En termes de destinations touristiques, Prague n’a plus grand-chose à prouver. Avec environ 9 millions de visiteurs chaque année, la capitale tchèque figure parmi les destinations les plus prisées au monde. Il faut dire que ses nombreux atouts — son architecture unique, ses monuments historiques (dont certains vieux de plus de 1 000 ans) et sa vie nocturne débridée — en font une destination prisée des touristes du monde entier.
Mais s’il y a bien un domaine dans lequel une majorité de ces touristes se cassent les dents, c’est celui des transports. Et en particulier des transferts vers le centre-ville depuis l’aéroport de Prague-Václav-Havel.
Car pour qui ne s’y est pas un minimum préparé, la ville peut vite se transformer en un labyrinthe imprononçable. Avec à la clé, des pertes de temps et d’argent qui auraient pu être évitées.
Sauf qu’en réalité, rallier le centre-ville de Prague depuis son aéroport est un jeu d’enfant. À condition de connaître les bonnes astuces.
Pour te le prouver, on t’a préparé ce guide ultra-complet. Tu y découvriras :
- Les 3 options indispensables pour rejoindre Prague depuis l’aéroport (et comment choisir la bonne)
- Une option originale pour un transfert insolite (et ultra-économique)
- Un conseil pour économiser 30 minutes sur ta correspondance en bus
- Une liste d’astuces pour éviter les arnaques en taxi/VTC
- Une série d'astuces pour économiser du temps et de l'argent.
Avec ça, tu ne perdras plus une miette du temps passé dans l’une des plus belles villes du monde.
## Les 3 options indispensables pour rejoindre le centre-ville de Prague
On ne débarque pas impunément à l’aéroport Václav Havel. Dès la sortie, trois forces cosmiques se disputent ta valise : le bus public au parfum d’authentique, la navette express qui fait mine d’être pressée, et le taxi/VTC, roi du bitume ou escroc certifié selon humeur. Oublie les faux guides aux parapluies multicolores : ici, ton mode de transfert décidera si tu t’imprègnes de la ville ou si tu files vers l’hôtel comme un voleur de confiture.

Bus public, navette express ou taxi/VTC : quel bilan chrono-tarifaire ?
Option | Durée (min) | Prix (CZK) | Frisson d’aventure |
---|---|---|---|
Bus 119 + métro | 40-50 | ~40 | Maximum: Le bus 119, c’est un gars sympa mais parfois il carbure au slow motion. Tu te mêles à la populace locale, c’est roots mais vibrant. |
Navette Airport Express | 35-45 | ~100 | Modéré : On sent la discipline germanique et la moquette propre ; l’émotion monte dans les embouteillages ! |
Taxi/VTC | 25-35 | ~700 | Aléatoire : Si ton chauffeur ne fait pas un détour par Bratislava, tu arrives vite. La clim s’accorde parfois avec Radio Nostalgie russe. |
Le bus te fait voyager dans le réel, la navette te caresse les nerfs et le taxi… ah! peut transformer ta CB en pass Navigo illimité si tu n’es pas vigilant.
Pourquoi choisir tout de suite la solution qui te convient (et arrêter de tergiverser)
Si tu hésites trop, tu risques de finir par opter pour une solution peu pratique comme une trottinette électrique non homologuée.
Bus public
- Imbattable côté prix : Même ton sandwich triangle coûte plus cher.
- Panorama humain garanti : Chaussettes dans les sandales incluses.
- Fonctionne même si ton portable rend l’âme.
Navette Express
- Direct au centre-ville sans prise de tête.
- Tu restes assis·e comme une diva jusqu’à la gare.
- Pas besoin d’arpenter le parking façon Indiana Jones.
Taxi / VTC
- Porte-à-porte sans compromis sur tes bagages ou ton ego.
- Rapide… sauf si Prague décide d’un embouteillage surprise.
- Option idéale si tu refuses catégoriquement toute promiscuité sociale post-vol.
Une fois ton choix fait, RESISTE à l’envie de comparer encore chaque minute – les regrets coûtent plus cher que le taxi lui-même !
Prendre le bus public de l'aéroport au centre-ville de Prague
Le ballet mécanique démarre dès que tu poses le pied hors du terminal : ici, le bus public n’est pas un simple utilitaire, c’est un rite initiatique. Prague te donne rendez-vous avec l’absurde quotidien – et tant pis pour la nappe à carreaux touristique !
Ligne 119 via Nádraží Veleslavín + métro A pour Můstek

Pour rallier le cœur vibrant de Prague, embarque dans le bus 119 direction Nádraží Veleslavín. C’est simple comme bonjour : arrêts devant les Terminaux 1 & 2, tu tends ton ticket – ou ton smartphone si t’es dans le turfu – et tu files. Entre deux secousses sur la zone d’Evropská, la vue sur Divoká Šárka (un vrai bout de nature tchèque coincé entre deux échangeurs) t’offre un aperçu surréaliste du paysage urbain. Arrivée à Nádraží Veleslavín, tu plonges dans le métro ligne A (vert), direction Můstek en plein centre. Il faut compter une correspondance ultra-rapide, même en cas d’affluence XXL.
Le passage par le réseau PID est incontournable : ambiance souterraine garantie avec ses néons et ses voyageurs parfois désorientés. Une anecdote amusante : un jour, un joueur de flûte a improvisé une mélodie à la station, accompagné par des chiens enthousiastes.
Résumé express :
- Durée : ~40 minutes (aéroport-centre)
- Fréquence : toutes les 5-10 minutes, même les jours où il neige horizontalement
- Prix : ~40 CZK… soit l’équivalent d’un croissant industriel sans beurre
Trolleybus 59 + correspondance métro à Zličín
Depuis peu, le trolleybus 59 a débarqué pour remplacer partiellement feu la ligne 119. On embarque devant les terminaux direction Nádraží Veleslavín puis raccord avec la ligne A…
Ah non !! À Zličín, pardon, car plusieurs variantes circulent selon l’heure et l’humeur bureaucratique.
Ambiance vintage assurée : ce trolleybus déroule ses kilomètres comme un dinosaure écolo (électrique of course). Pour fuir les rames bondées du métro central aux heures de pointe ? Astuce : descendre à des stations secondaires pour remonter ensuite tranquillou vers le centre.
Avantages vs inconvénients du trolleybus 59
- Avantages :
- Écologique (parole d’expert)
- Fréquence élevée et régularité suisse-tchèque (oui ça existe)
- Connexion directe avec lignes majeures PID
- Inconvénients :
- Moins rapide que taxi ou navette si allergique à la patience
- Certains arrêts boudés selon l’horaire (merci la paperasserie locale)
- Ambiance lycée années 90 dès qu’il pleut fort sous Prague !
Acheter son billet avec l’appli PID Lítačka et valider sans stress
Les anciennes bornes jaunes sont presque obsolètes ! Grâce à PID Lítačka, ton téléphone devient un passe-partout pour tous les bus, métros et trams.
En trois clics :
Checklist “zéro galère”
- Télécharger "PID Lítačka" sur Google Play ou App Store (interface multilingue pour éviter les crises existentielles)
- Créer un compte bidon ou authentique (personne ne juge)
- Sélectionner "Acheter un billet" > choisir durée/zone > payer par carte/app mobile/PayPal/local magic trick.
- Valider son billet virtuel avant de monter OU scanner en montant dans la rame/bus.
- Montrer fièrement son écran aux contrôleurs blasés qui rêvaient d’être pilotes d’avion.
Si tu rates une validation : pas de panique… mais prépare une excuse originale. Les contrôleurs praguois ont tout entendu – sauf peut-être "mon chat a avalé mon QR code".
Opter pour une navette dédiée : Airport Express et Terravision
Ici, pas question de s’en remettre à l’aléatoire d’un cornet de glace dans un sauna : la navette dédiée, c’est la science du déplacement calibrée au millimètre. Deux options dominent au départ de Prague : l’Airport Express, méthodique comme un horloger suisse sous amphétamines, et la Terravision, qui affiche l’insolence bon enfant du « low cost confort » — wifi inclus pour poster ta story d’évasion dès le rond-point.
Airport Express jusqu’à Praha Hlavní Nádraží : rapidité et fréquence
Côté efficacité, c’est une partition jouée sans fausse note. L’Airport Express te propulse jusqu’à la gare centrale (Praha Hlavní Nádraží) en environ 35 minutes – et cela peu importe si le soleil tape ou si les moineaux font grève.
- Fréquence : un bus toutes les 30 minutes, de 5h30 à 22h00 vers le centre.
- Arrêts devant chaque terminal. Monte, range ta valise dans l’espace XXL prévu pour ton bagage XXL.
- Tarif unique : 100 CZK (tu peux régler avec ta CB, même si elle fait mine de ne pas vouloir suivre en République tchèque).
- Horaires aussi fixes qu’un fonctionnaire cinq minutes avant le week-end !
⏱️⭐️⭐️⭐️⭐️ (4/5)
Un trajet Airport Express : comme un TGV sans vapeur, mais avec tout le panache bureaucratique local. Efficacité spectaculaire, sauf si ton bus croise un cortège diplomatique ou une voiture Skoda égarée…
Terravision : confort, wifi et prix serré

À bord des navettes Terravision, le siège s’incline plus que ton banquier face à une réclamation. Wifi gratos, ports USB à chaque rangée pour nourrir ton smartphone défaillant après six heures de memes ratés dans l’avion. La politique bagages ? Large d’esprit : valise XL permise sans surtaxe ni crise existentielle à l’embarquement. L’ambiance rappelle un salon lounge où personne ne te juge si tu retires tes chaussures (le conducteur non plus… tant que ça sent la lavande).
Tarifs, horaires et réservation en ligne
Service | Tarif (CZK) | Départ | Réservation |
---|---|---|---|
Airport Express | 100 | Toutes les 30 min (5h30 - 22h00) | Direct au guichet ou en ligne |
Terravision | ~105* | De 05h30 à 02h00 (aéroport-centre), toutes les 20-40 min | En ligne |
*Équivalent ~4,20€ selon le taux du matin et l’humeur du banquier central.
La réservation ? En ligne évidemment — là où tu peux choisir ton créneau, payer en euros/CZK/demander l’aide d’une IA si tu hésites encore sur le fuseau horaire. Confirmation immédiate par email ; imprime ou présente sur écran comme tout bon aventurier digitalisé.
Pour pousser la maîtrise du transfert urbain encore plus loin : Comment rejoindre le centre-ville depuis l'aéroport de Copenhague
Taxi, VTC et transferts privés : l’option flexibilité
À Prague, choisir entre Fix Taxi, Taxi Praha, Uber ou Bolt revient à arbitrer un match de boxe entre la tradition et l’algorithme. Derrière la fausse sérénité des files d’attente, chaque option a son lot de surprises qui ferait pâlir un contrôleur du fisc.

Taxi officiel vs Uber/Bolt : qui remporte la course ?
Les taxis officiels (Fix Taxi ou Taxi Praha) restent présents mais ils carburent parfois à l’opacité tarifaire. Les arnaques classiques ? Le compteur qui s’emballe comme un hamster sur Red Bull ou le fameux détour « panoramique » par les ronds-points périphériques. Uber et Bolt affichent des prix plus transparents : comptez autour de 400–600 CZK pour l’aéroport-centre en période lambda ; Bolt est souvent 10-20% moins cher que Uber. Mais bon… certains chauffeurs jouent double jeu et acceptent aussi des courses "hors appli" (à fuir).
Astuce chronomètre : le temps de trajet varie entre 25 à 40 minutes selon la circulation. Uber se réserve la médaille du rapport fiabilité/prix tandis que Bolt attire par sa flexibilité (paiement cash possible). Quant aux taxis classiques : négociez ferme, sinon c’est votre portefeuille qui fait le grand huit.
Budget moyen en CZK, pourboires et astuces anti-surprise
Estimation honnête : 400 à 700 CZK pour l’aéroport-centre-ville selon trafic et humeur du chauffeur. Pourboire ? Les locaux arrondissent de 5 à 10 % si tout roule — pas plus, sauf si votre chauffeur vous a raconté une anecdote sur Kafka ou évité un sanglier sur l’autoroute.
Des frais d’attente sont parfois ajoutés quand monsieur/madame s’attarde au duty free. Des péages peuvent aussi s’inviter sur les trajets longs — exiges toujours d’en être informé d’avance.
3 tips pour éviter la surtaxe :
- Toujours vérifier que le compteur démarre à zéro (sinon descendez dès le premier feu !)
- Demander un reçu imprimé — si refus → fuite stratégique.
- Privilégier les réservations via appli ou site officiel plutôt que le racolage sauvage devant le terminal.
Réserver à l’avance ou improviser : mode d’emploi
Pré-réserver son transfert privé n’a rien d’un caprice bourgeois : sur les sites comme Prague Airport Transfers ou directement via Uber/Bolt, tout se règle en ligne (prix figé dès validation). Si vous improvisez en mode baroudeur numérique, direction les apps dès la sortie du terminal ; zone dédiée prise en charge indiquée partout (même sur écran géant parfois clignotant).

Réserver = sérénité budgétaire. Haler = suspense garanti.
Tips d’aventurier pour un transfert mémorable
Monter à bord d’un trolleybus pour grignoter de l’authenticité

Le trolleybus 59 (ou la ligne 100 selon l’itinéraire) te plonge dans la vie quotidienne pragoise. Première surprise : ça circule dès 4h20 du matin jusqu’à minuit, intervalle de 4 minutes en journée – on est loin du folklore méditerranéen où attendre devient un art martial. Ici, tu partages le wagon avec des Praguois pressés, des touristes hagards et parfois un étudiant qui révise son oral de tchèque en écoutant de l’eurodance.
« Le trolleybus, c’est le Zeppelin des rues pragoises : lent, bruyant, mais inoubliable. »
Ta récompense ? Des arrêts ciblés pour te déposer au plus près du centre sans te ruiner ET le sentiment de voyager dans une capsule temporelle électrifiée. Bonus pour les fans de sociologie : tout se lit sur les visages – fatigue chronique ou euphorie d’arriver enfin à Zličín !
Visiter la cabine de l’Avia BH 25 au musée de l’aéroport

Tu veux tuer l’attente entre deux navettes ou rendre jaloux ton neveu fan d’aviation ? File au musée discret du Terminal 2 (salle départs). Joyau inattendu : la réplique grandeur nature d’une cabine Avia BH 25, pionnier aéronautique tchécoslovaque. Oui, tu peux vraiment t’y asseoir.
- Avion produit dans les années 1920-1930 à Letňany ; il a transporté courrier et passagers entre Prague et Paris (quand voler était encore une aventure).
- Cabine restaurée avec détails d’époque : sièges en cuir râpé et tableau de bord digne d’un atelier d’horlogerie.
- Accessible même sans carte d’embarquement — expo gratuite !! Il n’y a que la file aux toilettes qui soit plus longue.
- Documentation multilingue sur place (pour briller au prochain quiz aviation).
Éviter les files d’attente et profiter des heures creuses
Le Praguois rusé évite les bains de foule grâce à trois créneaux précis. Si tu es du genre allergique aux files interminables façon “poste un jour de pension”, retiens ceci :
Checklist horaires anti-bouchons :
- Avant 7h00 du matin : bus et navettes quasiment vides (compte sur quelques travailleurs matinaux).
- Entre 11h00 et 14h00 : flux modéré, tu peux même choisir ta place côté fenêtre !
- Après 20h30 : retour au calme relatif, attention toutefois aux fréquences réduites sur certaines lignes.
Pour le détail ultime : rien ne vaut une arrivée décalée… sauf si ton plaisir coupable c’est justement la promiscuité des heures de pointe.
Choisis ta route vers Prague selon ton état d’esprit
À chaque arrivant, son style : tu pinces les centimes ? Le bus public t’offrira une immersion sans filtre pour le prix d’un café soluble. Tu veux allier gain de temps et dignité capillaire ? La navette express déroule son tapis synthétique jusqu’à la gare centrale. Et si, pour toi, confort rime avec isolement (et que ton porte-monnaie ne craint rien), alors taxi ou VTC s’imposent comme le nirvana des voyageurs pressés – mais gare à la facture façon « spectacle pyrotechnique » en cas de circulation dense!
En fin de compte, le véritable luxe réside dans la satisfaction d’avoir maîtrisé les transports pragois sans se ruiner ni se perdre.