On t’emmène nager avec les requins à Zanzibar. Mais pas n’importe lesquels : des requins-baleines. Un rêve éveillé de 9 jours entre baignades sur des îles désertes, safaris sous-marins, rencontres avec des chercheurs locaux et nuits dans des écolodges paradisiaques. Cette aventure est pensée pour les débutants complets : aucun prérequis nécessaire. Prépare-toi à vivre l’expérience d’une vie (et à réaliser que tu n’as jamais vraiment nagé).
Y a-t-il des requins à Zanzibar et faut-il craindre pour sa peau ?
Oublie les introductions tièdes, ici c’est du sérieux : Zanzibar n’a pas signé pour être le Disneyland de la trempette facile. Les requins de l’archipel ne sont pas là pour amuser la galerie ou faire peur aux touristes, non. Paraît que ces bestioles jouent les gardiens secrets de l’île – et franchement, personne ne vient vérifier leur badge à l’entrée.
Réalité vs mythes : présence et fréquence
On n’est pas là pour enfiler des perles : il existe autant d’idées reçues sur les requins de Zanzibar que de recettes douteuses de punch local. Pour y voir clair, voici le menu du vrai/faux tel que même un vieux plongeur grincheux ne saurait le renier :
- Mythe : Les requins rôdent partout à chaque baignade >
Fait : Si t’en croises un en snorkeling côté plage, joue au loto direct ! Ils préfèrent les zones profondes et les sites pointus, genre Levens Bank ou récifs éloignés. - Mythe : La mer regorge de grands blancs assoiffés >
Fait : Tu verras surtout du requin gris de récif, parfois du marteau ou – jackpot – un requin-baleine inoffensif. Les grands prédateurs mythiques évitent généralement l’agitation. - Mythe : Danger permanent dès qu’on trempe un orteil >
Fait : Aucune attaque documentée sur plages fréquentées ces dernières décennies! Gardez votre dramatisme pour les moustiques.
En vérité vraie: rencontrer un requin à Zanzibar, c’est comme tomber sur une licorne avec une GoPro sous-marine. Rare et plutôt classe (sans les paillettes).
Attaques recensées : statistiques et anecdotes
Tiens-toi prêt·e à manger du caillou si tu espères des histoires sanglantes… La vérité ? C’est le calme plat côté « incidents ». Les stats mondiales rament déjà à dépasser la dizaine d’accidents mortels par an ; à Zanzibar, on cherche encore la première page du registre local.
Année | Nombre d'incidents recensés | Zone | Détail/anecdote |
---|---|---|---|
Avant 2000 | 0 | – | Personne n’a vu passer quoi que ce soit — silence radio complet |
2000-2024 | 1 (soupçonné) | Large récif profond (non touristique) | Un pêcheur imprudent aurait titillé un squale dans son salon… récit jamais confirmé, ni par le poisson ni par sa belle-mère |
Ce qui est fascinant ? Plus tu cherches la panique chez les locaux, plus ils te parlent plutôt d’étonnements devant la raréfaction des rencontres avec ces créatures fondamentales pour l’équilibre marin. Anecdote croustillante glanée au port de Stone Town : un vieux capitaine jure avoir négocié son filet avec un marteau gigantesque. Résultat ? Il a perdu ses sandales mais gagné une histoire dont personne ne veut en ville.

Bref — si tu veux frissonner pour de vrai, regarde plutôt du côté des méduses urticantes ou des petits poissons lion qui s’installent incognito sous ton nez. Les requins ? Ils gardent le fort, sans faire d’esbroufe.
Quelles espèces de requins croiserez-vous à Zanzibar ?
Personne ne s’en vante mais, sous la surface turquoise de Zanzibar, y’a pas que des poissons qui font les beaux pour Instagram. Si tu t’avises de plonger au large, prépare-toi à croiser des créatures que même le conseil d’administration du fantastique n’oserait pas convoquer. Et non, ici, filer doux c’est tricher.
Le requin-baleine : géant inoffensif et planctonivore

Écoute ! S’approcher d’un requin-baleine à Zanzibar, c’est plus électrisant qu’un saut en parachute sans slip de rechange. Imaginons : tu es là, suspendu·e dans le bleu intense, et soudain ce mastodonte apparaît – vingt mètres de longueur et trente-quatre tonnes de sérénité planctonivore ! Ce colosse se gave essentiellement de minuscules bestioles flottantes et s’offre quelques balades autour de l’archipel surtout d’octobre à décembre (et parfois jusqu’à février autour de Kizimkazi ou au large de Pemba Island).
« Filer doux c’est tricher : ce géant ne vous fera pas de mal, mais respectez-le ! »
Un rite initiatique dont on ne ressort pas indemne psychologiquement parlant : tout ce que tu croyais savoir sur la peur passe à la trappe quand un œil grand comme une boule à facettes te dévisage paisiblement. Si tu veux jouer au héros – garde tes distances et laisse-toi traverser par le vertige primordial.
Le requin gris de récif : habitant des récifs coralliens
Le requin gris de récif (Carcharhinus amblyrhynchos) est partout où les coraux montent la garde – Levens Bank notamment, où seuls les plongeurs qui aiment manger du courant osent traîner leurs palmes. Rôle clé ? Patron des réunions secrètes sous-marines (les barracudas ne sont jamais invités) et garant d’un écosystème équilibré.
Comportements typiques & zones fréquentées :
- Patrouille régulière des tombants coralliens (surtout sur plateaux exposés)
- Fréquentation accrue là où la chasse est prometteuse (récifs intacts)
- Posture d’intimidation très codifiée si tu viens embêter son territoire (dos arqué/pectorales basses/dents sorties… un vrai sketch !)
- Absence quasi totale d’intérêt pour les bipèdes palmés ; il préfère largement ses pairs squales ou une sardine dodue
Anecdote véridique : certains locaux prétendent qu’ils organisent la nuit des conciliabules dignes du G20 – impossible à prouver car on n’a jamais vu un politicien tenir sa respiration aussi longtemps.
Le requin marteau : silhouette de science-fiction
Avoue-le, tu n’as jamais vu rien d’aussi surréaliste qu’un requin-marteau surgissant pile quand tu vérifies l’état de ton détendeur. Sa tête plate démesurée n’est pas là juste pour amuser la galerie ou servir d’étagère à poisson-pilote mais probablement pour détecter les émotions cachées chez les raies enfouies, voire transmettre des rapports top-secrets aux autres gardiens marins.
⭐️⭐️⭐️⭐️ Requin le plus stylé selon l’explorateur
Si tu veux t’en vanter après la plongée, attention : personne ne te croira sans photo floue zoomée. On n’est clairement pas là pour enfiler des perles.
Les visiteurs occasionnels : grand requin blanc et pélagiques
Certains rêvent encore du frisson hollywoodien avec le grand requin blanc ou autres pélagiques ultra-mobiles – spoiler : ces stars du cauchemar sont rares comme un taxi honnête sous la pluie. Au mieux tu capteras une ombre furtive en zone très profonde... et encore, les locaux lèvent déjà les yeux au ciel devant tant d’excitation déplacée.
Comment se baigner et plonger en toute sécurité à Zanzibar ?
Tenter la baignade à Zanzibar sans mode d’emploi, c’est comme jouer à la roulette russe avec une pastèque : peu de panache, beaucoup de jus. Ici, l’explorateur lucide ne file pas doux, il s’équipe et cogite – on n’est pas là pour enfiler des perles.
Conseils généraux : horaires, vigilance et moustiquaires
Avant de foncer palmes aux pieds, imprime-toi ces cinq commandements sur ta serviette de plage :
- Toujours vérifier les horaires de marée : À Zanzibar, la marée peut transformer un lagon paisible en lessiveuse géante en moins de deux coups de nageoires. Renseigne-toi localement chaque matin.
- Surveille les courants : Ne fais jamais confiance à une eau qui a l’air trop tranquille. Les courants sournois sont rois autour des passes et tombants rocheux.
- Jamais seul·e tu ne nageras : Les vrais durs plongent accompagnés. Et si quelqu’un propose une sortie nocturne « pour le fun », méfie-toi (ou apporte ton testament).
- Protection anti-morsures invisibles : On ne parle pas que des requins ici, mais aussi des méduses urticantes et des moustiques psychopathes au coucher du soleil. Moustiquaire sur le lit ET répulsif cutané obligatoire après la baignade.
- Respect de la faune : Pas touche aux bestioles bizarres au fond. Même un poisson-lion miniature peut te coller plus de soucis qu’une amende pour excès de bagages.

Matériel et équipements recommandés
Rien ne sert d’acheter du matos hors de prix si tu oublies la base : ici, c’est la fonction avant la frime. Petit tableau clair-obscur pour t’éviter une crise existentielle dans un club de plongée local :
Matériel | Fonction principale | Budget approximatif |
---|---|---|
Masque facial panoramique | Vision large + protection méduse | 35–90 € |
Combo palmes réglables | Propulsion anti-courant | 30–75 € |
Combinaison intégrale 3 mm | Isolation thermique + défense mordillage | 85–200 € |
Caméra sous-marine (GoPro...) | Prouver tes exploits/effrayer les jaloux | 80–400 € |
Gilet stabilisateur fiable | Flotter sans effort/rassurer ta mère | 120–350 € |
Lampe étanche | Repérer rascasses-piéges/après-sunset | 25–90 € |
Note critique : Si tu achètes ta combinaison sur un marché louche à Stone Town pour "faire local", attends-toi à sentir le poulpe à vie.
Meilleures périodes et zones à éviter
Filer doux c’est tricher… mais se jeter n’importe quand dans le bleu profond relève clairement du masochisme tropical. Aide-mémoire pour ne pas finir anecdote vivante chez les pêcheurs :
- Saison sèche idéale : juillet à octobre (« mer calme, visibilité XXL »)
- Parade des requins-baleines : octobre à décembre principalement (sud Kizimkazi, parfois jusqu’à février)
- Courants balaises & houle rusée : mars-avril (évite, sauf si t’as un goût certain pour les bains centrifuges)
- Snorkeling sécurisé côté plage nord/est (Nungwi/Kendwa) ; sud-ouest réservé aux amateurs costauds ou encadrés pros
- Toujours demander conseils récents aux clubs locaux avant immersion – infos météo changent plus vite qu’un poisson-lion change d’appétit !
À retenir : L’océan Indien ne distribue pas les diplômes d’insouciance – mouille ton maillot intelligemment ou prépare-toi à manger du caillou.
Où observer les requins à Zanzibar : spots et expériences inoubliables
Si tu veux de l’authentique, de la sueur et un brin d’absurde marin, pose ta serviette. Voici les planques ultimes où croiser les gardiens sous-marins de Zanzibar – et non, ce n’est pas pour enfiler des perles.
Île Mnemba : snorkeling sur récif corallien
La plongée en apnée autour de Mnemba ne ressemble à rien de « grand public » : c’est un rite d’initiation où chaque nageoire croisée devient ton ticket pour le panthéon des souvenirs impossibles. On y accède par bateau depuis Matemwe ou Muyuni. Les eaux qui cerclent cette île privée forment un éden cristallin réservé aux gourmets du masque-tuba : coraux intacts, nuées de poissons chirurgiens, idoles mauresques, snappers qui n’ont jamais entendu parler du stress moderne.
On y a vu parfois passer des petits requins de récif (inoffensifs mais regard perçant), surtout tôt le matin ou hors des sentiers battus par les groupes. Chaque rencontre est une secousse existentielle – tu remontes changé·e, prêt·e à raconter que la vraie initiation commence avec une ombre furtive dans le bleu, pas devant un cocktail sur la plage !
Île de Bawe : plongée sur épaves et biodiversité
Bawe n’a pas signé pour faire joli sur les cartes postales – c’est LE spot où la biodiversité fait la java sous l’œil des sceptiques. À moins d’une heure de Stone Town, ses fonds abritent des récifs foisonnants et une épave tapissée d’anémones géantes et fréquentée par les légendaire poissons-pierre (le genre qui te convainc que manger du caillou peut être mortel).

Ici, tout peut surgir : murènes en embuscade façon comité d’accueil grincheux, bancs de fusiliers qui te snobent royalement, ou même tortues indifférentes aux paparazzi sous-marins. L’épave fonctionne comme un vortex à anecdotes improbables – certains prétendent avoir entendu la cloche sonner sous l’eau lors d’un courant fort. Jamais prouvé (on cherche encore le fantôme du capitaine).
Royal Navy Lighter : l’épave refuge à céphalopodes
À trente mètres de fond au large de Bawe trône le Royal Navy Lighter, tel un château-fantôme englouti dans une ambiance glauque digne d’une BD oubliée. Tu veux savoir ce qu’il se passe quand on laisse une carcasse métallique moisir sous les tropiques ? Ça devient la maison biscornue des céphalopodes tordus et des squales discrets !
Espèces étranges croisées sur site :
- Murènes impériales (les vraies patrons du coin)
- Mérous géants (certains dépassent ton guide en tour de taille)
- Poissons-crocodiles & poissons-pierre (camouflage niveau ninja)
- Raies pastenagues qui jouent à cache-cache avec leur ombre
- Pieuvres farceuses qui referment les hublots pour embêter les plongeurs débutants
- Quelques requins gris filous qui inspectent le terrain… mais personne n’a encore vu un requin remplir un registre d’invités.
Anecdote absurde : il paraît que deux plongeurs auraient vu un poulpe régler sa montre sur l’heure locale avant d’aller chasser. Si tu cherches du rationnel ici, passe ton chemin !
Safaris sous-marins éco-responsables
C’est bien beau de jouer les Indiana Jones aquatiques ; si tu tiens à voir ces gardiens secrets demain aussi, choisis tes opérateurs avec une exigence paranoïaque. Certain-e-s font semblant ; d’autres détiennent vraiment une certification éco-responsable.
- Africa Life Creation Zanzibar : vrai programme éco-volontariat et actions palpables pour récifs & faune ;
- Down 2 Earth Safaris : safaris marins « blue » & partenariats locaux sérieusement engagés ;
- Privilégie ceux labellisés par des ONG indépendantes ou partenaires FairMoove / PADI Green Star…
- Exige séances pédagogiques pré-plongée et zéro plastique embarqué.
Tu veux devenir complice du réseau secret des requins ? Évite les agences douteuses et deviens sentinelle toi-même – quitte à manger du caillou plutôt qu’à sacrifier le lagon au tourisme bas-de-gamme.
Conservation et découverte responsable des requins
Zanzibar, c’est pas le bout du monde pour les touristes feignants, mais c’est carrément le Far West pour les squales victimes du pillage industriel et des trafics dignes d’un épisode de série B. Alors, prêt·e à découvrir ce que cache vraiment la face sombre du lagon ? Tiens-toi prêt·e à manger du caillou : ici, protéger un requin c’est une épopée.
Menaces sur les populations : pêche illégale et surexploitation

On n’est pas là pour enfiler des perles – question massacre sous-marin, Zanzibar coche toutes les cases des dérives modernes. Les requins se font tailler en pièces plus vite qu’un touriste ne commande un mojito au bar de la plage : la pêche illégale grignote tout sur son passage (merci aux chalutiers fantômes), pendant que le commerce international de dents et mâchoires prospère en douce sous des bâches en plastique…
Chiffres-chocs & enjeux :
- Chute drastique (>50%) des populations de certaines espèces depuis 2000 dans l’océan Indien.
- Marchés locaux alimentant restaurants branchés ET trafic export vers l’Asie (ailerons, mâchoires vendues au prix du caviar).
- Zones critiques : large nord-est (Matemwe/Mnemba), canaux profonds au sud (Kizimkazi), secteurs où même les plongeurs évitent d’écouter leur GPS !
Principales menaces et zones critiques :
- Prélèvements massifs (ailerons, peaux, viande)
- Filets dérivants artisanaux non réglementés
- Demande touristique croissante pour trophées « souvenir »
- Absence quasi-totale de suivi scientifique local
Moralité : acheter une mâchoire de requin à Stone Town, c’est sponsoriser la disparition en direct. Franchement, tu veux quoi comme héritage ? Un bracelet en dents ou un lagon vivant ?
Programmes locaux de sensibilisation et protection

Là où la bureaucratie roupille, quelques ONG locales sortent la tête hors de l’eau. L’ONG Afrique Aventure (Africa Life Creation) s’active entre tournées pédagogiques dans les villages côtiers et missions terrain sur les bancs coralliens. J’ai eu le plaisir douteux de participer à une séance matinale : réveil avant les coqs (et l’appel à la prière), ramassage d’échantillons gluants puis atelier « théâtre masqué » pour expliquer aux enfants qu’un océan sans requins, c’est comme un pilau sans épices — inodore et tristounet.
Checklist actions bénévoles :
- Prendre contact avec une association locale labellisée (Afrique Aventure, Under The Wave…)
- Participer aux relevés scientifiques (comptages faune/flore sur site)
- Aider aux ateliers scolaires ou événements publics (« journée des requins », nettoyage plages)
- Diffuser infos préventives auprès pêcheurs & touristes sur le respect des habitats sensibles
- Boycotter fermement tout commerce suspect : rien à battre d’une dent fossile !
- Soutenir par don matériel ou financier — rien ne tombe du ciel ici !
- Relayer sur réseaux sociaux ou plateformes spécialisées les vrais enjeux : stop aux selfies débiles avec aileron coupé !
Franchement ? Ce sont ces initiatives-là qui sauvent le peu qu’il reste — pas les discours creux assis sur une chaise longue.
Tours et opérateurs éco-certifiés
Alors là, sélection naturelle version tourisme ! Entre agences qui surfent sur l’étiquette "vert fluo" histoire d’enfumer la galerie et celles qui mettent vraiment la main dans le cambouis marin… Il faut trier sec si tu veux éviter l’arnaque verte. Tiens-toi prêt·e à manger du caillou : exiger certificat ou charte signée devrait être ton sport quotidien avant toute plongée digne de ce nom.
Opérateur | Certification | Tarifs (€ env./sortie) |
---|---|---|
Eco & Culture Tours | Label local + ONG partenaire | 65–110 |
Zanzibar Eco Tours | Certif. ecotourisme reconnu | 60–95 |
Down 2 Earth Safaris | Engagement FairMoove / PADI vert | 80–120 |
Africa Life Creation | Certification interne ONG locale | 70–115 |
Autres agences "green" | Fausse promesse marketing | ??? |
Note mordante : si on te propose une sortie "requin" sans séance éducative ni engagement zéro plastique embarqué = demi-tour illico !
L’avenir marin se joue avec ta lucidité au port : filer doux c’est tricher – choisis un opérateur proprement certifié ou va pagayer dans ta baignoire.
Ce qu’il faut emporter de ton aventure requins à Zanzibar
Fais chauffer la checklist, car ici, une erreur de sac peut te transformer en caricature de touriste ou (pire) en anecdote navrante à raconter autour d’un feu de camp humide. Zanzibar ne pardonne pas les étourderies vestimentaires ni les gadgets inutiles : si tu veux survivre ET kiffer, mieux vaut viser juste — et non, filer doux c’est tricher.
Équipement vestimentaire et accessoires indispensables
Avant de jouer les seigneurs du lagon, vérifie ce que tu balances dans ta valise. L’authentique explorateur marin connaît la différence entre « préparé·e » et « victime consentante ». Sélection sans fioritures ci-dessous :
- Masque facial panoramique : Non seulement t’auras l’air moins bête qu’avec un vieux tuba tout rayé, mais ça protège aussi tes beaux yeux des minuscules polypes agressifs.
- Crème solaire biodégradable : À Zanzibar, la crème classique flingue le corail plus vite qu’un selfie bâclé. Prends celle estampillée « reef safe ». Si tu fais l’impasse, le récif te maudira sur sept générations.
- Combinaison intégrale (3 mm) : Tu évites coups de soleil et caresses sournoises des méduses psychopates. Plus stylé qu’un tee-shirt détrempé.
- Palmes réglables solides : Pour semer les courants, faire rager les poissons paresseux et revenir entier·e au bateau. Les modèles « touriste du dimanche » finissent toujours cassés dans le coffre d’un pêcheur.
- Chaussons néoprène : Marcher sur une rascasse volante ou un oursin, c’est la garantie d’animer la clinique locale...
- Short UV ou lycra pour les pauses surface (indice sexy non garanti mais efficacité redoutable contre le soleil zanzibarite).
- Sac étanche 10L minimum : Tout ce que tu aimes (papiers, téléphone, carnet de notes) y survivra mieux qu’au fond du sac plastique perforé vendu à Stone Town.
- Carnet waterproof + crayon : Pour noter ton quota quotidien d’absurdités sous-marines ou dessiner le visage du vieux capitaine qui t’a parlé du requin fantôme.
- Mini-trousse premiers soins (pansements résistants à l’eau, désinfectant éco-friendly) parce que les bobos tropicaux sont tout sauf romantiques.
- Crème anti-démangeaison & répulsif moustiques: Plus efficace que n’importe quelle application météo locale pour deviner ta future humeur.
- Dent de requin sculptée en porte-clé (factice !) : Gadget obligatoire pour frimer… mais pas achetée au marché noir sous peine d’engraisser le trafic local !

Si tu oublies un seul élément de cette liste, attends-toi à manger du caillou ou à te faire raconter pendant trois générations comme "celui/celle qui a tenté Zanzibar avec une serviette rose fluo et des palmes trouées". On n’est pas là pour enfiler des perles : prépare-toi sérieusement… et garde toujours assez d’autodérision pour supporter les imprévus.