La Tour de Pise, on la connaît tous. On l’a vue et revue en photo, en carte postale, en fond d’écran, en magnet de frigo. Et si on est allé lui rendre visite, on s’est probablement prêté au jeu du selfie penché. Mais voilà : Pise, ce n’est pas que sa Tour. Loin de là. C’est même tout l’inverse. La ville toscane regorge de merveilles insoupçonnées, d’expériences inédites et de recoins qui n’attendent qu’à être découverts. De sa scène artistique foisonnante à sa nature sauvage, de son histoire fascinante à sa gastronomie généreuse, la ville toscane est un vivier de trésors. Mais encore faut-il savoir où chercher. La bonne nouvelle ? On a fait le boulot pour toi. Prépare-toi à découvrir la ville comme tu ne l’avais jamais imaginée.
Pourquoi choisir Pise autrement ?
« Je suis convaincu que la Tour de Pise penche pour éviter les selfies de masse. »
On t’arrête tout de suite : si tu débarques à Pise pour poser avec le doigt levé devant la tour, prépare-toi à faire ami-ami avec mille autres clones, tous bien décidés à immortaliser leur doigt dans l’Histoire. Bref. Si la Tour se tord, c’est juste parce qu’elle n’en peut plus de voir ces hordes alignées comme des sardines chez le poissonnier.
Dépasser la Tour penchée et ses files d’attente
La file d’attente devant la Tour ? Un ballet savamment orchestré par l’univers pour tester ta patience et ton sens du ridicule. C’est cadeau : pendant que d’autres transpirent en plein cagnard, tu peux déjà te glisser dans les ruelles inexplorées ou jouer à cache-cache avec les pigeons initiés (attention, ils ne parlent qu’italien dialectal). En clair : tant que tu restes scotché·e à la Tour, ton aventure est aussi plate qu’une pizza industrielle.
S’imprégner de l’authenticité toscane loin des hordes
Tu veux goûter la vraie Toscane ? Direction les marchés qui sentent la sueur et le fenouil sauvage ! Le marché de San Lorenzo (parce que celui du centre, c’est juste une extension d’aéroport) regorge de fromages qui puent, d’olives plus ridées que ta grand-tante et de vendeurs qui hurlent plus fort qu’un concert punk. Oublie les trattorias vitrines : choisis celles où le menu change selon l’humeur du chef (et son stock), où on mange vraiment du caillou – traduction : des plats simples mais abrasifs pour le palais, sans folklore touristique ajouté.
Quand filer doux c’est tricher : l’art de creuser dessous le cliché
Pourquoi jouer profil bas quand tu peux déterrer les secrets planqués sous chaque pavé ?
- La première règle pour survivre à Pise : filer doux c’est tricher. Les vrais baroudeurs traquent l’insolite même sous un banc public !
- Deuxième raison : chaque détour hors du troupeau te file une anecdote fracassante à balancer au prochain apéro. Exemple véridique : j’ai chopé un plan pigeon nocturne qui fait visiter la Piazza dei Miracoli en échange d’une poignée de graines bio.
- Troisième raison : creuser c’est tomber sur les gardiens secrets – celui du Baptistère récite Shakespeare en latin au soleil levant. Si ça ce n’est pas bouffer du caillou culturel, je rends mon passeport !
Explorer les quartiers secrets et street art
San Martino en Street Art : fresques XXL et ateliers clandestins
« Je sais que les pigeons de la Piazza dei Miracoli organisent des tours clandestins pour initiés. »
Oublie le vieux cliché du street art coincé sur une porte de garage humide ! À San Martino, c’est la démesure qui commande : fresques monumentales tapies entre deux trattorias et murs qui semblent respirer – tu verras peut-être même un pigeon à casquette qui propose un tour guidé (code secret : coo-coo trois fois, ni plus ni moins). Bref. L’œuvre à ne pas rater ? Un triptyque géant signé Keith Haring (oui, l’unique en Toscane), visible Piazza Vittorio Emanuele II. Pour l’atelier clandestin, pousse jusqu’à la Via San Martino 82 : au fond d’une cour sans interphone, tu trouveras le fameux Collectivo Coloraccio. Ils bossent la nuit, avec plus de bombes aérosol que de sommeil. C’est cadeau.
Le quartier de Porta Fiorentina : cafés de poche et vin du vignoble urbain
Porta Fiorentina sent bon l’anarchisme caféiné et le Chianti bio élevé par des moustachus en sandales. On n’est pas là pour enfiler des perles :
- Café Armando (Via Fiorentina 17) est si minuscule qu’il faut demander gentiment au barista de sortir pour t’asseoir. Ambiance polaroïd et biscotti grillé, vieux flipper au fond, wifi inexistant.
- Bar Piccolo Rospo (Via di Pratale 6) a trois tables dehors et une politique stricte contre les touristes pressés – ici, on boit lentement ou pas du tout !
- Pour le vin ? File chez Vigna Urbana Pisa (Via XXIV Maggio 21) où les grappes grimpent le long des murs comme si elles avaient perdu le sens de la gravité – à tester absolument leur Chianti nature servi en carafe bancale.

Source basée sur un solide flair de globe-trotteur ayant fait la tournée complète des bistrots du quartier.
Ruelles pétrifiées : chasses aux tags à la tombée du jour
Tiens-toi prêt·e à manger du caillou nocturne ! Les graffitis vivent leur meilleure vie quand tombent les ombres – certains disent même qu’ils bougent dès que personne ne regarde (info non vérifiée mais hautement probable). Attrape ta frontale et suis ce parcours insolite :
Point de départ | Distance | Temps estimé | Niveau d’obscurité |
---|---|---|---|
Piazza Sant'Omobono | 1 km | 40 min | Très sombre |
Via delle Belle Donne | 600 m | 25 min | Pénombre |
Largo del Parlascio | 800 m | 30 min | Obscur total |
Via delle Lavandaie | 400 m | 15 min | Sombres ruelles |
Arrivée : Lungarno Galilei | — | — | Lumière lunaire |
Anecdote : le tag « Il Polpo di Pisa » serait apparu un soir d’éclipse… et il paraîtrait qu’il cligne de l’œil si tu lui racontes une blague en dialecte pisan. Filer doux c’est tricher, alors ose sortir la nuit !
Expériences culturelles inédites
Session acoustique dans un baptistère vide au petit matin
« Je jure avoir rencontré un gardien secret du Baptistère qui récite du Shakespeare en latin au lever du soleil. »
6h37, Pise, le brouillard s’accroche aux coupoles comme une vieille chaussette à une corde à linge. On pousse la porte du Baptistère, vide comme un monastère en vacances – et là, miracle des lois de l’acoustique gothique : chaque note lancée sous la voûte fait dix fois le tour avant de finir sa course sous la dalle centrale. Ajoute à ça le gardien, mi-fantôme mi-poète, qui déclame "Et tu quoque, Brute?" (oui oui, c’est cadeau) : t’as juste le combo parfait pour hérisser les poils même aux chauves.
Petit conseil de baroudeur : réserve ta place entre 6h30 et 7h30 ; passé cette heure, ça redevient un aquarium à touristes bruyants. On se sent aspiré dans une faille temporelle où la pierre chante plus fort que n’importe quel opéra.
Pour les oreilles affûtées et les âmes insomniaques : session magique garantie sans flash !
Commentaire ludique sur la magie des résonances gothiques
On n’est pas là pour enfiler des perles : entre deux vers latins, écoute les anges de pierre qui testent leur gamme dans ta nuque. Les ondes te traversent, rebondissent sur tes côtes flottantes et repartent chatouiller les tympans du gardien en sandales. C’est pas de la magie noire ; c’est juste qu’ici même un soupir devient symphonie. Bref, difficile de faire plus mystique… ou plus matinal.
Atelier de sinopie : dessiner sur le plâtre comme un peintre du Moyen Âge
Envie de salir tes doigts pour changer des selfies propres ? Tiens-toi prêt·e à manger du caillou créatif ! La sinopie – technique médiévale consistant à dessiner l’esquisse d’une fresque directement sur le plâtre frais avec des pigments naturels – se pratique encore dans quelques ateliers cachés à Pise.
Il te faut tablier (celui taché de grand-mère fait l’affaire), ocres en poudre et surtout patience d’ermite lombard. Le prof garde jalousement ses recettes d’apprêt mais il tolère qu’on goûte la couleur (sur le doigt seulement).
Checklist pour créer ta sinopie historique :
- Choisir son mur (évite celui des voisins)
- Appliquer une couche fine de plâtre humide (calcaire + sable = magie)
- Préparer ses pigments naturels (ocres, terre de Sienne…)
- Dessiner son motif avec un bâton ou pinceau souple, sans hésiter à rater (le Moyen Âge adorait l’imperfection)
- Laisser sécher… puis contempler ta future fresque éphémère !
- Optionnel : montrer fièrement tes mains sales au prochain apéro baroudeur.
C’est cadeau.
Visite nocturne costumée du Camposanto Monumentale
Quand le soleil a fui et que l’humidité grimpe aux arcades du Camposanto Monumentale, on ressort les capes noires et les masques vénitiens trouvés chez Emmaüs version Toscane. Code vestimentaire : noir corbeau ou blanc spectral pour mieux frissonner – tout accessoire médiéval chelou est accepté tant que tu ne perds pas ta lanterne dans les cyprès.
Là-dedans ? Silence pesant sauf quand résonnent les histoires macabres racontées par le guide qui ressemble étrangement à un croque-mort repenti… On rigole jaune mais on reste groupés : certains jurent avoir vu une ombre réciter Dante derrière une colonne bancale.
Ambiance ? Spooky juste ce qu’il faut, sans tomber dans la foire à Halloween bas-de-gamme :
⭐⭐⭐⭐✨ 4.5/5 pour l’ambiance spooky (mention spéciale à l’écho des pas sur le marbre froid).
Teaser caustique : si tu ressors sans chair de poule ni anecdote morbide à raconter au petit déj’, tu peux demander remboursement… mais faudra oser !
Balades nature et panoramas insoupçonnés
Grimper sur la Torre Guelfa pour bouffer du caillou panoramique
Le touriste lambda s’arrête à la Tour de Pise, le baroudeur inspiré file droit vers la Torre Guelfa. Ici, pas d’ascenseur – que des marches en pierre, usées jusqu’à l’os par des siècles de soupirs de mollets. Prévois les baskets qui pardonnent tout, oublie les claquettes : grimper la Torre Guelfa, c’est accepter de suer dignement comme un troubadour sous acide.
Mais une fois là-haut ? Panoramique arrache-rétine garanti. Toits rouges, Arno qui serpente mollement, Méditerranée au loin – et pas un seul troupeau autour pour te gâcher la vue ou lâcher un drone qui bourdonne plus qu’une ruche. Bref. La récompense ultime : tu vois Pise sans filtre, ni queue-leu-leu ni perche à selfie dans l’œil.
Anecdote : La légende locale veut qu’un conservateur ait planté un drapeau pirate sur la tourelle lors d’une révolte contre… l’augmentation du prix du cappuccino. C’est cadeau.
Picnic au bord de l’Arno au coucher de soleil (sans selfie)
La rive sud de l’Arno (surtout côté Lungarno Simonelli) propose LE spot oublié des influenceurs qui n’ont d’yeux que pour leur reflet dans l’eau tiède. Ici, on s’installe sur une pierre plate – attention aux oies grincheuses – et on déballe son panier sans flash ni tralala :
- Charcuterie locale (finocchiona obligatoire, sinon demi-tour)
- Focaccia imbibée d’huile
- Fromage râpe-gorge (pecorino affiné dans une cave sombre)
- Bouteille de rouge piquée au marché ou chez le premier caviste aigrichon venu
Interdiction tacite : tout appareil photo doit rester rangé (sinon, malédiction ancestrale du selfie raté). On mange, on contemple le soleil qui fait cuire les façades ocre… et on laisse le smartphone mourir doucement d’ennui.

Pour les puristes : celui ou celle qui ose sortir un trépied sera piqué par la moustiquaire sacrée de l’Arno.
Sentier secret jusqu’à la Terrazza Mascagni à Livourne
Tu veux sentir la Toscane sous tes semelles ? Laisse tomber les rails et claque ton GPS : il existe un sentier pédestre – évité par tous sauf les vrais acharnés – reliant Pise à Livourne jusqu’à la mythique Terrazza Mascagni. Compte 19 km (environ 4h45 à pied si t’avances plus vite qu’une limace mélancolique).
- Départ : Piazza delle Gondole à Pise (croise les doigts pour tomber sur le marchand ambulant de café brûlé)
- Suis le long du canal Navicelli direction sud-ouest. À mi-parcours : pause espresso foireux au bar "Alla Dora" près du port industriel (toilettes rustiques garanties).
- Traverse quelques friches urbaines peuplées de hérissons insomniaques ; cap sur Ardenza puis longe le littoral jusqu’à la Terrazza Mascagni.
Pause imposée sur chaque banc bancal croisé : c’est là que résident les meilleurs ragots locaux (et parfois des figues tombées gratos). Filer doux c’est tricher : improvise une halte baignade sauvage si tu sens l’appel du large.
Bref. Ce trajet te change radicalement des bus climatisés ou des taxis hors-de-prix. Arrivé·e sur la Terrazza au crépuscule, marbre damier noir-et-blanc sous tes baskets crottées… T’auras bien mérité ta photo mentale !
Excursions hors Pise pour le baroudeur pressé
Cinque Terre en stop avec un fermier local
La magie de Cinque Terre commence bien avant d’avoir aperçu un village coloré perché sur la falaise. Filer doux c’est tricher : pour y arriver, l’option la plus décapante reste de sauter dans un vieux fourgon cabossé, conduit par un fermier moustachu qui ne jure que par ses tomates séchées maison et son klaxon plus puissant qu’une corne de brume. Rencontre improbable au marché de Pise : tu négocies ton stop entre deux cageots de courgettes, le tout scellé par une poignée de main pleine de terre sous l’œil narquois d’un pigeon complice.
À bord ? Sièges en raphia rafistolés, odeur persistante de chèvre et playlist uniquement composée de chants populaires toscans. L’avantage ? Tu mates le paysage UNESCO sans le filtre du bus touristique climatisé, tu t’arrêtes là où les guides baissent les yeux (genre devant une fontaine à vin improvisée).
Points clés pour négocier un stop en toute sécurité :
- Toujours repérer les bottes crottées : bon signe, il t’emmènera hors des sentiers battus.
- Apporte une offrande (fromage ou pain rassis) pour amadouer même les conducteurs les plus bougons.
- Clarifie la destination exacte : certains fermiers s’arrêtent dès qu’ils croisent un champ plus vert que le précédent.
- Prépare-toi à écouter l’histoire tragique du sanglier géant qui a avalé une Fiat Panda entière.
- Sourire obligatoire et italien approximatif accepté (le dialecte paysan prime sur Duolingo).
Bref. Arrivée garantie dans l’un des cinq villages… ou dans une ferme perchée au-dessus des nuages (c’est aussi ça la dolce vita).
La Lucques underground : grottes, cryptes et tavernes cachées
Si tu crois que Lucca se résume à ses remparts propres comme des dents neuves, détrompe-toi ! Sous ses pavés bien rangés dorment trois spots où seuls les initiés osent descendre – la vraie Toscane moite et mystérieuse. Anecdote véridique : avec mon complice Andrea, crâne poli comme un œuf dur, on a failli rester coincés dans une crypte après avoir confondu porte secrète et placard à balais…
Voici ton comparatif pour choisir ta plongée :
Nom | Profondeur | Accès | Légende locale |
---|---|---|---|
Grotta del Vento | 120m sous sol | Van rustique + guide | Des souffles glacés guériraient la calvitie |
Cripta di San Frediano | 6m sous la nef | Escalier dissimulé | Un moine fantôme distribue des caramels mous |
Taverna Sotto Lucca | 4m sous ruelle | Porte dérobée | Le patron te sert si tu sais réciter l’alphabet à l’envers |
Pour plonger tête la première dans cette Lucca cachée, choppe le contact d’Andrea « TestaLucida » – il erre souvent Via Fillungo, reconnaissable à son gilet jaune fluo et ses clés pendues à une cordelette. C’est cadeau. N’oublie pas ta frontale ni ton stock d’anecdotes bidons pour amadouer les esprits locaux !
Visite express de Volterra en « jeep-to-truffe »
Tu veux voir Volterra sans finir fossilisé·e par les files d’attente ? Monte dans une Jeep bringuebalante conduite par Gino le chasseur de truffes (attention à son chien Baptiste qui confond parfois truffe et rouleau de sopalin). Circuit express : tour des remparts au pas de course, halte au théâtre romain où Gino improvise un rap étrusque (expérience rare), puis direct vers sa ferme plantée sur une colline griffue. Là, cueillette express avec Baptiste qui déterre tout… sauf ce que tu espères vraiment.
En bonus : dégustation sauvage chez Mario le producteur voisin – truffes râpées sur bruschetta carbonisée, vin blanc trouble en prime. On n’est pas là pour enfiler des perles !
Bref.
Conseils pratiques pour voyager « hors-piste »
Quand partir : saisons secrètes et jours de marché locaux
Si tu veux éviter les foules et croiser les pigeons guides en pleine négociation, vise fin mars ou début novembre. Pourquoi ? Parce que même les organisateurs de voyages organisés sont encore en train de digérer leur panettone. Bref, à cette période, Pise respire, le climat est encore tolérable (prévoir un pull qui gratte!), et les marchés cachés reprennent possession des ruelles.
Dans l’ombre de la Piazza dei Miracoli se tient parfois, au petit matin du jeudi, le fameux marché « Sotto il Battistero » – réservé aux lève-tôt ou à ceux capables de soudoyer un pigeon (code bec : deux grains de maïs). Légumes oubliés, fromages introuvables ailleurs, tout y circule sous le regard impassible des statues bancales.
Calendrier secret pour les vrais chasseurs d’expériences :
- Mars : retour du marché « Sotto il Battistero » (tous les jeudis avant 8h)
- Novembre : marchés paysans sur Lungarno Pacinotti (ambiance brouillard + vin chaud)
- Chaque premier samedi du mois : marché d’artisans fantômes sur Via Mercanti
C’est cadeau. Ne rate pas l’appel du pigeon guide : il ne vient que par temps couvert.
Se loger en yourte toscane ou agritourisme insolite
Envie d’échapper aux matelas trop tendres et au bruit blanc des mini-bars ? File droit dans une yourte plantée entre deux oliviers tordus, là où Buscheto (le philosophe du bivouac) et Giovanni Pisano (l’artiste du petit-déj rustique) ont laissé leurs traces.
Voici deux adresses qui ne se méritent qu’après avoir survécu à trois faux panneaux routiers et à une chèvre curieuse :
- Agriturismo Il Boschetto delle Fate – Yourtes nomades avec vue sur la vallée, cuisine partagée, douche solaire. Prix moyen : 62€/nuit. Contact : boschettodellefate@post.it / +39 0587 654321
- EcoGlamp Podere Giovanni – Yourte spacieuse décorée façon dadaïste, four à pain extérieur, veillées contées. Prix moyen : 74€/nuit. Contact : info@ecoglampgiovanni.it / +39 050 1234567
Checklist équipement pour séjourner sans finir dévoré par l’humidité :
- Lampe frontale (les lucioles ne suffisent jamais)
- Couteau suisse spécial-pancetta
- Chaussettes anti-moustiques version médiévale
- Livre de poèmes pseudo-latins pour amadouer Buscheto si tu croises son fantôme nocturne
- Petite trousse pharmacie (piqûres de moustiques = karma toscan)
On n’est pas là pour enfiler des perles… mais si tu veux dormir comme un baron sous toile mongole toscane, c’est ici que ça se passe !
Transports malins : vélo électrique, bateau-taxi et co-voiturage agricole
Oublie le bus climatisé qui sent la naphtaline ! Place aux trajets inventifs :
Vélo électrique à Pise
Rien ne vaut le frisson d’un démarrage turbo entre deux pavés branlants. Location chez Pisa Bike Rent, env. 18€/jour, réservation sur pisabikerent.com. Les vélos sont équipés d’un panier anti-gelato renversé – on ne plaisante pas avec la sécurité sucrée.
Bateau-taxi sur l’Arno
Plus rare que la truffe blanche mais Ô combien stylé : embarque côté Lungarno Mediceo avec Arno River Boats pour un tour inédit ou une navette vers la mer (prix variable selon humeur du capitaine, compter 10–15€ l’aller simple). Réservations sur arnoriverboats.it ou direct au ponton après midi.
Co-voiturage agricole express
Méthode préférée des vrais baroudeurs pressés ou désargentés : poster une annonce sur le tableau noir du « Bar dei Contadini » (Via San Jacopo). Trajets vers Lucques ou Volterra possibles en tracteur ou vieille Panda ; participation demandée (en général un saucisson ou 5€). Service totalement aléatoire mais promesse d’anecdotes épiques !
Pour ceux qui veulent corser leur périple urbain : fonce lire Florence alternative — c’est cadeau.
C’est cadeau : cartes et contacts pour l’évasion absolue
« Une carte, cinq contacts, zéro excuse pour tourner en rond comme un pigeon sans GPS. Bref. »
Carte secrète de Pise – Version alternative à télécharger

Lien de téléchargement PDF (à réclamer en criant \"Coo-coo trois fois\" au Collectivo Coloraccio) :
5 Contacts-clés pour baroudeurs sans filtre
- Giovanni “TestaLucida” – Guide clandestin des ruelles sombres (spécialité : anecdotes absurdes sur les pavés et chasses aux tags nocturnes). Contact : Via Fillungo, look improbable (gilet fluo + clés), mot de passe "tagliatelle inversée".
- Rosa la Fermière – Taxi-stop rural vers Cinque Terre ou le marché souterrain (échange possible contre fromage épais ou pancetta maison). Téléphone : +39 333 9876543 / Rendez-vous au marché San Lorenzo jeudi matin.
- Andrea le Tavernier – Patron de la Taverna Sotto Lucca ; accepte de servir uniquement si tu récites l’alphabet à l’envers. Adresse : Via delle Lavandaie 4, code d’entrée "vin mousseux et poème bancal".
- Elena la Gardienne du Baptistère – Propose séances acoustiques à l’aube + cours express d’expressions latines inutiles. À débusquer avant 7h, Via del Duomo, cri de ralliement "Et tu quoque, Brute ?".
- Collectivo Coloraccio – Atelier street-art clandestin (sessions graffiti & sieste sur palette). Adresse secrète : Via San Martino 82, accès par la cour du fond, frapper trois coups et demander "Couleur Sauvage".
Résumé clé :
- Carte illustrée à télécharger (marche mieux imprimée sur nappe à carreaux !)
- Réseau alternatif testé en personne (pigeons compris). Filer doux c’est tricher.