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Top 10 des villes alternatives à visiter au Portugal

On a déniché 10 villes et villages à visiter absolument au Portugal — et qui ne sont pas Lisbonne ni Porto.

16 min
Voyages alternatifs
10 May 2025 à 11h57

Le Portugal est un pays riche en merveilles. Bien que Lisbonne et Porto soient souvent les destinations phares, le pays regorge de cités, villes et villages à découvrir. En s’éloignant des sentiers battus, on découvre un Portugal authentique et varié, où l’hospitalité est toujours au rendez-vous. Voici un guide complet pour explorer le Portugal autrement, avec 30 villes, villages et cités à visiter absolument (hors Lisbonne et Porto).

Top 10 des villes alternatives à visiter au Portugal

Si tu penses que le Portugal se résume à Porto et ses spécialités ou Lisbonne et ses célèbres tramways jaunes, tu passes à côté de l’essentiel. Découvre des lieux où les groupes guidés ne s’aventurent pas. Prêt·e pour une aventure hors des sentiers battus ?

Ruelle typique d'une ville insolite au Portugal

Viana do Castelo

À l’extrême nord, c’est le carrefour des vents et des pêcheurs taiseux. Sur la colline, le Santuário de Santa Luzia te regarde de travers et t’offre un panorama à décrocher les moustaches du chat.

Tavira

Petite rebelle de l’Algarve, Tavira carbure aux cigales et aux azulejos fissurés. Passe son vieux pont romain, tu risques de tomber sur un marché de poulpes où personne ne parle anglais (et c’est tant mieux).

Monsaraz

Un village qui s’accroche à sa falaise comme un morbac sur une dreadlock. Ruelles pavées, murs blancs brûlés par le soleil – ici l’ombre est une denrée rare et les soirs sont électriques.

Aveiro

Non, ce n’est pas la "Venise portugaise" – mais une ville d’eaux folles où les moliceiros bariolés croisent des étudiants qui chassent la mousse au petit matin.

Marvão

Ici, même le GPS panique dans les lacets. Une forteresse plantée dans les nuages ; tu te sentiras comme un moine ninja en sandales.

Tomar

Ancienne planque des Templiers. Les pierres murmurent des secrets pendant qu’un papy râle en jouant aux dominos dans la rue principale. Inratable si tu tripes sur les histoires bizarres.

Silves

Château rouge vif planté dans un océan d’orangers. Prends garde aux ruelles en pente : elles ne préviennent pas avant de t’envoyer valser jusqu’au marché couvert.

Chaves

Ville thermale planquée entre deux rivières, où l’on soigne tout avec de l’eau brûlante et du presunto plus vieux que ton oncle.

Arouca

Entre ses passerelles vertigineuses suspendues au-dessus du vide et ses couvents convertis en boulangeries, Arouca a tout pour te faire perdre ton latin (et tes calories).

Vila Nova de Milfontes

Bordé par un Rio Mira capricieux, ce bled respire la tranquillité… sauf quand les locaux sortent la guitare et qu’on se retrouve à danser pieds nus sur le sable jusqu’à l’aube.

Chaque ville a son caractère unique – prépare-toi à des découvertes mémorables, même si cela te coûte quelques ampoules aux pieds !

Comment dénicher sa perle rare au Portugal ?

L’aventure commence là où le confort s’arrête : prépare-toi à sortir de ta zone de confort !

Critère authenticité : hors des circuits balisés

Pour flairer un vrai village portugais, oublie les panneaux multilingues et cherche les ruelles pavées où le wifi fait grève. Débusque des coins comme Piódão ou Ponte de Lima : là-bas, même Google Maps a du mal à suivre. Pour ne pas finir à la queue-leu-leu derrière un bus de retraités néerlandais, compulse les blogs d’aventuriers locaux (ceux qui postent plus de photos de chats errants que de monuments !) et interroge les guides indépendants, jamais avares en anecdotes tordues sur la boulangerie du coin.

Évite les clubs all inclusive pour une expérience plus authentique !

Critère accessibilité : routes secondaires et transports locaux

Filer doux c’est tricher ! Privilégie le bus rural qui croise les chèvres plutôt que l’Intercidades climatisé. Les trains régionaux traversent des paysages oubliés où seule ta grand-mère a déjà mis les pieds. Pour le grand frisson, ose la location de tuk-tuk chez l’habitant ou embarque dans un vieux minibus dont le klaxon couvre à peine le chant du coq. Astuce de marcassin rusé : demande aux habitants quel est le plus vieux chauffeur du village – lui seul connaît les raccourcis improbables !

Critère budget : vivre local sans casser sa tirelire

Le confort grand luxe ? Bof… Les vrais souvenirs s’attrapent dans une yourte bricolée sur un terrain communal ou une albergue brinquebalante qui sent la soupe et le bois mouillé. Entre 9€ et 18€ la nuit en dortoir, moins si tu proposes tes bras pour ramasser des châtaignes ! Les restos du coin te filent soupe et vinho verde pour une poignée de piécettes – bien mieux qu’un burger hors de prix sur la côte. Anecdote garantie authentique : j’ai dormi dans une roulotte décorée par un ex-clown ; nuit blanche assurée à cause des maracas accrochées au plafond… mais souvenir impérissable !

Nord du Portugal : villages et cités méconnues

Panorama depuis le Santuário de Santa Luzia à Viana do Castelo

Viana do Castelo et son Santuário de Santa Luzia

Fous-toi du funiculaire clinquant, la montée vers le Santuário de Santa Luzia, c’est une épreuve d’authenticité : pavés décalés, escaliers récalcitrants, mollets qui crient famine. À l’arrivée, bam ! Un point de vue qui explose la rétine : toits rouges, océan à perte de vue, silhouettes des bateaux en file indienne dans la lumière dorée. Ce sanctuaire néobizantin trône à 228 mètres au-dessus du port — autant dire que les pêcheurs d’en bas te paraissent minuscules. À la tombée du jour, on entend plus les mouettes que les moteurs.

Guimarães, berceau du Portugal

Ici les murs parlent plus fort qu’un guide mal luné. Guimarães c’est le centre historique classé UNESCO où chaque ruelle pavée t’entraîne dans un roman médiéval. Le château ? Forteresse sans pitié qui vit naître l’indépendance portugaise en 1128 sous la houlette d’Afonso Henriques. Les pierres suintent l’épopée : tu marches sur les traces des rois, pas sur des autocollants « Selfie Spot » ! Si tu croises un local râleur sous une arcade gothique, félicite-toi — tu es au bon endroit.

Barcelos et son marché aux poteries

Jeudi matin ? Cap sur Barthélémy des pavés ! Le marché de Barcelos envahit la place principale dans un tintamarre de dialectes et d’apostrophes. Assiettes peintes main, poulets en terre cuite bariolés (le fameux Galo de Barcelos), tissus brodés main : ici ça se négocie en portugais pur jus sous le regard narquois des anciens. Les touristes achètent des souvenirs flashy ; mais toi tu repartiras avec une anecdote de marchand grincheux ou un vase tordu qui n’a jamais vu Instagram.

Loin de l’agitation de Porto et Braga, l’aventure se cache dans les ruelles et les marchés des petites villes.

Centre et Alentejo : histoire, fado et panoramas

On ne vient pas dans le sud pour la caresse d’un spa. Ici, chaque pierre te regarde de travers et les paysages te giflent de lumière. Prépare-toi à croiser du chaos patrimonial, du vrai, celui qui ne rentre dans aucune carte postale !

Coucher de soleil sur la forteresse perchée de Monsaraz

Monsaraz, la forteresse perchée

Monsaraz, c’est le nid d’aigle qui défie l’horizon du haut de ses remparts. À peine arrivé·e, tu sens le vertige : murs trapus du XIIIe siècle, cinq tours qui hurlent l’histoire sous le vent sec de l’Alentejo. Quand vient le soir, les pierres prennent feu sous un soleil rouge sang — rien que pour ça, tu pourrais en oublier de respirer (et finir asphyxié·e par la beauté). Anecdote tordue : certains soirs d’été, on jurerait entendre les défunts chevaliers faire grincer les vieilles portes.

Évora et son patrimoine romain

Évora ? C’est un joyeux bazar blanc écrasé de soleil… avec un temple romain (celui qu’on appelle Diana — mais c’est bidon, ce n’était pas elle !), fièrement dressé au centre. Mais le vrai coup de massue t’attend dans la chapelle des os : murs recouverts de vrais tibias façon déco punk gothique. Les ruelles blanches zigzaguent comme si un architecte ivre avait tracé le plan ; ici on s’égare sans GPS ni excuses.

Temple romain et chapelle des os à Évora

Tomar et le Couvent de l’ordre du Christ

À Tomar, oublie tout – même tes repères temporels. Ce couvent fut jadis une forteresse templière (XIIe siècle) avant d’héberger les mystérieux chevaliers du Christ. Entre les cloîtres où l’on s’attend à voir surgir un moine-espion et les fresques poussiéreuses aux couleurs fanées, tu navigues entre légendes byzantines et exploits maritimes portugais. Si tu restes assez longtemps (ou si tu sniffes trop la poussière), certains jurent avoir aperçu un fantôme d’alchimiste dans une alcôve.

Cloître mystérieux du Couvent de l’ordre du Christ à Tomar
Site Localisation Époque principale Atmosphère
Monsaraz Colline Alentejo XIIIe-XIVe Fortifié & brûlant
Évora Centre Alentejo IIe siècle (Rome) Chaotique & solaire
Tomar Nord-ouest Ribatejo XIIe-XVIe Mystique & sombre

Sud et côte atlantique : plages secrètes et patrimoine mauresque

On ne vient pas lézarder comme une vieille sardine sur la côte portugaise – ici, chaque détour gratte un peu, même sous le soleil. Oublie les stations balnéaires assiégées : mets-toi en embuscade dans les passages sablonneux et guette l’absurde beauté d’un sud tiraillé entre lagunes sauvages, bateaux bariolés et vieilles pierres qui transpirent la mémoire.

Aveiro et ses moliceiros

À Aveiro, les moliceiros filent sur les canaux comme des lézards fluorescent. Ces bateaux traditionnels, peints à la truelle avec des scènes locales parfois franchement improbables, servaient jadis à ramasser les algues. Leur carène rase l’eau dans un silence coupé seulement par le cri d’une mouette ou la clochette d’un vélo perdu sur un quai. Pour le goûter ? Gaufres ovo-maniaques (« ovos moles ») vendues dans des kiosques qui ne paient pas de mine – mais attention, la recette est jalousement gardée depuis deux siècles. Croiser un pêcheur grognon vaut tous les selfies du monde.

Ria Formosa : Faro et Tavira

La Ria Formosa serpente de Faro à Tavira, tel un labyrinthe liquide où seuls les oiseaux migrateurs ont la clef du code postal. Hors saison, promets-toi de traverser en barque ou à pied ces bancs de sable désertés où même les mouettes se font rares : tu n’entendras que le souffle du vent et quelques canards sarcastiques. Les passes secrètes changent au gré des marées — ici, personne ne te vendra trois parasols pour le prix d’un ! Si tu veux du spectacle sans public : reste assez tard pour voir débarquer sternes, flamants roses et autres piafs qui se moquent gentiment du tourisme mondialisé.

Silves et son château rouge

Le château de Silves n’a rien d’une ruine proprette : sa pierre rouge ferrugineuse (merci les Maures !) cogne dur sous le soleil et t’envoie direct au VIIIe siècle. L’enceinte crénelée s’étale sur 12 hectares ; chaque tour sent la poudre ancienne et l’ombre épaisse où se cachaient jadis sentinelles et marchands d’épices. Ici flotte une odeur entêtante de maquis sec – romarin sauvage, terre brûlée – tandis que l’histoire grince encore dans les citernes souterraines… Si tu espérais un site blanchi façon carte postale, va voir ailleurs : à Silves, le passé mord la poussière sans faire semblant !

Îles et haute montagne : dépaysements extrêmes

Prépare-toi à avaler du terrain sauvage là où le GPS baisse les bras et où le café ne sert qu’à masquer l’odeur du soufre ou de la mousse détrempée. Ici, l’aventure a des allures de défi lancé aux éléments…

Açores (São Miguel) et ses fumerolles

Piscine naturelle géothermique à São Miguel, Açores

Sur São Miguel, si t’as pas la marque d’une goutte brûlante sur le mollet, c’est que tu n’as pas assez traîné près des Caldeiras das Furnas. La chasse aux geysers commence tôt : chaque trou crache sa vapeur comme un dragon enrhumé (et ça pue l’œuf pourri – mais c’est local !). Dans la Vallée de Furnas, tu plonges dans les piscines naturelles brûlantes de Terra Nostra, entouré·e de fougères préhistoriques qui te fixent comme si t’étais l’intrus du siècle. On s’endort au bruit de la boue qui glougloute, réveillé·e par la brume volcanique… Un conseil : oublie la lessive blanche – ici, même l’eau veut te teindre en orange.

Marvão, village perché en Haut Trás-os-Montes

Village de Marvão au petit matin, entouré de brume et de murailles

Marvão n’a rien d’un décor de conte pour touristes sages : juché à près de 800 mètres d’altitude, ce repaire médiéval défie vertige, brume et solitude. Les remparts granitiques découpent le ciel pendant que les champs de châtaigniers s’étirent jusqu’à perdre haleine sur les flancs escarpés. Le matin, une mer de brouillard ensevelit tout sauf les pierres du château ; même les cloches hésitent à sonner dans ce silence épais. Si tu tiens à voir un lever de soleil qui claque plus fort qu’un double expresso (et une vue sur moitié d’Espagne !), tu sais où planter ta tente.


Checklist baroudeur : 3 équipements indispensables pour l’île et la montagne

  • Veste imperméable ultra-légère (brume + pluie = combo explosif)
  • Chaussures anti-dérapantes spécial pavés moussus ou lave tiède
  • Lampe frontale (pour retrouver son chemin quand la brume décide que c’est la nuit à 18h)

Vivre l’authenticité : immersion culturelle et activités locales

Plus c’est rustique, plus c’est mémorable !

Soirée fado intimiste

Dans une cave enfouie quelque part entre deux ruelles à Lisbonne ou Coimbra, la lumière hésite à franchir le seuil. Ici, pas de scène sur-éclairée, juste un fadista hagard qui mâche chaque syllabe comme si sa vie en dépendait. Les premiers accords mordent l’air saturé de saudade ; autour, on gobe du silence, un verre de vinho verde oublié sur la table branlante. Le fado vadio – celui qui s’improvise dans les coins mal famés ou les musées des légendes (comme la Casa Amália Rodrigues) – déverse ses tripes sans filtre. Si tu ressors sans chair de poule ou sans avoir vu la serveuse pleurer, c’est que t’étais au mauvais endroit.

Ateliers d’artisanat et tuiles colorées

Pousse la porte d’un atelier perdu dans l’Alentejo : l’odeur brute d’argile te saute au nez avant même que le potier ne t’adresse la parole. Il a les mains tachées jusqu’au coude et fait tourner la faïence en lançant des injures contre la poussière qui lui colle à la peau. Sur les établis, azulejos inachevés attendent leur dose de bleu cobalt ou de motifs floraux typiques du coin. Peindre sa propre tuile te laissera les doigts maculés et l’égo boursouflé – mais ça vaut toutes les cartes postales du monde. La tradition n’a pas besoin d’un musée quand elle transpire sous tes ongles.

Dégustation de cuisine trad’ et petiscos

Ici, pas question de grignoter des chips industrielles : on s’installe dans une tasca où le zinc a vécu plus que toi. On attaque avec un plateau de queijo de cabra fermier, des tranches de morue fumée encore tiède et des olives vertes piquantes comme un juron. Les petiscos portugais ne sont pas « des tapas » mais une orgie miniaturisée : chaque bouchée claque sous la dent entre deux gorgées de rouge local bon marché. À Porto comme à Lisbonne, les habitués partagent tout sauf leurs recettes – faut mériter le secret du chouriço flambé ou des bolinhos frits… Et si tu demandes pour emporter ? T’auras juste droit à un clin d’œil goguenard.

Conseils pour un voyage durable et pas cher

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Dormir en albergues et guesthouses locales

Troquer le palace clinquant pour une albergue paumée au fin fond du Portugal, c’est dire oui à la vraie aventure ! Ici, la literie craque, le café est offert et tu dors au rythme de la cloche du village (ou des ronflements d’un randonneur allemand, encore mieux). À partir de 10€ la nuit sur HostelsClub, tu partages ta gamelle, deux-trois galères de lessive et des vieilles histoires avec des inconnus qui deviennent des copains de galère. Les guesthouses locales ? Plus rustiques que chics mais ambiance irréprochable.

Voyageur dormant dans une auberge rurale au Portugal

Utiliser le train et le bus régional

Le combo train-bus au Portugal, c’est comme remonter le temps sans quitter tes baskets. Oublie les TGV qui foncent : ici, tu partages ta banquette en skaï élimé avec des anciens qui te racontent comment ils ont raté le coche du progrès (et survécu). Le réseau CP dessert les coins les plus improbables – et chaque arrêt est prétexte à observer un Portugal oublié du GPS. Les bus régionaux ? Lents mais bon marché ; tu croises tout sauf des touristes sortis d’un charter.

Gare d’un village desservie par un train régional au Portugal

Meilleure saison pour éviter la foule

Les pros du tourisme pressé te diront mai ou juin – ben non ! L’automne portugais (octobre-novembre), c’est LE moment où tout ralentit : températures douces, paysages dorés, marchés déserts… et aucun troupeau casquetté à l’horizon. L’été de la Saint-Martin prolonge les beaux jours sans la cohue ni les files d’attente aux fours à pasteis.

Paysage portugais en automne, entre octobre et novembre

En résumé : l’aventure commence là où s’arrête le tourisme de masse !

Globe-trotteur sur un chemin de traverse au Portugal au crépuscule

On ne va pas tourner autour du pot : c’est en sortant du troupeau que tu ramasses les souvenirs qui collent – poussière sur les chaussures, histoires dans la poche. Le Portugal ne se livre pas à l’emporte-pièce : faut se perdre, se planter, rater son bus, discuter avec un pêcheur bougon ou dormir sous un toit qui grince. Tout ce bazar ? C’est la vraie aventure – celle dont tu te souviendras quand tous les panneaux auront disparu et que ton GPS criera famine. File droit dans le chaos bienveillant, refuse la visite guidée… et laisse-toi surprendre par tes propres galères : c’est là que tout commence !

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