tranchés… et tu ferais mieux d’y regarder à deux fois. Petit florilège sans fard ni vaseline.
Gili Trawangan : fête, balançoires dans la mer et bars de plage

Plonge direct dans le bain mousseux d’une île qui carbure à la sono et au flash d’appareil photo. Ici, les balançoires plantées dans le lagon sont plus nombreuses que les poissons chirurgiens. Instagram règne en despote — on a vu une influenceuse tomber à l’eau en direct, téléphone à la main (spoiler : pas de miracle).
Le soir venu, les bars déversent du mojito tiède à des cohortes ravies qui oublient qu’on est sur un volcan actif. Ambiance : si tu veux dormir avant 3h du mat’, tente l’oreiller anti-bruit ou migre sur Mars.
- 🏝️ Atmosphère : 5/5 🎉 Vie nocturne : 4/5
Résumé clé : Trawangan, c’est les Champs-Élysées du selfie aquatique… mais avec du sable entre les dents.
Gili Air : atmosphère bohème, snorkelling doux et vélos paresseux

Ici, on respire le calme… sauf quand un cycliste agonise sur son vélo déglingué au soleil. L’île attire yogis approximatifs, amateurs de noix de coco fermentée et chasseurs de tortues timides. Snorkelling facile — même sans palmes tu croises (parfois) la carapace locale.
Voici un petit comparatif pour te repérer (même si ton sens de l’orientation fondra comme une glace sous le soleil) :
Critère | Gili Air | Gili Trawangan |
---|---|---|
Ambiance | Bohème lézardée | Fête permanente |
Calme | Oui (hors saison) | Non (jamais !) |
Activités | Snorkel mou, yoga mou | Bars bruyants, DJ collants |
Prix | Raisonnable mais fourbe | Tout se monnaie cher |
Anecdote : Sur Air, j’ai rencontré un Français convaincu qu’il ferait le tour de l’île à vélo en trente minutes. Deux heures plus tard — crevaison + pause coco every 100m — il avait avoué sa défaite au premier warung venu !
Gili Meno : havre tranquille, récif Biorock et plongée écolo

Là, c’est le bout du monde pour insomniaques chroniques ou nostalgiques du silence FM. Peu d’humains par mètre carré ; beaucoup de crabes méditatifs. Le must ? Le projet Biorock — un récif artificiel où coraux et poissons font salon autour de sculptures métalliques immergées.
Trois raisons d’aimer l’écotourisme version Meno :
- Plongée sur récifs restaurés (Biorock) où tu peux observer le corail repousser plus vite que ta barbe !
- Initiatives locales anti-plastique (on t’emballe ton jus dans une feuille bananier ou rien).
- Zéro scooter : ici seuls les oiseaux et les plongeurs font du bruit.
Activités incontournables sur les îles Gili
Snorkeling avec les tortues et scooter sous-marin

Nager avec les tortues vertes autour des Gili, c'est frôler l’absurde : imagine-toi en apnée improvisée, poursuivi par une armada de nageurs synchronisés munis de GoPro, alors qu’une tortue centenaire t’ignore royalement. Ces créatures ont tout vu – des amours de backpackers aux chasses frénétiques au selfie aquatique. Le bonus local ? Tester le scooter sous-marin : tu enfiles un scaphandre façon bocal à poisson, tu pédales dans le vide (sensations très Jacques Villeret) tandis que tes jambes flottent comme deux spaghettis indécis. L’effet James Bond ? Plus proche du gag muet que de l’espionnage stylé.
À savoir
- Les tortues pondent parfois à quinze mètres des bars techno. Cherche-les tôt le matin pour échapper au ballet bruyant des touristes-ventouses.
Plongée bouteille sur l’épave du Bounty englouti
L’épave du Bounty, c’est la chasse au trésor version clown triste : un ancien ponton qui a coulé en beauté devant Gili Meno et qui sert désormais de terrain de jeu aux poissons-coffres et plongeurs déguisés en bibendum Michelin. L’expédition commence avec un guide à l’humour douteux et finit généralement par une série de photos où tu ressembles à un astronaute égaré. Bonus absurde : certains guides te feront toucher la cloche immergée pour "porter chance" – on attend encore la preuve scientifique.
Balade à vélo autour de chaque île (3 km de bonheur)
Faire le tour d’une Gili à vélo, c’est vivre trois kilomètres de montagnes russes existentielles. Ici, pas de route goudronnée ; juste du sable mou, des crabes farceurs et ton guidon qui décide parfois d’aller seul chez le voisin. Ton guide local, généralement polyglotte et semi-poète, ponctuera la balade d’histoires invraisemblables (un varan géant aurait dévoré une paire de tongs en 2007).
Mini-guide sarcastique – 3 étapes clés :
1. Spot photo swing aquatique (pour montrer au monde que tu es venu)
2. Warung secret derrière les cocotiers (où le sambal se mange ou se pleure)
3. Mirador bricolé main (vue panoramique + poules qui picorent ton goûter)
Kayak, paddle et parapente ascensionnel pour filouteurs de ciel
Aux Gili, tout flotte ou vole… plus ou moins droit ! Le kayak est en général plus fatiguant qu’annoncé (courant fourbe garanti), le paddle te donne l’air cool jusqu’à ce que tu réalises que c’est plus stable debout sur une banane mûre et le parapente ascensionnel… hé bien tu découvriras ta tolérance au vertige entre deux pets d’échappement de bateau.
Checklist matériel & niveaux requis :
- Kayak : sens du ridicule élevé / maillot indestructible / eau potable obligatoire.
- Paddle : équilibre discutable / casquette aimantée / assurance ego recommandée.
- Parapente ascensionnel : cœur accroché / absence totale d’attachement aux objets terrestres / lunettes attachées si possible !
Culture locale et écotourisme : au-delà du sable blanc
Rencontre avec les pêcheurs Sasak et dégustation de poisson grillé

La scène est réglée comme un opéra de l’absurde : sur la plage, le vieux pêcheur Sasak — torse tanné, sourire édenté — tend un poisson si frais qu’il pourrait encore remplir sa déclaration d’impôts. Les braises craquent, le sel marin croque sous la dent, le tout accompagné d’un dialecte dont la musicalité rend tout échange mystérieux (et légèrement suspect). Ici, le banquet commence à même le sable, on t’enjoint de goûter sans poser de questions : sauce maison (mélange secret de piments et de fierté insulaire), accompagnement d’herbes dont personne ne connaît vraiment le nom. La règle ? Plus c’est flou, meilleur c’est.
On prétend souvent que partager ce festin t’ouvre les portes du clan. En vrai ? Tu repars surtout avec les doigts noirs et le souvenir d’avoir mangé quelque chose qui regardait dans deux directions différentes.
Projets de restauration corallienne (Biorock expliqué)
Qui a dit que les coraux n’aimaient pas l’électricité ? Aux Gili, le projet Biorock fait pousser le corail façon Frankenstein sous-marin — il suffit d’un courant électrique faible (pas assez pour te coiffer en pétard) envoyé dans des structures métalliques immergées. Résultat : des sculptures branchées où polypes et poissons viennent organiser leurs festivals privés.
Certains appellent ça une chapelle corallienne ; moi j’y ai surtout vu un bal costumé pour poissons-clowns et anémones hyperactives. Bonus absurde : certains guides prient devant leurs installations pour « bénir » la repousse — efficacité non certifiée par l’Église ni par Cousteau.
Beach cleaning et volontariat : filer doux c’est tricher ?
Ah, la grande parade du "volontouriste" : un selfie ganté devant un tas de plastiques ramassés (après avoir acheté trois bouteilles d’eau "avant" la photo). Les Gili recyclent plus de bonne conscience que de déchets — mais ça ne veut pas dire que c’est inutile. Ici on nettoie les plages entre deux plongées histoire de se donner l’illusion d’être indispensable… ou moins coupable.
- Avantages & pièges du volontourisme aux Gili :
- Se lever tôt pour ramasser des pailles… puis finir dans un warung à poster sa photo #greenwarrior.
- Opportunité réelle d’apprendre à trier (ou à tricher) avec son sac-poubelle bio-dégradable made in Java.
- Certains organisateurs recyclent aussi les bénévoles : formation expresse, T-shirt souvenir obligatoire.
- Effet pervers : compétition absurde pour celui qui trouvera LE déchet le plus exotique — slip kangourou ou tong fossilisée.
Logement, gastronomie et vie nocturne : où poser ton hamac
Si tu t’attends à trouver uniquement des huttes en bambou ou des resorts aseptisés, prépare-toi à avaler ton batik : sur les îles Gili, l’hébergement vire parfois à la dystopie tropicale. L’offre va de la yourte mongole venue d’on-ne-sait-où (véridique) aux palaces cinq étoiles plus guindés qu’un bal de promo à Monaco. On cause ici de choix, mais aussi d’absurdité assumée.

Yourtes mongoles vs palaces cinq étoiles (on n’est pas là pour enfiler des perles)
Imagine le touriste urbain en quête du "local authentique" trébuchant, au détour d’une cocoteraie, sur… une véritable yourte mongole dressée face à la mer ! Dépaysement garanti – climatisation naturelle par trou dans le toit. À quelques encablures, palace design chromé qui te facture la vue sur le coucher de soleil comme si c’était l’original du Louvre.
3 types d’hébergements et budgets associés :
- Yourtes & bungalows roots : 15-30€ la nuit, moustiquaire fournie (parfois trouée), douche à la fraîcheur variable.
- Villas écolos ou boutique-hotels : 40-100€ selon le degré d’éco-responsabilité autoprotamée et la présence (ou non) d’un jacuzzi en coco recyclé.
- Palaces et resorts chics : 150-500€+, piscine miroir, cocktails aux noms incompréhensibles et clientèle qui prononce "Gili" en trois syllabes.
À noter : même dans un palace, tu risques de croiser un gecko dans ta salle de bains – c’est inclus dans l’expérience locale.
Restaurants de plage et warungs secrets
Trouver un bon warung relève parfois du jeu de piste alimentaire (et du goût du risque). Les tables bancales posées dans le sable cachent souvent les meilleures surprises culinaires – comprenez : plats dont personne ne connaît vraiment la composition exacte. La carte varie selon l’inspiration du chef et l’état du marché aux poissons (souvent très inspiré).

Quelques adresses pour jouer à la roulette russe gustative :
- Warung Makjan (Gili Air) : pour ceux qui aiment le piment sans négociation possible ; nasi campur réputé dévastateur.
- Pituq Café (Gili Trawangan) : curry vegan halluciné, ambiance hammac et livres mouillés par l’humidité.
- Sasak Warung clandestin (Gili Meno) : poisson grillé version improvisée par le cousin du cousin… demande juste "ikan bakar mystère" !
Dernière mode absurde : les sauces maison baptisées selon leur niveau de dangerosité digestive. "Sauce volcan", "piment surprise"… Prends un verre d’eau avant chaque bouchée, pas après !
Bars et fêtes sur Gili Trawangan, soirées chill à Gili Air
Ici deux mondes s’affrontent sans jamais se frôler :
- Gili Trawangan, où chaque bar rivalise de décibels pour attirer backpackers insomniaques jusqu’à l’aube – DJ détrempé compris. On y croise plus de shots que de tortues vivantes ; la fête dégénère parfois en concours d’apnée dans les piscines portatives.
- Gili Air, c’est tout l’inverse : cocktails tièdes sirotés sur pouf flottant ou hamac faussement vintage pendant qu’un guitariste local rejoue "Wonderwall" sous hypnose. Ici, on regarde la lune ET ses pieds en même temps.
Île | Ambiance nocturne | Note |
---|---|---|
Gili Trawangan | Fête délirante | 🤪🤪🤪🤪 |
Gili Air | Chill absolu | 😌😌😌 |
Franchement ? Si tu veux dormir paisiblement ET danser jusqu’à perdre ta dignité, il faudra choisir une autre planète.
Conseils pratiques et pièges à éviter
Meilleure période pour visiter et météo capricieuse
Ici, la météo joue à cache-cache avec ta patience : la saison sèche (mai à septembre) est un défilé de cartes postales — soleil insolent, mer tranquille, cocotiers qui ne tombent jamais au bon moment. La mousson (novembre à mars), elle, c’est le festival du slip détrempé : pluie qui s’abat façon solo de batterie rock’n’roll, routes transformées en pistes de danse boueuses, moustiques en afterwork permanent.
À retenir :
- Mois idéaux : mai à septembre (soleil + tortues en service minimum)
- Mois à éviter : décembre à février (sauf si tu kiffes les ponchos fluo et sentir le chien mouillé)
- Octobre et avril : zone grise, tout dépend de l’humeur globale du climat indonésien… ou du karma collectif des voyageurs.
Santé, sécurité et moustiques (C’est cadeau.)
Le moustique local n’a peur de personne ; il te guette dès la tombée du jour avec l’appétit d’un critique gastronomique. Ajoute les classiques du voyageur distrait : piqûre solaire sur le crâne chauve, intoxication au nasi goreng douteux… Il y a mieux comme souvenir que la tourista XXL ou un bras en mode braille post-moustiques.
Quatre conseils santé/sécurité éprouvés :
- Vaporise-toi systématiquement de répulsif jusqu’à sentir le citron déborder de tes chaussettes !
- Ne marche JAMAIS pieds nus la nuit — un crabe fourbe peut t’offrir une pédicure improvisée.
- Bois uniquement des bouteilles fermées par leur bouchon d’origine (oui, même si le serveur jure que c’est "local spring water").
- Range argent et passeport dans un sac étanche sur toi – le voleur indonésien adore les touristes rêveurs.
Budget indicatif et astuces pour ne pas se faire plumer
Être plumable sur les Gili est une discipline olympique tant le sourire du vendeur s’élargit à chaque hésitation occidentale. Entre la taxe selfie (oui, poser devant une balançoire photogénique peut coûter un soda) et les menus où le zéro s’ajoute selon ta coupe de cheveux… il vaut mieux être armé·e.
Astuces anti-plumaison :
- Marchande tout sauf l’amabilité locale ; débute toujours par diviser le prix annoncé par deux — voire trois si tu sens l’arnaque venir au galop !
- Demande toujours le prix AVANT consommation. Pour tout : jus, transport, selfie avec iguane domestiqué.
- Privilégie les warungs sans enseigne lumineuse : moins tape-à-l’œil = plus fidèle au vrai prix local.
Niveau de vie | Budget journalier (€) | Ce que tu obtiens |
---|---|---|
Backpacker | 20 – 35 | Dortoir ou bungalow rustique + repas simples + vélo rouillé |
Comfort | 40 – 80 | Villa sympa avec clim + cocktails + une vraie serviette |
Luxe | 150+ | Resort hypnotique face mer + staff qui prononce ton nom |
Ton plan de bataille pour dénicher l’extra-ordinaire

« Pars hier, rêve demain, et profite du chaos tropical ! »
Sérieusement, qu’est-ce que tu attends encore derrière ton écran ?! Le monde ne va pas s’auto-explorer, ni les tortues se prendre en selfie avec toi. Si t’as envie de tordre le cou à la routine et plonger tête la première dans l’absurde insulaire, voici le kit d’allumage express (testé/souvent désapprouvé par les customs locales) :
Mini-itinéraire absurde pour 5 jours sur les Gili
Jour | Ce que tu expérimentes | Pourquoi ça va te retourner la tête ? |
---|---|---|
1 | Speed boat improbable + apéro sur hamac | Débarquer décoiffé·e, cocktail tiède en main |
2 | Snorkeling matinal façon sardine-touriste | Faire coucou aux tortues blasées avant la foule |
3 | Atelier Biorock + beach cleaning ironique | Créer un corail mutant et collectionner les tongs |
4 | Dégustation poisson grillé chez un Sasak | Manger sans comprendre ce qu’on mange (ni pourquoi) |
5 | Tour à vélo/cheval minuscule autour de Meno | Pousser ton vélo plus que tu ne pédales… |
Tu reviendras rincé·e, piqué·e (moustiques), mais probablement un peu moins bête.
Étapes clés pour préparer ton départ IMMEDIAT (pas demain – HIER !)
- Vols : saute sur le premier vol Bali ou Lombok. Prends ce qui part avant même que tu aies fermé ta valise.
- Transferts : booke un speed boat pas trop louche depuis Padang Bai ou Sanur. Lis deux fois le billet (on ne plaisante pas).
- Hébergement : choisis une yourte improbable ou une villa recyclée — oublie les palaces si tu veux des histoires à raconter.
- Activité phare : résiste à la tentation du selfie swing… plonge avec une tortue grognonne ou participe à une chasse au slip fossile sur la plage !
- Bagages : emporte répulsif à moustiques, humour bien affûté, et une envie féroce de rater tous tes plans.
Voilà, tout est dit. Si tu hésites encore, c’est qu’il te manque un grain… de sable ou de folie !