On pensait avoir trouvé le meilleur spot à Lisbonne. Jusqu’à ce qu’on découvre Cascais. À 30 minutes, cette ville côtière offre un condensé de tout ce que le Portugal a de mieux à offrir : plages, nature, architecture, gastronomie et art de vivre. C'est la destination idéale pour un séjour à la fois dépaysant et reposant. Voici un guide complet pour en profiter au maximum tout en évitant les pièges à touristes.
L’aventure commence là où s’arrête le tourisme de masse : pourquoi Cascais ?
Imagine : à 40 minutes de Lisbonne, les cheveux hérissés par le vent atlantique, tu découvres que la vraie coupure n’est pas un massage en peignoir, mais cette douce claque sauvage qu’offre Cascais, nichée entre océan et cités royales. Alors, on se demande tous : pourquoi s’infliger l’ordinaire quand l’extra se trouve là, à portée de billet régional ?
« Un palace cinq étoiles ? J’y dors mieux en yourte, sans hésiter. »
Sa proximité décoiffante avec Lisbonne
Cascais, c’est l’art du dépaysement instantané : en quittant le tumulte urbain de Lisbonne, tu te retrouves dans un village côtier qui a su préserver son âme locale. Ici, personne ne joue la comédie pour les cars de touristes. On te dit bonjour parce qu’on te voit – pas parce qu’on te vend une carte postale. Bref.
Un littoral qui te balance du grand spectacle marin
J’ai testé : zéro minute d’ennui sur ce rivage. Le littoral de Cascais offre un spectacle naturel captivant :
- Arches rocheuses où la mer vient gueuler sa puissance (Boca do Inferno ; faut y aller juste après le café).
- Vagues déchaînées parfaites pour ceux qui aiment sentir leurs baskets vibrer.
- Plages isolées telles que Praia da Rainha, cachées derrière trois virages et un vieux pêcheur qui t’indique la mauvaise direction juste pour rire.
C’est cadeau.

Un patrimoine royal et cosmopolite à prix riquiqui
Tu crois que le luxe a toujours un ticket d’entrée stratosphérique ? Raté ! Ici, on visite le somptueux Musée Condes de Castro Guimarães sans hypothéquer son rein. La Casa de Santa María, entre azulejos d’époque et panorama sur le phare, c’est la quintessence du standing abordable — même ton banquier applaudirait. La sensation ? Flâner comme un héritier désargenté dans des décors dignes d’un film d’espionnage années 70.
Découvre d'autres villes à visiter au Portugal. Bref, t’as compris : à Cascais, même les princes repassent leur chemise eux-mêmes.
Les incontournables de Cascais : les perles à ne pas rater
Flâner dans la vieille ville et ses ruelles pavées
Soyons honnêtes : éviter une balade dans la vieille ville de Cascais, c’est passer à côté de l’essence même de la ville. Ici, on slalome entre des façades carrelées qui claquent plus fort que l’écran d’accueil d’un smartphone neuf. Les ruelles pavées et sinueuses mènent à des places pittoresques où chaque banc semble idéalement placé pour profiter du soleil. Architecture XVIIIe, boutiques artisanales cachées sous des vignes indisciplinées, et—meilleur combo—cafés minuscules planqués derrière deux portes dérobées. Bref, tu fais une pause espresso, tu mates un tag discret sur une boîte électrique… Et soudain t’as envie d’acheter un azulejo rien que pour le plaisir de le trimballer toute la journée. C’est cadeau.
À retenir :
- Les ruelles pavées abritent une architecture bigarrée typique du centre historique.
- Pépites artisanales à chaque coin (ou presque) – impossible de rentrer bredouille.
- Cafés secrets où l’on croise parfois un poète ou un chat philosophe.
Boca do Inferno : la mer qui rugit dans une arche rocheuse
Rien ne symbolise mieux le début des vacances qu’une visite à Boca do Inferno (« la bouche de l’enfer »), des falaises spectaculaires sculptées par l’Atlantique déchaîné. En vrai ? Ce n’est ni plus ni moins qu’un portail vers l’imaginaire marin — certains affirment avoir vu jaillir un monstre tentaculaire entre deux vagues (ou alors c’était mon sandwich aux sardines qui flottait mal). L’écume gronde, les bourrasques te retournent ton T-shirt, tout ça devant une arche rocheuse où la mer joue à s’inventer un opéra dramatique. On tente ? Oui. On y croit ? Encore plus.

Musée Condes de Castro Guimarães et villa romantique
Le musée ? Villa pseudo-médiévale qui s’est prise pour un château anglais exilé au Portugal. À l’intérieur : art flamboyant, bibliothèque confidentielle, mini-pont-levis pour une entrée théâtrale, et un jardin exotique où se mêlent palmiers et secrets historiques. Mais le vrai scoop ? C’est le boulanger du coin — António — qui connaît mieux l’histoire du marquis propriétaire que tous les guides réunis Michelin ou pas ; c’est lui qui m’a soufflé (avec force miettes) que le fantôme du parc préférait les brioches aux tableaux baroques. Bref, on en ressort plus cultivé qu’après trois podcasts pédants… Et avec une furieuse envie de pain frais.
Activités et loisirs pour filer doux ou manger du caillou
Surf et kitesurf à la plage de Guincho
As-tu déjà rêvé de te confronter à l’Atlantique pour vivre une expérience bien plus mémorable qu’une simple séance de bronzage ? Bienvenue sur la plage de Guincho, haut lieu où les éléments s’affrontent plus virulemment que dans un épisode de télénovela. Ici, le vent souffle à décorner les mouettes (d’octobre à mai : combo parfait pour kitesurf ; été = meilleure houle pour surf), et les vagues se disputent la vedette avec ta planche.
Les écoles locales ? Elles pullulent comme des champignons après l’averse – mention spéciale à ceux qui t’apprennent à tenir debout sur une planche en moins d’une heure, alors que tu sais même pas nager le crawl sans paniquer. Mon conseil : fais-toi briefer par un instructeur improbable, genre Carlos, ex-moine reconverti dans le surf zen – son mantra ? « Si tu tombes, c’est que tu vis ! » Bref, impossible de rater sa vocation.
Surf | Kitesurf | |
---|---|---|
Vent | Modéré/fort | Fort et régulier |
Vagues | 1-3 m (été) | Peu importe, vol ! |
Niveau requis | Débutant/Intermède | Intermède + |
Prix (cours) | ~40€/session | ~60€/session |
C’est cadeau : sensations garanties, dignité optionnelle.
Promenade côtière sur le Paredão de Cascais à Estoril
Envie d’une promenade côtière inoubliable ? Le Paredão offre 3 km de chemin bétonné entre Cascais et Estoril, longeant l’océan. Tu marches là où la mer vient frapper sans pitié, tu doubles des cyclistes qui pédalent comme si le vent leur déléguait sa couronne d’invincibilité… Et toi, tu déambules, imperturbable. Les vues marines sont vertigineuses (parfois littéralement : attention au selfie imprudent). On croise autant de joggeurs-astronautes que de grand-mères survitaminées en quête du banc parfait.

Soyons francs : ici, marcher c’est dominer discrètement l’Atlantique sans robe royale ni escorte. Se balader devient art martial pacifique. Bref.
Randonnée vers Cabo da Roca, point le plus ouest d’Europe
C’est l’aventure idéale pour ceux qui souhaitent explorer les extrêmes géographiques du continent. Le sentier part souvent du centre de Cascais ou de la plage du Guincho: il serpente jusqu’au mythique Cabo da Roca – le bout occidental officiel d’Europe continentale. Compte 10 km si tu prends la variante sauvage via Azenhas do Mar (attention aux chèvres philosophiques sur la crête).
Sur place ? Un phare stoïque face au vide, un vent qui voudrait te rebaptiser « Éole », et ce panneau improbable : « Aqui… onde a terra acaba e o mar começa ». J’ai croisé là-bas un randonneur en smoking — il fuyait un mariage et cherchait juste à respirer l’air du bout du monde. Voilà : se perdre ici rend plus intouchable qu’un prince en exil.
Bref, prépare-toi à revenir poussiéreux mais grandi — et surtout envahi par une furieuse envie d’envoyer une carte postale ironique aux copains restés coincés sous la pluie.
Gastronomie locale et marchés : mets de roi pour bourses d’apprenti
Mercado da Vila : l’antre du déballage gustatif moderne
Bienvenue au Mercado da Vila, le cœur vibrant de Cascais où la tradition a été réinventée pour le XXIe siècle. Entre deux stands, ça crie, ça hume, ça se chamaille la meilleure dorade – ambiance entre la criée de port et la fashion week des légumes oubliés. Les étals te balancent à la figure leur festival de poissons frétillants (de la sole qui te regarde de travers), des fromages locaux dont le parfum pourrait servir d’arme diplomatique, des fleurs exotiques qui rendent jaloux les bouquets Instagram et un arôme de café artisanal qui chatouille les narines jusqu’au trottoir. Viens tôt pour les produits frais ou tard pour l’ambiance tapas et concerts surprise : tu ressors avec trois recettes inconnues, un bouquet improbable et un sourire suspect. Bref, c’est cadeau.

- Poisson frais 🐟
- Fromages locaux 🧀
- Fleurs exotiques 🌺
- Café artisanal ☕
Spécialités de la mer : la simplicité incendiée par le feu du barbecue
À Cascais, la star culinaire est la sardine grillée, servie brûlante avec un filet d’huile d’olive et accompagnée d’un pain rustique. Le bruit du grill ? C’est le fado des estomacs ravis. En bouche, explosion iodée et retour en enfance garantie… sauf si tu viens d’un pays sans mer ni barbecues (mes condoléances).
Et puis il y a ce petit miracle local : le pastel de bacalhau, boulette dorée au cœur fondant, qu’on t’offre souvent sur fond de guitare ou de playlist hasardeuse. J’ai vu un pianiste pleurer dessus à minuit pile.
Spécialité | Note |
---|---|
Sardines grillées | 😋😋😋😋 |
Pastéis de bacalhau | 😋😋😋😋😋 |

Bref – ici, chaque bouchée vaut bien une médaille olympique (ou un ticket resto).
Café littéraire et pastel de nata brûlant : pause culture-douceur
Si tu cherches encore où tremper ton âme fatiguée (et tes doigts sucrés), fonce droit chez NATA Lisboa – Cascais. Ce café ne paie pas forcément mine mais c’est là que les écrivains ratés dictent des chefs-d’œuvre invisibles entre deux gorgées ; ambiance confidentielle où même le serveur a l’air de réfléchir à un roman noir.
La vraie raison d’y aller ? Leur pastel de nata sort tout juste du four : tiède, croustillant, pas trop sucré – l’antithèse du piège à touristes ! Tu poses tes notes sur une table bancale, tu croques… Le monde s’arrête une microseconde.
C’est cadeau : chaque matin cette adresse offre une nouvelle occasion d’oublier qu’ailleurs on sert encore du café en capsule.

Circuits et excursions autour de Cascais
Estoril et le Casino : luxe décadent et polar vintage
Penché sur la corniche, le Casino d’Estoril t’attend comme un roman d’espionnage mal rangé dans la bibliothèque d’un ancien roi. Inauguré en 1916 (souviens-toi, avant les selfies), ce palace du jeu a vu défiler des princes en exil, des espions soûls de champagne et même Ian Fleming lui-même — oui, le papa de James Bond. Dans les années 20, on fumait la pipe au balcon en misant l’équivalent du PIB du Liechtenstein sur une table de roulette. Même aujourd’hui, l’ambiance « Gatsby à la portugaise » colle aux murs tapissés de velours fané. On hésite entre soirée jazz décadente et hallucination rétro : c’est cadeau.
Azenhas do Mar, village suspendu au-dessus des vagues
On débarque à Azenhas do Mar avec l’impression d’avoir raté la sortie pour Capri ou Santorin — mais non, c’est bien Sintra côté falaise brute. Le village ? Des maisons blanches crispées sur la roche comme si elles avaient peur de glisser dans l’océan furieux juste sous leurs fenêtres. En bas : une piscine naturelle creusée dans la pierre où tu peux faire plouf pendant que la houle joue à « tape-muraille ». Le soir, t’écoutes les vagues qui grognent sous tes pieds depuis une fontaine publique – expérience garantie plus méditative qu’un stage chez Bouddha Deluxe. Bref.
Praia de Carcavelos : surf démocratique & vibes sans couronne
Pour affronter les vagues sans risquer de finir sur Instagram dans une posture embarrassante, Praia de Carcavelos est l’endroit idéal. À moins de 20 minutes en train de Lisbonne (record imbattable pour les flemmards pressés), tu débarques sur un ruban doré où pullulent écoles de surf pour débutants : ici les profs crient ton prénom dans dix langues différentes et t’aident à tenir debout même quand ta planche décide d’aller voir ailleurs. L’ambiance ? Surf royal sans snobisme – tout le monde applaudit la plus belle gamelle du jour. Parking facile, resto pieds dans l’eau… Bref : Carcavelos est plus accessible qu’un code promo oublié. C’est cadeau.
Conseils pratiques pour ton épopée cascaisienne
Planifier la meilleure saison
Soyons clairs : il vaut mieux choisir la bonne saison pour visiter Cascais, sauf si tu apprécies les journées pluvieuses. La météo la plus élégante ? Entre mai et octobre, festival de soleil et températures qui ne font pas claquer des dents même à l’ombre. Juin et septembre sont le jackpot — climat idéal, sans l’effet troupeau de juillet-août.
Les fins d’après-midi sont aussi à savourer : adieu la foule pressée, bonjour les ruelles presque vides et les couchers de soleil qui te donnent l’impression d’être propriétaire des lieux. Bref, les horaires flous font les souvenirs précis.
Se déplacer comme un local
Tu veux traverser Cascais sans t’arracher les cheveux ? Oublie la voiture : ici c’est train pour rejoindre Lisbonne (ligne urbaine, départ toutes les vingt minutes), bus locaux qui sillonnent la côte et desservent même les recoins oubliés par Google Maps (!), et surtout vélos et trottinettes en libre-service — dis adieu aux embouteillages façon puzzle.
Le vrai hack anti-marée humaine : prends le train du retour dimanche après 18h, la foule aura déjà déserté le quai (expérience vérifiée, pas besoin de se battre pour une place assise). Bref. C’est cadeau.
C’est cadeau : ta check-list pour une escapade réussie
On va pas faire dans la demi-mesure, voici la liste à dégainer avant même de penser à réserver un palace cinq étoiles ou une yourte sur falaise (au choix, mais tu connais mon avis). Bref, les vrais savent que rien n’est plus pénible que d’oublier l’essentiel. C’est cadeau.

- Passeport farouchement prêt à tamponner
- Euros glissés entre deux tickets de bus improbables
- Maillot de bain (sobre ou ridicule, on juge pas)
- Crème solaire SPF « je veux rentrer vivant »
- Chaussures de randonnée capables d’esquiver les pavés sournois
- Petit guide local customisé à coups d’annotations absurdes
- Sens de l’absurde activé (nez rouge accepté, humour noir toléré)
- Lunettes pour se cacher du soleil… et parfois des autres touristes
- Insectifuge (oui, le moustique du marché raffole des mollets exotiques)
- Chargeur universel parce qu’ici même les prises aiment voyager
Voici la liste essentielle pour une escapade réussie à Cascais. Ne néglige aucun point pour profiter pleinement de ton séjour.