You are here

Visite The Cloisters New York : tous les horaires, tarifs et secrets pour une expédition réussie

Un musée du Moyen-Âge. Dans un château. Avec des pièces d’art venues d’Europe. Le tout perché sur une colline de Manhattan. On vous présente le lieu le plus fou de New York.

14 min
Voyages alternatifs
12 May 2025 à 18h26

On pensait avoir trouvé le musée le plus fou de New York. Jusqu’à ce qu’on en découvre un autre encore plus dingue. The Cloisters, c’est un château médiéval reconstitué, abritant des œuvres et pièces d’art venues d’Europe, et surplombant l’Hudson depuis une colline au nord de Manhattan. Son histoire ? Elle est folle. Son contenu ? Dépaysant. Et son ambiance ? Unique. Bref. Si tu prévois un séjour à New York, on t’a préparé un guide complet pour visiter ce musée d’exception (et te réconcilier avec la ville).

L’aventure commence là où s’arrête le tourisme de masse : faut-il visiter The Cloisters ?

On va pas se mentir : si tu veux te frotter aux hordes d’appareils-photo qui crépitent, va plutôt piétiner sous les néons de Times Square. The Cloisters, c’est l’inverse absolu. Ici, personne ne t’agresse avec une mascotte de super-héros ou un hot-dog tiède. On atterrit dans un monde où même les pierres ont des secrets à raconter (certaines auraient plus de potins sur la noblesse médiévale que Twitter en pleine crise).

On n’est pas là pour enfiler des perles : The Cloisters, c’est un ticket direct pour le Moyen Âge sans la foule de Midtown.

Bref. Ce musée perché au nord du monde civilisé (Manhattan côté Washington Heights), est l’antidote ultime à la surchauffe touristique. Accessible via métro ou bus M4, il récompense chaque marcheur désabusé par une plongée dans le bizarre : tapisseries hantées, vitraux qui te jaugent selon l’heure et silence quasi religieux – sauf pour les quelques fantômes locaux.

Pourquoi The Cloisters dépayse au nord de Manhattan

Impossible de faire plus dépaysant : The Cloisters surgit au cœur de Fort Tryon Park, oasis perchée et sauvage qui te regarde de haut, juste au-dessus du Hudson. L’endroit réussit le tour de force d’être abrupt ET majestueux – rien à voir avec ton square habituel. Les allées tortueuses du parc t’amènent jusqu’à un musée qui fait passer n’importe quel autre monument new-yorkais pour une aire d’autoroute.

Vue immersive du musée The Cloisters et Fort Tryon Park

Washington Heights ajoute à tout ça une saveur cosmopolite très loin des clichés downtown. Respirer ici, c’est avaler d’un coup des siècles d’histoire médiévale tout en lorgnant l’Hudson qui brille en contrebas (et croiser peut-être le fantôme d’un moine espagnol perdu entre deux rosiers).

Tiens-toi prêt·e à manger du caillou : l’atmosphère est brutale et belle.

Préparer ton expédition médiévale : horaires, tarifs et billets

C’est pas le Louvre, ce cloître. Filer doux c’est tricher : tu vas devoir apprivoiser les horaires et tarifs comme un vrai rat de bibliothèque médiéval.

Horaires d’ouverture et jours de fermeture

Qu’on se le dise : The Cloisters, ça s’ouvre pas à la carte. Si tu débarques le mercredi, tu restes sur le carreau (et c’est pas négociable). Voilà les horaires dignes d’un monastère secret :

Jour Ouverture Fermeture
Jeudi 10h 17h
Vendredi 10h 17h
Samedi 10h 17h
Dimanche 10h 17h
Lundi 10h 17h
Mardi 10h 17h
Mercredi Fermé Fermé

Pendant Thanksgiving, le 25 décembre ou le Nouvel An, le musée est fermé.

Tarifs détaillés pour chaque profil (adultes, seniors, étudiants, –12 ans)

Tarifs selon les catégories :
- Adulte : $30 USD
- Seniors (+65 ans) : $22 USD
- Étudiants : $17 USD
- Moins de 12 ans : gratuit (pas besoin de faux papiers tant que tu mesures moins qu’un lutrin)
- Audio-guide : +$7 adulte / $5 enfant si t’es du genre à aimer les voix robotiques.

La vérité ? C’est une donation suggérée (pour les locaux), mais si t’es touriste tu paies plein pot. On n’échappe pas au capitalisme monacal.

Réserver ses billets : en ligne ou sur place

Tu veux éviter la file où tout le monde comptabilise ses regrets ? Direction le site officiel du Metropolitan Museum of Art pour réserver en ligne et choisir ton créneau. Arriver sans ticket revient à jouer à la loterie des files d’attente – version new-yorkaise.

Filer doux c’est tricher : pré-acheter tes billets pour éviter la queue.

Bref. Les bonnes périodes pour éviter la foule

Envie de hanter les couloirs sans te faire marcher sur les pieds ? La recette est simple :
- Préfère novembre (hors week-end de Thanksgiving), janvier et février
- Privilégie les matinées avant 12h ou la dernière heure avant fermeture (après 16h)
- Fuis l’été comme la peste (sauf goût prononcé pour la promiscuité touristique)
- Jours de pluie = visiteurs disparus = expérience quasi mystique !

Check-list anti-foule : Novembre-Janvier-Février ; matin tôt ; météo maussade ; oublie les samedis.

Que voir à l’intérieur ? Exploration des trésors médiévaux

Les quatre cloîtres européens : Froville, Bonnefont, Saint-Michel-de-Cuxa et Trie

On va directement dans le dur : The Cloisters c’est du Tetris architectural hardcore. Quatre cloîtres médiévaux, démontés, emballés (avec sûrement plus de scotch qu’un déménagement étudiant) puis remontés à Manhattan pour le plaisir du Metropolitan Museum of Art. Bref.

Nom Origine Période Particularité
Froville Lorraine (France) 13e siècle Arcades gothiques épurées
Bonnefont-en-Comminges Pyrénées (France) Fin 13e-début 14e Jardin médicinal médiéval reconstitué
Saint-Michel-de-Cuxa Catalogne (France/Espagne) 12e siècle Colonnes roses, chapiteaux sculptés
Trie-en-Bigorre Gascogne (France) 15e siècle Scènes végétales, atmosphère bucolique

Les quatre cloîtres européens du musée The Cloisters à New York

Un patchwork improbable – chaque cloître transpire son terroir. Entre deux arcades, si tu entends chuchoter en occitan ou en latin bas de gamme, c’est normal.

Le sacré en vitraux : les chapelles et leurs histoires

Les chapelles du Cloisters ne sont pas là pour faire joli sur Instagram : elles te regardent passer comme si tu venais d’inventer la roue. Les vitraux ? Ils prennent la lumière au sérieux – matin blafard, ils te balancent des secrets dignes d’un complot papal ; l’après-midi venu, ils murmurent sur ta coiffure (« encore ratée »). Le Metropolitan Museum of Art les bichonne mais personne n’a percé tous leurs codes ; la lumière révèle des détails invisibles une heure plus tôt. Preuve que même derrière le verre, on ne peut pas filer doux.

Note personnelle :
Ce n’est pas une lubie de libraire déviant : je jurerais que les vitraux s’ajustent à qui passe sous leur coupe. Selon moi, la rosace sud-ouest t’enverra un clin d’œil complice si tu arrives avant midi. Après 16h ? Gare aux messes basses…
Filer doux, c’est manquer une expérience vivante de l’histoire.

Les tapisseries et sculptures : l’art narratif qui murmure

Oublie Netflix : ici chaque tapisserie héberge son fantôme personnel, prêt à t’offrir un spoiler moyenâgeux sur ta vie amoureuse ou tes impôts locaux. J’y crois dur comme fer – et voici mes trois lieux hantés préférés :
- La Chasse à la Licorne : Esprit d’un chevalier anonyme qui juge sans pitié chaque selfie trop moderne.
- Le festin des Noces de Cana : Sœur Marguerite s’y planque et souffle des recettes codées pour foirer toute soupe contemporaine.
- Vierge à l’Enfant entre deux anges musiciens : Le spectre d’un apprenti brodeur râle sur chaque fil mal tendu depuis 1492.
Bref. Si tu ressens un courant d’air devant une tenture, ne cherche pas la clim’ – c’est juste l’esprit textile du cru.

Les jardins et espaces verts : promène-toi, c’est cadeau

John D. Rockefeller n’a pas raté son coup : il voulait un jardin assez spectaculaire pour faire rougir Central Park (et humilier ses voisins). On y trouve des essences tirées de manuels botaniques anciens – et je reste persuadé qu’il a envisagé d’installer un dragon entre deux rosiers sauvages pour effrayer ses invités snobs. Le jardin Trie évoque les tapisseries mille-fleurs, tandis que celui de Bonnefont recrée un carré médicinal digne de Saint-Guilhem-le-Désert.
Déambuler ici entre Washington Bridge et senteurs oubliées revient à marcher dans une encyclopédie vivante… où il manque juste un peu de fumée de dragon !

🌿🌟🌟🌟🌟

Accès et transport pour rejoindre The Cloisters

Depuis Midtown Manhattan : métro, bus et navette

Filer jusqu’à The Cloisters depuis le cœur de Manhattan, c’est refuser la facilité. Mets-toi dans la peau d’un pèlerin de l’an 1352 avec GPS intégré :
- Option A : Prends le métro A (ligne bleue) direction Inwood/207 St, descends à 190th Street. Sortie spéciale « ascenseur du temps » pour rejoindre Fort Tryon Park à pied.
- Option B : Le vénérable bus M4 démarre sur Madison Avenue ou tout droit depuis Times Square (E 32nd St & 5th Ave), puis grimpe tout Broadway jusqu’à l’entrée Margaret Corbin Dr/Fort Tryon Park juste devant les portes du musée.
- Anecdote : Certains dimanches, une navette Met Museum relie les deux sites pour les acharnés qui veulent mixer art médiéval et égyptiens en une seule journée (renseigne-toi, c’est rare comme un dragon apprivoisé).

Résumé : métro ou bus, et ne rate pas l’arrêt Fort Tryon Park.

Récap’ itinéraire rapide

  • Métro A jusqu’à 190th St ➔ Ascenseur ➔ Parc
  • Bus M4 jusqu’à Margaret Corbin Dr ➔ Entrée principale

Stationnement près de Fort Tryon Park : plan et astuces

Se pointer en voiture ? Masochisme urbain assuré. Il existe des solutions mais ne rêve pas : Washington Heights n’a pas attendu ta Citroën pour saturer ses rues. Voici ce que j’ai glané :

Parking Coût Distance à pied
Public gratuit Fort Tryon (entrée sud) Gratuit 2-5 min
Dyckman Street Garage $10-$20/jour 10-12 min
Broadway Parking Garages $20-$25/jour 15 min

Astuce de vieux briscard : vise le parking gratuit à l’entrée sud du parc – mais arrive tôt ou croise les doigts (ou les deux). Sinon, fais copain-copain avec le métro comme tout le monde.


Tenue et équipement de visite (chaussures confortables, gourmandises)

Prépare-toi avec une tenue adaptée pour profiter pleinement de la visite. Pour survivre aux pavés du cloître :
- Sneakers ou chaussures plates solides (évite escarpins et tongs) – sinon les pavés te le feront payer.
- Veste légère ou coupe-vent selon humeur météo new-yorkaise.
- Petite gourde discrète (pas le tonneau médiéval…)
- Carnet pour griffonner tes révélations ou dessiner des gargouilles ratées.
- Casse-croûte médiéval si tu veux snober la cafétéria du musée (une pomme + un bout de pain = combo validé par sœur Marguerite). Bref. C’est cadeau.

Check-list kit minimal Cloisters:
- Chaussures fermées confortables ✅
- Gourde remplie d’eau fraîche ✅
- Veste/coupe-vent légère ✅
- Carnet stylé ou feuille volante ✅
- Snack rustique format sacoche ✅


On n’est pas là pour enfiler des perles : checklist pack minimaliste

Survivre au Moyen Âge new-yorkais sans ressembler à un escargot sous stéroïdes ? Challenge accepté :
1. Smartphone/portable pour photos ET horaires retour – ne discute pas avec moi sur ce point !
2. Billet d’entrée pré-réservé imprimé/numérique – évite la file des gens sans plan.
3. Mini trousseau clés + CB/espèces au strict nécessaire. Pas plus, ça alourdit inutilement !!
4. Gourde ou mini-bouteille d’eau.
5. Stylo bic prêt à gribouiller une prophétie oubliée sur la première nappe trouvée.

Bref : plus ton sac est léger, plus tu profites du voyage dans le temps sans t’énerver sur chaque escalier caché par un buisson malin.

Conseils pratiques pour une visite mémorable

Audioguides et applications utiles

Le Met Cloisters n’a pas raté la révolution numérique – enfin, presque. Pour t’élever au-dessus du commun des mortels qui errent sans boussole dans les travées, voici le top 3 des gadgets (à utiliser en mode furtif, sinon tu passes pour un touriste en mission) :

  • Audioguide officiel du Met : dispo sur place ou via le site du Met, sélection spéciale "Cloisters Highlights Tour". Toutes les salles y passent, même celles où se planque le fantôme brodeur.
  • Appli smartphone Met Museum : permet d’accéder aux commentaires audio en plusieurs langues et de zapper entre le Met principal et The Cloisters (fonction "changer de site" dans l’appli – oui, c’est caché).
  • Playlist SoundCloud "Cloisters Highlights Tour" : alternative gratuite, parfaite pour feinter l’érudit qui prépare sa visite à distance ou dans le métro.

Astuce : Branche un seul écouteur pour profiter des commentaires tout en restant attentif à l’ambiance.

Où faire une pause : cafés, bancs et vues sur l’Hudson

Il existe UN spot caféine qui surnage dans la mer des options fades : le Trie Café du musée, légèrement planqué près du jardin Trie. De là, latte à la main (pas honteux si tu prends lait d’avoine), tu observes l’Hudson comme si tu étais Rockefeller lui-même (en mieux fringué). Pour les bancs ? File vers Heather Garden ou la terrasse haute côté Palisades : vue panoramique sans pigeons ni influenceurs.

Note personnelle :
J’affirme que leur espresso est faiblard, mais la vue rabote tout jugement. Un cappuccino avec panorama sur le fleuve vaut bien 100 lattés brûlés à Midtown.

Événements saisonniers et visites guidées

Voici de quoi pimenter une visite qui sent bon le parchemin frais :

Date Événement Particularité
Novembre Visites guidées Thanksgiving Focus sur art religieux vs festin profane
Décembre Parcours Noël médiéval Chants liturgiques + décos végétales
Fin décembre/Janvier Spécial Nouvel An Thématique eschatologie & licornes
Périodique Nocturnes exceptionnelles Visite à la lampe torche (!), accès limité
Toute l’année Visites guidées thématiques Réservation conseillée

Anecdotes croustillantes sur The Cloisters

C’est cadeau : la légende court que John D. Rockefeller Jr., lassé d’épater ses invités avec des fleurs rares, aurait sérieusement envisagé d’installer un dragon mécanique dans les jardins du Cloisters. Ses proches auraient eu gain de cause – trop coûteux parait-il (et difficile de nourrir un dragon sans effrayer les rosiers). Moralité : il a préféré acheter tout Fort Tryon Park pour garder la vue… mais on est plusieurs à guetter encore un souffle chaud derrière les topiaires médiévaux.

Rockefeller imaginé dialoguant avec un dragon au Cloisters

L’expérience unique de The Cloisters

On ne sort pas des Cloisters sans avoir du caillou sous la semelle et un fantôme dans la poche : ce musée te secoue plus qu’une messe médiévale après carême. Pour résumer, parce que filer doux c’est tricher :

  • Atmosphère unique : Silence sacré, tapisseries habitées et vitraux qui te jugent – même le vent a l’accent gothique.
  • Trésors inédits : Cloîtres européens recomposés façon puzzle, jardins expérimentaux, bestiaire surnaturel (dragon non fourni).
  • Accès et plan discret : Métro A ou bus M4, puis balade initiatique entre rosiers, moine égaré et vues qui valent tous les selfies ratés de Midtown.

Visiteur extravagant croisant fantômes et dragon aux Cloisters

Derniers conseils pour une visite réussie

  • Ouvre l’œil : chaque tapisserie murmure, alors écoute sans chercher à comprendre (c’est cadeau).
  • Planifie ta visite quand la lumière est complice : matin blafard ou soir doré pour capter les secrets des vitraux.
  • Adopte ma théorie : chaque musée cache son dragon ou son revenant – ne repars pas sans en inventer au moins un.
Visite The Cloisters New York : tous les horaires, tarifs et secrets pour une expédition réussie

Sur le même thème

2020-2025 Media Group. Marque déposée. Tous droits réservés - Mentions